C’était mieux avant…

Même s’il date de 116 ans en arrière, voici un conseil “juridique” qui  rappellera peut-être de mauvais souvenirs à beaucoup d’entre vous…

Escrocs, aiglefins et autres arnaqueurs en col blanc sévissaient déjà à l’époque; et à l’époque déjà, les imprimeurs qui se battaient pour remplir leurs plannings étaient quelquefois imprudents.

C’était le 20 février 1901 mais finalement rien ou pas grand-chose n’a changé !

C’était mieux avant…

Certes les élections sénatoriales qui se dérouleront ce dimanche 24 septembre ne feront pas les choux gras des imprimeurs.

Mais à l’heure où l’UNIIC se bat pour sauver la propagande électorale, on ne peut oublier que, depuis des décennies, les périodes d’élections étaient attendues par la profession, au point qu’elles pouvaient parfois justifier et nécessiter de nouveaux investissements.

Ce n’est plus le cas aujourd’hui, mais nous avons trouvé pour l’époque l’argumentaire commercial de ce fabricant de plieuses fort à propos !

C’était en 1936,  les plieuses collaient et rognaient déjà et déjà la guerre commerciale faisait rage, obligeant les fournisseurs à faire de la publicité mais aussi à proposer des offres percutantes…

Une précision importante qui figure sur cette publicité :  le moteur est compris !

 

C’était mieux avant…

En 1901 les publicités pour le matériel d’imprimerie et notamment les presses, étaient nombreuses dans le Bulletin Officiel des Maîtres Imprimeurs de France.

Nous en avons retrouvées de savoureuses et notamment celle de la Monocylette (ne pas confondre avec motocyclette même si la similitude n’est sans doute pas fortuite car dans beaucoup d’imprimeries elle était appelée monocyclette…) : construite par les établissements Édouard Lambert*, elle n’offrait, comme vous pouvez le lire, que des avantages… et avait déjà à l’époque réglé le problème qui taraude nos penseurs et philosophes actuels qui songent à créer un genre « neutre »…

* Édouard Lambert, né en 1859,  était ingénieur des Arts et Manufactures de l’École Centrale à Paris. Inventeur prolixe, il fonda les établissements éponymes et fut à l’origine de nombreux brevets qui révolutionnèrent l’impression, dont le mouvement du marbre par translation. Décédé en 1933, il créa un grand nombre de modèles tels que la Monelby, la Super Elby Bébé, l’Elby Bloc… De conception et de fabrication entièrement françaises elles étaient les plus vendues en France à cette époque jusqu’à ce que la guerre ne vienne rebattre les cartes…

 

C’était mieux avant…

1936 : le Bulletin Officiel de l’Union Syndicale des Maîtres Imprimeurs de France, ancêtre de l’UNIIC pour ceux qui n’auraient pas suivi nos précédentes éditions sur cette rubrique, publie au mois de juillet, en réponse aux questions de ses adhérents, certaines circulaires concernant la loi promulguée en juin et appliquée par décret en septembre.

Nous en retiendrons qu’à l’époque, pour un an d’ancienneté, l’employeur devait octroyer 15 jours de congés à ses salariés et une semaine pour six mois de présence…

Le planning des congés était relativement facile à établir et ne perturbait pas trop la production…

Si vous voulez plus de détails vous pouvez consulter ce fac-similé, mais pour vos questions du moment relatives à ce sujet interrogez plutôt les services de l’UNIIC…

 

C’était mieux avant…

Après le succès de notre dernier Congrès le 22 juin dernier nous ne pouvons résister au plaisir de vous livrer quelques fac-similés issus du Bulletin Officiel de l’Union Syndicale des Maîtres Imprimeurs de France, ancêtre de l’UNIIC comme nous l’avions relaté dans une précédente brève.

Ceux-ci concernent le Congrès de 1900 baptisé Congrès Gutenberg pour célébrer le 500 éme anniversaire de Gutenberg : les dirigeants de l’UNIIC de l’époque avaient déjà l’esprit d’à-propos…

Prenez quelques instants pour les parcourir, vous y découvrirez des expressions et des situations savoureuses et qui sait, peut-être quelques patronymes en rapport avec votre entreprise…

N’hésitez pas à nous contacter si vous voulez plus de précisions ou si vous voulez obtenir  l’intégralité du compte-rendu de ce Congrès…

C’était mieux avant…

Nous sommes en 1895  et apparaissent des patronymes comme Hérissey, Lavauzelle, Delmas, Oberthur ou encore Danel dans les instances dirigeantes de ce qui devient, déjà et forcément le premier*, puisque le seul syndicat d’imprimeurs : l’Union Syndicale des Maitres Imprimeurs de France.

Rappelons-nous juste que l’on vient de découvrir que l’électricité peut suppléer la lumière du jour pour insoler les plaques photographiques !

L’époque n’est pas aux sigles et aux logos sans quoi c’est sous l’acronyme USMIF que l’Union Syndicale des Maitres Imprimeurs de France aurait passé le témoin à la Fédération des Syndicats Patronaux de l’Imprimerie, puis à la FFIIG, Fédération Française de l’Imprimerie et des Industries Graphiques qui deviendra la FICG, Fédération de l’Imprimerie et de la Communication Graphique avant que celle-ci ne s’appelle l’UNIC, Union Nationale de l’Imprimerie et de la Communication  pour se transformer en UNIIC, Union Nationale des Industries  de I’Impression et de la Communication.

Plus que centenaire l’UNIIC pourra donc fêter ses 125 ans en 2020, mais quel sens cela prendra-t-il tant les transformations technologiques et sociales sont  venues perturber le métier de nos « ancêtres » qui était aussi leur passion ?

Et pourtant : dans les archives de l’UNIIC qui regorgent de ce que l’on appelait alors « les collections », soit la compilation sous reliures cuir de décennies du Bulletin Officiel  des Maitres Imprimeurs de France, apparaissent des problèmes et des revendications qui nous semblent encore terriblement  d’actualité même si cela prête aujourd’hui à sourire !

Par exemple dans le numéro 17 du Bulletin de l’Imprimerie de janvier 1878 sous la forme d’une chanson intitulée « Doléances de M.Petit-Romain, imprimeur breveté » dont vous trouverez les paroles ci-après.

*Le 26 avril 2017 le Haut-Conseil du Dialogue Social a publié l’audience patronale par branche professionnelle :  avec 69,50% d’entreprises représentant 82,16%  des salariés de la profession, l’UNIIC porte désormais seule la lourde responsabilité de mener les débats paritaires et signer les accords de branche.