Sérigraphie, impression numérique connexe & Labeur : comment acter de la fusion des conventions collectives ?

En application des dispositions de l’article L2261-32 du code du travail, les pouvoirs publics ont procédé à la fusion de la convention collective des industries de la sérigraphie et des procédés d’impression numérique connexes (IDCC 614), avec la convention nationale de l’imprimerie de Labeur et des industries graphiques (IDCC 184). Un rattachement devenu opérant le 1er février 2024, généralisant de fait sur les bulletins de salaire le code d’identification CCN 0184.

Si la convention collective de la sérigraphie et des procédés d’impression numériques connexes ressemble pour l’essentiel de ses dispositions à celle du Labeur, la classification des emplois, la structuration d’une couverture de prévoyance collective et – dans certains cas – les aspects Formation (certificats de qualification et diplômes notamment), nécessitent quelques ajustements. De façon à faciliter le basculement, il a ainsi été décidé :

– Que les entreprises relevant de l’ex-champ de la sérigraphie n’auraient pas, au titre de l’année 2024, à contribuer aux collectes conventionnelles IDCC 184.
– Que la politique salariale portant sur les minimas conventionnels devait être repensée pour tenir compte des spécificités des industries créatives.
– Que nous devions construire des emplois repères dédiés à la spécificité des sérigraphes et imprimeurs numériques grand format, jusque sur les fonctions support. Un travail qui relève d’une phase d’accompagnement des entreprises sur des classifications encore sujettes à réflexion, au vu des demandes qui parviennent à l’UNIIC.
– De proposer une couverture de prévoyance collective, sous l’égide du Groupe Lourmel, dédiée à la spécificité des métiers anciennement rattachés à l’IDCC 614.

Nos services sont mobilisés pour vous accompagner sur ces sujets, n’hésitez pas à vous rapprocher de nous.

Municipales 2020

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Print’Story – Episode 66

Antoine est ravi ! Il a de plus en plus de commandes, les affaires marchent bien, même s’il n’avait pas vraiment anticipé un tel afflux de travail. Au point d’ailleurs qu’il s’interroge : ne faudrait-il pas accroître temporairement la capacité de production de l’entreprise et faire en sorte que les machines tournent également la nuit ?

Mais à la réflexion, il ne pense pas que la convention de branche prévoie de dispositions permettant de mettre en œuvre le travail de nuit. Est-ce un frein à sa mise en place ?

Mais au fait :

Comment est mis en place le travail de nuit ? Que prévoit la Convention collective sur le travail de nuit ? En l’absence d’accord, puis-je tout de même mettre en place le travail de nuit dans mon entreprise ? Quelles sont les mesures de prévention à prendre pour les travailleurs de nuit ?

Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en Master I de droit social à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS – iris.delloye@uniic.org

Print’Story – Episode 65

Antoine est parti déjeuner avec Alexia, une amie de longue date. Celle-ci lui raconte son découragement après plusieurs mois passés à négocier un accord collectif sur le temps de travail dans son entreprise.

L’accord était sur le point d’être conclu, mais elle a entendu dire que le syndicat majoritaire (dont le taux de représentativité est de 43 % dans son entreprise) ne serait finalement plus aussi résolu à le signer. Des mois de négociation pourraient ainsi tomber à l’eau, d’autant plus qu’un autre syndicat (17 %) serait enclin à suivre le même chemin…

Antoine solliciterait bien l’avis de l’UNIIC sur ce point, avant de s’avancer à lui répondre… Après tout, depuis les ordonnances, il existe d’autres voies pour conclure un accord collectif.

Est-ce qu’elle ne pourrait pas compter par exemple sur les deux syndicats toujours favorables à l’accord (pesant respectivement 30 % et 10 %) pour conclure l’accord même si ceux-ci ne représentent pas à eux deux 50 % des suffrages ?

Mais au fait :

Comment est conclu un accord collectif d’entreprise ?
Comment conclure un accord d’entreprise en l’absence de délégués syndicaux ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponse élaborée par Sabrina SEHRINE, étudiante en Master I de droit social à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne  et stagiaire à l’UNIIC sous la direction d’Iris DELLOYE-NICLAS – iris.delloye@uniic.org.

Print’Story – Episode 64

Antoine est contacté par une association de défense de l’environnement. Celle-ci lui commande l’impression de tracts et affiches pour leur prochaine campagne de sensibilisation contre la pollution de l’air et de l’eau. Antoine accepte volontiers la commande, d’autant plus que c’est un sujet qui lui tient à cœur. Un sujet qui, par ailleurs, occupe le devant de la scène médiatique : alors que l’Amazonie brûle, c’est une part importante des débats autour du G7 qui a mis la focale sur les enjeux environnementaux.

L’association cible ici particulièrement la politique environnementale d’un grand groupe spécialisé dans le nucléaire en parodiant notamment leur logo. Une ombre a été ajoutée au logo et celle-ci prend la forme d’une tête de mort. Rien de bien méchant, pense Antoine.

Mais au moment du bon à tirer, Hervé, le chef de fabrication, émet des doutes quant aux risques de procéder à l’impression. Il craint que la société incriminée attaque l’association en diffamation et que l’imprimerie puisse être considérée comme complice ! Après réflexion, Antoine se demande en effet si l’association ne dépasse pas les limites de la liberté d’expression en associant une tête de mort au logo d’un grand groupe :

Antoine décide donc de soumettre le cas à l’UNIIC :

Mais au fait :

Sa responsabilité pénale peut-elle être engagée du seul fait de l’impression d’un écrit ?
Sa responsabilité civile peut-elle être engagée du seul fait de l’impression d’un écrit ?

 

Réponse élaborée par Lucie KHALIFA, étudiante en Master I de Droit du numérique de l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire à l’UNIIC sous la direction d’Iris DELLOYE-NICLAS – iris.delloye@uniic.org.

Print’Story – Episode 63

Au travers de la vie quotidienne d’une imprimerie, nous vous proposons de participer à l’analyse et au décryptage des pièges auxquels Antoine, notre chef d’entreprise vedette est confronté. L’occasion pour vous de tester vos connaissances mais aussi de les remettre à jour avec l’aide de l’UNIIC.

Antoine est complètement perdu ! Loïc (22 ans) est apprenti au poste de conducteur de plieuse depuis 1 mois. Celui-ci lui fait remarquer que sa paye n’est pas conforme à ce qu’il devrait percevoir
dans le cadre de son apprentissage. Pourtant, il a bien fixé la rémunération de Loïc en application du pourcentage de 51% du salaire minimum conventionnel (plus favorable que le SMIC). Celui-ci lui a rétorqué que la loi avait tout changé et que désormais il est payé à 100% du minimum conventionnel.

Mais au fait :

Quel est le montant de la rémunération d’un apprenti depuis la loi Avenir professionnel ? Qu’en est-il du salarié titulaire d’un contrat de professionnalisation ?

 

Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en Master I de droit social à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS – iris.delloye@uniic.org

Print’Story – Episode 62

Au travers de la vie quotidienne d’une imprimerie, nous vous proposons de participer à l’analyse et au décryptage des pièges auxquels Antoine, notre chef d’entreprise vedette est confronté. L’occasion pour vous de tester vos connaissances mais aussi de les remettre à jour avec l’aide de l’UNIIC.

Antoine a entendu au journal télévisé que certaines entreprises peuvent bénéficier d’une exonération de cotisations salariales sur les heures supplémentaires !

L’entreprise est restée aux 39h. Mais, pour autant, Antoine n’est pas sûr qu’elle puisse bénéficier de l’exonération, d’autant que plusieurs salariés sont au forfait en heures sur l’année. Pour éclaircir la situation et répondre aux salariés qui ne manquent pas de le questionner, il décide de contacter l’UNIIC.

Mais au fait :

Quelles sont les conditions pour bénéficier de l’exonération des cotisations sur les heures supplémentaires ?
Quelles sont les rémunérations donnant lieu à exonération ?
Quelles sont les limites à l’exonération ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en Master I de droit social à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS – iris.delloye@uniic.org

Print’Story – Episode 61

Au travers de la vie quotidienne d’une imprimerie, nous vous proposons de participer à l’analyse et au décryptage des pièges auxquels Antoine, notre chef d’entreprise vedette est confronté. L’occasion pour vous de tester vos connaissances mais aussi de les remettre à jour avec l’aide de l’UNIIC.

Antoine conseille à Victor également chef d’entreprise dans le secteur de l’imprimerie d’appeler l’UNIIC.

Victor est complètement dépassé ! Il a bien compris que le CSE doit être mis en place pour le 1 janvier 2020 et a accompli les démarches nécessaires pour cela. Toutefois, la disparition du CHSCT le laisse perplexe.

En effet, son entreprise comprend plus de 300 salariés et il pense être soumis à l’obligation de créer des commissions dont une remplaçant le CHSCT.

Mais il y en a tellement ! Il voudrait bien avoir un aperçu des modalités de mise en place et fonctionnement d’une telle commission.

Antoine quant a lui, est bien content, sa petite structure ne l’oblige pas à mettre en place de commission. Son CSE se charge de tout. N’est-ce pas ?

Mais au fait :

Quelles sont les commissions obligatoires à mettre en place dans les entreprises de 300 salariés ?
Quel est le rôle de la commission santé, sécurité et condition de travail (CSSCT) ?
Comment la CSSCT est-elle mise en place ?
Une entreprise de moins de 300 salariés est-elle entièrement dispensée de mettre en place une CSSCT ?
Comment est-elle composée ?
Qui est présent lors des réunions ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en Master I de droit social à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS – iris.delloye@uniic.org

Print’Story – Episode 60

Au travers de la vie quotidienne d’une imprimerie, nous vous proposons de participer à l’analyse et au décryptage des pièges auxquels Antoine, notre chef d’entreprise vedette est confronté. L’occasion pour vous de tester vos connaissances mais aussi de les remettre à jour avec l’aide de l’UNIIC.

La date de mise en place définitive du CSE approchant, Antoine souhaiterait avoir un rappel des différentes attributions de cette nouvelle instance.

Il a entendu dire qu’il n’y a pas réellement de changement entre ces anciens DP et son futur CSE.

En effet, Antoine est dirigeant d’une petite structure. Le CSE qu’il mettra en place ne devrait avoir que des pouvoirs limités.

Il plaint son ami, Victor, dirigeant quant à lui d’une grande structure qui doit mettre en place un CSE aux attributions beaucoup plus larges.

Mais au fait :

Quelles sont les attributions du CSE dans les entreprises de moins de 50 salariés ?
Quelles sont les attributions du CSE dans les entreprises d’au moins 50 salariés ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en Master I de droit social à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS – iris.delloye@uniic.org

Print’Story – Episode 59

Antoine et Serge sont ravis de se retrouver en chair et en os. Antoine était en voyage en Chine la semaine dernière et les échanges par Wechat n’étaient pas des plus simples. Après avoir partagé quelques anecdotes sur son incapacité à manger avec des baguettes et quelques souvenirs de l’atterrissage sportif du vol retour, Antoine demande à Serge des nouvelles de l’atelier et plus particulièrement du poste de massicotier, conducteur de plieuse.

Avons-nous des candidats ?

En fait, Antoine cherche depuis un moment maintenant un candidat pour conduire le massicot et la plieuse et on ne peut pas dire qu’il y ait foule… D’autant qu’il n’est franchement pas sûr de trouver quelqu’un d’aussi efficace qu’Éric, le jeune intérimaire qui était là le mois dernier.

Ça tombe bien Serge lui apprend qu’Éric est en train de passer un double CQP de massicotier et de conducteur de plieuse.

Voilà qui serait parfait, il pourrait postuler au poste à pourvoir. Mais si Antoine se félicite qu’on ait enfin trouvé un candidat pour le poste, il se demande ce qu’il peut en attendre…

Mais au fait :

Qu’est-ce qu’un CQP ?
Qu’est-ce qu’un bloc de compétences ?
Combien de CQP différents existe-t-il ?
Qui est concerné ?
Où se renseigner ?
Faut-il suivre une formation ?
Quelle reconnaissance pour son titulaire ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Nadège Ravier, en charge des CQP et Richard Navez, responsable du service Emploi, Formation & compétences de l’UNIIC – richard.navez@uniic.org