Coup de chapeau à l’imprimerie Floch !

Le fait est suffisamment rare pour être souligné : c’est non moins que les récents lauréats des Prix Goncourt (« Chanson Douce » de Leïla Slimani, édité chez Gallimard), Renaudot (« Babylone » de Yasmina Reza, édité chez Flammarion), Renaudot Essai (« Le monde Libre » de Aude Lancelin, édité chez Les liens qui libèrent) et Interallié (« Repose-toi Sur Moi » de Serge Joncour, édité chez Flammarion), que l’imprimerie Floch est en charge de réimprimer. Quatre prix, une première pour l’entreprise Mayennaise, qui signe là un retour en forme notable – et une vraie performance – après son acquisition par la SCOP Laballery.

« Vers une reconquête graphique » le congrès imaginé par l’UNIIC !

Prenez date ! Le vendredi 23 septembre 2016, l’UNIIC organisera un grand congrès aux ambitions multiples : il sera en effet question de faire un point sur les enseignements de la Drupa, d’établir un état des lieux réflexif et analytique du secteur de l’impression en France, de se pencher sur les outils de financement qui lui sont dédiés, de procéder à des analyses comparatives avec les marchés Nord-Américain et Asiatique, d’étudier les solutions et modèles d’avenir en compagnie d’experts etc.

Baptisé « Voix d’experts, voies d’avenir : vers une reconquête graphique » ce congrès, qui se tiendra à la Maison de l’Amérique Latine, fera très rapidement l’objet de précisions ultérieures (intervenants pressentis, tarifs et modalités d’inscription etc.). Restez connectés !

Charles Corlet fait chevalier de la légion d’honneur

Saluons comme il se doit l’hommage rendu à Charles Corlet, fondateur du Groupe éponyme, récemment décoré de la légion d’honneur par Emmanuel Macron, Ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique. Ce dernier s’est en effet attaché à décrire un homme “enraciné”, “humaniste” et “cultivant l’excellence”…  Extrait : “Cher Charles Corlet, pour tous ces succès, je veux vous féliciter mais aussi vous remercier. Parce que votre épopée, c’est en quelque sorte la preuve que l’on peut produire, que l’on peut réussir, que l’on peut s’engager en France quel que soit le lieu, parce qu’on a décidé de le faire là. Parce qu’avec cette force résolue, on a décidé d’avancer. C’est la preuve que l’industrie n’est pas un combat d’hier. C’est la preuve que nos ateliers ont encore de beaux jours devant eux. C’est la preuve que l’on peut investir pour innover, innover pour s’engager, s’engager pour prospérer. L’enracinement, le savoir-faire, l’indépendance, l’humain, ce sont ces quatre fils au fond qui ont tressé votre vie”.

Un discours résolument positif, qui faisait suite pour le Ministre à une visite des ateliers de Condé-sur-Noireau dédiés à l’impression numérique, en compagnie notamment de Jean-Luc Corlet. Sans surprise, Emmanuel Macron exhortera ainsi les acteurs de l’imprimerie à faire du numérique une “chance”, dans un contexte qu’il dit savoir difficile. Insistant notamment sur la composante “Formation”, le Ministre de l’Economie s’est dit convaincu qu’il fallait accompagner le métier vers “une transformation du geste”. Pour autant, il souligne aussi la résistance de l’objet imprimé, et notamment du livre : “L’attachement au livre reste fort, sa transformation numérique n’a pas été telle que certains l’annonçaient. On sait que ce sont notamment les réseaux de distribution qui souffrent, face à certaines plateformes en ligne. Mais il y a là des signes qui montrent que l’imprimerie reste un métier d’avenir. Cela passe par l’innovation, comme j’ai pu le voir ici : c’est de la production très rapide, sur des formats extrêmement ciblés et au plus près du terrain. Avec ces nouvelles pratiques, l’imprimeur gagnera en réactivité”.