Print’Story – Episode 9
Antoine travaillait avec trois banques et heureusement car il avait fallu l’association de deux pour obtenir le prêt de la nouvelle 106/5 + UV. Aucune n’avait voulu s’engager seule et le prêt était donc réparti entre les deux. Cela faisait un peu plus de frais de dossiers mais les taux étaient bas et il s’en tirait bien, mieux que s’il avait dû faire financer la machine par le constructeur, ce que son père lui avait toujours déconseillé. Réticents au départ, les banquiers s’étaient adoucis à la lecture de l’étude sectorielle commandée à la Banque de France par l’UNIIC, étude mettant en évidence que les ratios de la profession étaient désormais similaires à ceux des autres secteurs industriels.
Et toujours grâce à l’UNIIC, il avait sollicité SOMUDIMEC qui avait acceptée d’intervenir en contre-garantie ce qui avait grandement facilité les négociations.
Du coup il avait également fait financer une ligne de filmage et de palettisation ainsi que des tables élévatrices pour alimenter les postes de l’encarteuse. Cela faisait partie des demandes des DP et pour améliorer le confort des salariés, mais il espérait aussi des gains de productivité et logiquement une diminution des arrêts de travail. Il avait déjà investi dans une ligne de coupe automatisée et des retourneurs de piles et il avait pu en constater rapidement les effets tant sur la production que sur la satisfaction du personnel.
Mais au fait :
Pouvait-il prétendre à des aides pour ces équipements spécifiques ?
À qui s’adresser et comment monter les dossiers ?
Réponses élaborée par Chantal Richardeau, Responsable HSE à l’UNIIC – chantal.richardeau@uniic.org