Print’Story – Episode 16

Bien que cet été se soit bien passé avec une charge de travail correcte et pas de problème majeur, il fallait toujours que quelqu’un se fasse remarquer : pendant l’absence d’Antoine, Hervé avait surpris Guillaume le massicotier « la clope au bec » : « Je suis tout seul, si je ne prépare pas les commandes les machines vont attendre alors je n’ai pas voulu m’arrêter et sortir pour fumer… ». Face à cet argumentaire Hervé s’était senti pris au piège…

Bien sûr, il l’avait sermonné et lui avait rappelé les consignes de sécurité ainsi que les affiches d’interdiction présentes un peu partout, mais Guillaume était un gros fumeur et ne manqua pas de lui faire remarquer que s’il devait quitter son poste à chaque cigarette, ce serait compliqué : il reconnaissait donc implicitement qu’il fumait régulièrement au massicot.

Hervé avait donc  préféré laissé à Antoine le soin de régler ce cas… Lui-même ne fumait pas et il ne savait pas dans quelle mesure un salarié était autorisé à sortir pour fumer et combien de fois par jour. Rien n’était officiellement prévu et il savait que les fumeurs sortaient à l’arrière de l’imprimerie et utilisaient des boites d’encre vides comme cendriers, mais tout cela était bon enfant et admis tant que ça ne perturbait pas la bonne marche des ateliers…

Mais au fait :

Comment réagir face à cette situation?

Que dit la loi ? Quelles sont vos obligations en la matière ?

Êtes-vous tenu d’accorder des « pauses cigarettes » et si oui dans quelles proportions ?

Comment répondre aux remarques des non-fumeurs ?

Comment formaliser ces dispositions ?

Lire l’article de l’UNIIC
Réponses élaborées par Morgane SCHLAUDER, Juriste en Droit Social à l’UNIIC – morgane.schlauder@uniic.org