Print’Story – Episode 41

Antoine s’arrachait les cheveux en voyant le nombre de jours fériés du mois de mai et l’inventivité de certains salariés pour mettre en place des ponts qui ressemblaient à des aqueducs. Du coup, pour sauver tant soit peu le chiffre du mois de mai, il s’était mis en tête de ne pas fixer cette année le lundi de Pentecôte comme journée de solidarité.
Il pensait même faire désormais travailler un samedi entier : après tout c’est l’intérêt de l’entreprise qui compte et chacun doit faire l’effort… Évidemment quand il en avait parlé à Serge celui-ci lui avait fait valoir que le personnel donnait déjà beaucoup et que la décision risquait d’être mal perçue. Antoine n’était pas dupe et il savait bien que Serge était le premier à ne pas cautionner son projet…
Il décida de « tâter le terrain » auprès de Sarah la déléguée du personnel et profita que celle-ci soit à la machine à café pour aborder le sujet et lui expliquer ses intentions :

– Bien sûr que je comprends votre position, mais pour le personnel c’est la double peine : venir travailler un samedi sans être rémunéré alors qu’on devrait l’être en heures sup !
– Il faut voir le bon côté des choses : tout le monde posait une journée de congé le lundi de Pentecôte, là vous économiserez une journée de congés…
– Ce qui n’empêchera pas certains de poser une journée le samedi en question !
– Que je ne suis pas obligé d’accepter, vous le savez bien…
– …
– Comprenez bien Sarah, je viens en discuter avec vous avant parce que je sais que vous êtes intelligente et soucieuse des intérêts de l’entreprise : si vous me soutenez et pour vous aider à faire passer l’idée je veux bien abandonner une heure et adapter les horaires le samedi en question…
– C’est-à-dire ?
– On pourrait imaginer de commencer à 6h00 et sortir à midi : vous gagnez une heure et il vous reste tout le week-end quand même… Qu’en pensez-vous ?
– Moi ça m’irait, je vais voir avec mes collègues et vous tiendrez au courant.

Antoine n’était pas mécontent de la tournure que prenaient les événements, il voulait maintenant sécuriser la procédure avec l’UNIIC.

Mais au fait :

Quelles sont les règles de cette journée de solidarité ?
L’employeur peut-il l’imposer et quand ? Quelles sont les modalités d’accomplissement de la journée de solidarité ?
Peut-elle être fractionnée ?
Peut-elle être différente par services ou ateliers ?
Que se passe-t-il en cas d’absence du salarié ?

Lire la réponse de l’UNIIC
Réponses élaborées par Iris DELLOYE, Responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

UNIIC Normandie – Merci Michel Renard, bienvenue Patrick Manteigueiro

Vendredi 23 mars dernier notre Délégation Interrégionale Multisectorielle (DIM) normande tenait son Assemblée Générale. En préambule, Pascal Bovéro, Délégué Général de l’UNIIC, a présenté aux professionnels venus nombreux les objectifs, les principes et la méthode de la révision de la future classification des emplois et qualifications dont l’UNIIC négocie en Commission Paritaire la finalisation avec les organisations représentatives des salariés. Encore quelques mois de patience… Puis c’est Iris Delloye, Responsable du service juridique et social de l’UNIIC, qui a détaillé l’impact des ordonnances Macron sur nos métiers.
Mais surtout, imprimeurs et personnalités s’étaient donné rendez-vous au Grand-Hôtel de Cabourg pour honorer le Président de la DIM UNIIC NORMANDIE : fondateur du groupe d’imprimeries éponyme, Michel Renard avait en effet décidé de passer la main et, au-delà des aspects statutaires, ce fut l’occasion de rappeler son parcours exemplaire. Fondateur des syndicats départementaux normands, il œuvra dès 2015 pour leur transformation et leur regroupement. Ses nombreux mandats passés et actuels témoignent de sa forte implication dans la vie patronale locale : vice-président du Medef Normandie, président d’Action Logement, président de la commission formation du Medef, président de l’association Entreprendre Pour Apprendre, vice-président de la cité des métiers…
La liste n’est pas exhaustive et ne doit pas venir occulter toutes ses interventions et son implication au nom de l’UNIIC et de nos métiers, pour promouvoir la profession auprès des jeunes, ce qui lui valu les Palmes Académiques. En tant que président de l’AFI à Mont-Saint-Aignan, spécialiste de la formation, du conseil et de l’accompagnement pour les Industries de l’Impression, de la Communication, il a été la cheville ouvrière du rapprochement avec l’Intersecteur Papier Carton. Bref, un homme du concret que nous tenons encore à remercier et à féliciter au nom de toute la profession.
Pas facile de remplacer un homme d’exception mais ce fut fait lors de l’élection du nouveau président en la personne de Patrick Manteigueiro, Directeur Général de Normandie Roto Impression : découvrez l’homme et son implication dans ce portrait de l’Orne Hebdo : “Patrick Manteigueiro, l’atout prix de l’imprimerie de Lonrai”

Nous aurons l’occasion de reparler de lui mais nous le félicitons vivement pour cette brillante élection et sommes certains qu’il portera haut, lui aussi, les couleurs de nos métiers.