Print’Story – Episode 62

Au travers de la vie quotidienne d’une imprimerie, nous vous proposons de participer à l’analyse et au décryptage des pièges auxquels Antoine, notre chef d’entreprise vedette est confronté. L’occasion pour vous de tester vos connaissances mais aussi de les remettre à jour avec l’aide de l’UNIIC.

Antoine a entendu au journal télévisé que certaines entreprises peuvent bénéficier d’une exonération de cotisations salariales sur les heures supplémentaires !

L’entreprise est restée aux 39h. Mais, pour autant, Antoine n’est pas sûr qu’elle puisse bénéficier de l’exonération, d’autant que plusieurs salariés sont au forfait en heures sur l’année. Pour éclaircir la situation et répondre aux salariés qui ne manquent pas de le questionner, il décide de contacter l’UNIIC.

Mais au fait :

Quelles sont les conditions pour bénéficier de l’exonération des cotisations sur les heures supplémentaires ?
Quelles sont les rémunérations donnant lieu à exonération ?
Quelles sont les limites à l’exonération ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en Master I de droit social à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS – iris.delloye@uniic.org

Du numérique en toute chose…

“Il faut de la mesure en toute chose” voilà ce que nous inspire la préparation de la rentrée scolaire 2019-2020. Le site de la Région île de France nous apprend en effet que : “La Région dotera tous les lycéens et leurs professeurs de manuels et ressources pédagogiques papier ou numériques”.

Si le soutien annoncé se veut neutre quant au support – numérique ou papier –, à la lecture des quatre principes qui régissent l’action de la Région, nous sommes plus dubitatifs. L’aide est ainsi explicitement conditionnée au « virage numérique pour que tous les lycées professionnels deviennent 100 % numérique et qu’au moins la moitié des lycées généraux et technologiques le deviennent aussi. »

La Région ne semble absolument pas tenir compte des retours d’expérience nombreux et études tout aussi nombreuses qui mettent en avant les effets pervers d’un apprentissage “100 % numérique”. Citons notamment une étude signée de l’OCDE – qu’on aura du mal à qualifier d’anti-numérique – qui, dès 2015, écrivait ceci noir sur blanc :

– Les ressources investies dans les TIC dans le domaine de l’éducation ne sont pas liées à une amélioration des résultats des élèves en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences.

– Dans les pays où il est moins courant pour les élèves d’utiliser Internet à l’école dans le cadre du travail scolaire, la performance des élèves en compréhension de l’écrit a connu une amélioration plus rapide que dans les pays où cette pratique est plus répandue, en moyenne.

– Dans l’ensemble, la relation entre l’utilisation des ordinateurs à l’école et la performance s’illustre graphiquement par une courbe en forme de U inversé, qui suggère qu’un usage limité des ordinateurs à l’école peut être plus bénéfique que l’absence totale d’utilisation, mais que les niveaux d’utilisation supérieurs à la moyenne actuelle des pays de l’OCDE sont associés à des résultats significativement plus faibles.

… Et nos interrogations se portent sur un deuxième point que nous avions évoqué dans un article précédent (Des manuels scolaire IOS et ANDROID) : le transfert de charges. Si ici des investissements importants sont annoncés pour équiper les lycées, il est précisé que cet équipement revêt un caractère d’urgence : « Un pool de tablettes ou d’ordinateurs sera mis à disposition dans chaque lycée pour parer aux urgences et éviter qu’un élève se retrouve privé d’équipement sur une trop longue période. Des jeux de manuels papier seront également mis à disposition dans les CDI ». Que faut-il comprendre par « cas d’urgence » ? Une Mise à disposition temporaire avant de nécessaires investissements ? Le principe selon lequel chaque élève est – ou « sera », à terme – équipé en numérique à son domicile pour accéder au contenu pédagogique est probablement une source d’inégalité nouvelle. Là où le manuel physique donne accès en tout lieu et sans condition aux contenus pédagogiques relevant du programme scolaire, les écrans dépossèdent : il s’agit, moyennant les capacités de connexion adéquates, d’un droit d’accès devenu limité ou révocable. La numérisation totale et la course à la dématérialisation en tant qu’innovation ultime n’est-elle pas en train de créer en marche forcée de nouvelles inégalités profondes ?

Clic.EDIt : des tests concluants

Conçu et porté par le SNE (Syndicat National de l’Edition) et l’UNIIC, Clic.Edit a pour objectif de mettre en place un langage commun visant à faciliter, accélérer, standardiser et sécuriser les échanges de données informatisées entre tous les acteurs de la chaîne de fabrication du livre.

La version expérimentale testée par douze binômes (éditeur-imprimeur) couvrait trois grands modèles d’échange de commande : prépresse, impression et papier. Les résultats de ces tests ont été riches d’enseignements sur le langage, mais également sur l’organisation à mettre en place dans les entreprises pour utiliser ces nouvelles fonctionnalités.

La V1 est en préparation et permettra de tester la commande mais aussi la facturation et la livraison.

Pour en savoir plus lire le communiqué de presse Clic.EDIt.

Print’Story – Episode 61

Au travers de la vie quotidienne d’une imprimerie, nous vous proposons de participer à l’analyse et au décryptage des pièges auxquels Antoine, notre chef d’entreprise vedette est confronté. L’occasion pour vous de tester vos connaissances mais aussi de les remettre à jour avec l’aide de l’UNIIC.

Antoine conseille à Victor également chef d’entreprise dans le secteur de l’imprimerie d’appeler l’UNIIC.

Victor est complètement dépassé ! Il a bien compris que le CSE doit être mis en place pour le 1 janvier 2020 et a accompli les démarches nécessaires pour cela. Toutefois, la disparition du CHSCT le laisse perplexe.

En effet, son entreprise comprend plus de 300 salariés et il pense être soumis à l’obligation de créer des commissions dont une remplaçant le CHSCT.

Mais il y en a tellement ! Il voudrait bien avoir un aperçu des modalités de mise en place et fonctionnement d’une telle commission.

Antoine quant a lui, est bien content, sa petite structure ne l’oblige pas à mettre en place de commission. Son CSE se charge de tout. N’est-ce pas ?

Mais au fait :

Quelles sont les commissions obligatoires à mettre en place dans les entreprises de 300 salariés ?
Quel est le rôle de la commission santé, sécurité et condition de travail (CSSCT) ?
Comment la CSSCT est-elle mise en place ?
Une entreprise de moins de 300 salariés est-elle entièrement dispensée de mettre en place une CSSCT ?
Comment est-elle composée ?
Qui est présent lors des réunions ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en Master I de droit social à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS – iris.delloye@uniic.org

L’imprimerie un secteur précaire ?

L’UNIIC en première ligne pour restaurer la réalité des faits.

La question des contrats de travail de courte durée a défrayé la chronique ces derniers jours.

La définition des sept secteurs industriels concernés a atterré les entrepreneurs du secteur de l’imprimerie en recherche constante de compétences pérennes priorisant le lien d’appartenance à l’entreprise.

À un moment ou l’ensemble du secteur mobilise son énergie sur le renforcement de l’attractivité de ses métiers auprès des jeunes, nous avons demandé à notre confédération la CPME de faire passer cette alerte et cette inquiétude sur les médias à une heure de grande écoute …

Hier, lundi 24 juin, le secrétaire général de la CPME, Jean-Eudes du Mesnil du Buisson, a porté le message de l’UNIIC sur les ondes de France inter. Il met en exergue l’incohérence totale du choix des secteurs et l’on entend jusque dans le ton qu’il emploie la consternation qu’a provoquée cette annonce.

Lire notre communiqué

Communiqué – Bonus-malus : de quoi parle-t-on ?

Le secteur de l’imprimerie et des industries graphiques s’est engagé depuis de longues années avec notre OPCA devenu OPCO, dans un ensemble de campagnes visant au renforcement de l’attractivité du secteur, qui vit des mutations technologiques impliquant plus que jamais un élargissement et une élévation des compétences, dans un contexte de transformation de nos supports.
Tant l’évolution des procédés, des process et des modèles économiques, que le renouvellement des compétences induit notamment par la pyramide des âges du secteur, ont conduit la profession à se doter d’outils de financement pérennes : des approches certifiantes (CQP) d’une part et des actions fondées sur le retour dynamique à l’emploi. Ce plan d’action coordonné, géré paritairement, rencontre un grand écho auprès des entreprises qui comptent plus que jamais des métiers en tension.

C’est dans ce contexte, alors que l’ensemble du secteur a fait le pari de la logique de la professionnalisation, que le gouvernement, sans consultation des branches concernées, annonce qu’un système de bonus-malus conçu pour « lutter contre la précarité » sera institué le 1er janvier 2020 pour les entreprises de 11 salariés et plus.
Raisonnant par amalgame de grandes filières économiques, l’Etat cible des secteurs dont l’imprimerie, qui structurellement recrute l’immense majorité de ses collaborateurs relevant des niveaux 5, 4 et 3 de la classification des emplois, sous la forme de CDI, et priorise en alternance ce type de contrat dès l’embauche, tant la fidélisation d’opérateurs de plus en plus autonomes et polycompétents dans leurs emplois est la priorité des entreprises du secteur.

Compte tenu de la portée de ces annonces qui peuvent nuire à l’image d’une branche qui a toujours fondé sa politique sur le couple professionnalisation/fidélisation, l’UNIIC a saisi dès hier matin (mercredi 19 juin) ses deux confédérations interprofessionnelles, le cabinet de Madame la ministre du travail, la présidente du groupe d’études parlementaire de la filière imprimée, en vue notamment d’une question écrite au gouvernement portant sur la prise en compte au plus vite des spécificités sectorielles attestées par les statistiques emplois/compétences.
Cette communication qui ne s’est pas encore traduite dans les textes nécessite une réaction collective pour éclairer les élus de la Nation et le pouvoir exécutif sur les paramètres de notre secteur qui nous distinguent de ceux qui sont cités dans le dossier de presse du Ministère.

De notre engagement collectif dépendra la prise en compte de la force de notre plaidoyer destiné à restaurer la réalité du terrain.

 

Pascal Bovéro, Délégué Général de l’UNIIC

Consulter le Dossier de Presse “bonus-malus” diffusé par le Gouvernement

Print’Story – Episode 60

Au travers de la vie quotidienne d’une imprimerie, nous vous proposons de participer à l’analyse et au décryptage des pièges auxquels Antoine, notre chef d’entreprise vedette est confronté. L’occasion pour vous de tester vos connaissances mais aussi de les remettre à jour avec l’aide de l’UNIIC.

La date de mise en place définitive du CSE approchant, Antoine souhaiterait avoir un rappel des différentes attributions de cette nouvelle instance.

Il a entendu dire qu’il n’y a pas réellement de changement entre ces anciens DP et son futur CSE.

En effet, Antoine est dirigeant d’une petite structure. Le CSE qu’il mettra en place ne devrait avoir que des pouvoirs limités.

Il plaint son ami, Victor, dirigeant quant à lui d’une grande structure qui doit mettre en place un CSE aux attributions beaucoup plus larges.

Mais au fait :

Quelles sont les attributions du CSE dans les entreprises de moins de 50 salariés ?
Quelles sont les attributions du CSE dans les entreprises d’au moins 50 salariés ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en Master I de droit social à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS – iris.delloye@uniic.org