Print’Story – Episode 50
Même si cela lui coutait humainement car Céline était une figure de l’imprimerie et aussi un lien entre la gouvernance de son père et la sienne, Antoine avait l’impression de bien s’en sortir avec cette rupture conventionnelle.
Jamais il n’aurait imaginé qu’au sein de son entreprise une personne qui avait toute sa confiance puisse déraper au point de se mettre tout un atelier à dos…
Mais il était aussi heureux que Céline ait choisi la voie amiable, en quelque sorte un mea culpa qui l’honorait, plutôt que s’arc bouter sur des positions difficiles à gérer et déstabilisatrices pour le personnel.
Tout allait donc (presque) pour le mieux dans le meilleur des mondes, quand, deux jours après avoir demandé la rupture conventionnelle, Céline vint présenter à Antoine un tableau répertoriant une centaine d’heures supplémentaires qu’elle disait avoir accomplies et dont elle entendait obtenir le paiement.
C’était trop beau, il pensait rompre aisément ce contrat de travail et voilà que Céline lui opposait des heures supplémentaires dont il n’avait absolument pas connaissance !
Mais au fait :
La conclusion de la rupture conventionnelle est-elle possible lorsqu’un différend oppose les parties ?
Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en 3ème année de droit à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC . Elle a travaillé sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS, responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org