Print’Story – Episode 36

Habituellement, Antoine traversait les ateliers sans être trop interpellé à propos des problèmes de la vie de l’entreprise, ceux-ci étant généralement traités pendant les réunions des DP.
Mais depuis que les DP avaient eu vent des difficultés liées aux heures supplémentaires et à leurs contreparties, les esprits étaient à l’affût…

– Bonjour Sarah, tout va bien ?
– Oui, merci. On a beaucoup de travail mais tant mieux. Je sais que vous n’aimez pas qu’on parle de ça en dehors des réunions, mais il faut vraiment penser à réembaucher aux offset sinon ils vont péter les plombs !
– Je sais Sarah, c’est en cours et on va aussi former des apprentis ; mais tout ça c’est si on trouve des profils qualifiés, en attendant il faut faire face.
– À propos, ceux qui ont fait beaucoup d’heures supplémentaires ces derniers mois m’ont demandé si elles entraient bien dans le calcul du treizième mois : je pense que oui mais je leur réponds quoi ?
– Vous voulez parler de la prime annuelle je suppose… Mais si vous voulez bien, mettez le sujet à l’ordre du jour de la prochaine réunion. Ce n’est pas si simple, ne vous engagez surtout pas.
– Ce serait normal tout de même, non ?
– On en reparlera, travaillez bien.

Antoine avait coupé court à la conversation car il avait un sérieux doute…

Mais au fait :

Qu’est-ce que cette fameuse prime annuelle appelée encore « treizième mois » ?
Qui y a droit et sous quelles conditions ?
Quels sont les éléments pris en compte dans son calcul ?
Sarah a-t-elle raison ou tort ?

Lire la réponse de l’UNIIC
Réponses élaborées par Claudine Florange, Juriste en Droit Social à l’UNIIC – claudine.florange@uniic.org