Une invention qui va vous faire saliver…

Si vous n’écoutez pas la radio de bon matin peut-être êtes-vous passé à côté de cette innovation : une batterie en papier bourrée de capteurs électriques et qui produit de l’électricité grâce à votre salive !

C’est un professeur assistant en ingénierie dans une université d’état de New-York qui, en utilisant les propriétés d’une bactérie présente dans notre salive, a inventé une batterie  papier en forme d’origami qui est capable d’éclairer des LED ou de recharger un smartphone grâce à une goutte de salive humaine. Si la découverte est remarquable, la conclusion du journaliste ne l’est pas moins : « enfin des batteries simples à fabriquer, pas chères et écologiques » : lapsus ou prise de conscience réelle ?  Allez, on ne va pas cracher dans la soupe…   

Découvrez à quoi ressembleront bientôt vos batteries papier en visionnant cette petite vidéo…

L’union fait la force…

Un an après avoir consacré son édito à la Frenchprint et à l’UNIIC, l’Usine Nouvelle réitère en célébrant les noces du papier et de l’électronique chez Culture Papier.

Une prise de conscience bienvenue et une reconnaissance qui va droit au cœur des professionnels mais aussi des bénévoles qui œuvrent pour faire passer nos messages auprès des entreprises, des donneurs d’ordres, du gouvernement, des administrations et du grand public.

Print’Story – Episode 21

Antoine venait de terminer le tour des ateliers, comme il aimait à le faire dès qu’il en avait le temps. C’était un exercice auquel il s’astreignait au moins une fois par semaine, ce qui lui permettait de prendre la température sociale mais aussi de vérifier que les consignes de sécurité et d’organisation étaient respectées.

Et bien souvent il retournait à son bureau avec des revendications ou des demandes de rendez-vous. Aujourd’hui c’est Patricia, une opératrice PAO, qui lui a demandé de la recevoir rapidement. Antoine se doutait du motif de l’entrevue : il avait reçu le matin même un avis de saisie sur salaire des impôts la concernant et il supposait qu’elle voulait en parler… Antoine la reçût après avoir passé quelques coups de fil urgents :

– Alors Patricia, que puis-je faire pour vous ?

– Voilà Monsieur, je suis un peu gênée de vous demander ça mais j’aimerais savoir s’il vous serait possible de me verser mon treizième mois ce mois-ci au lieu de décembre ?

– J’imagine que votre demande a un rapport avec la saisie sur salaire que j’ai reçue ce matin… ? Ce n’est pas dans vos habitudes, vous avez des soucis financiers ?

– Depuis que je suis en procédure de divorce c’est un peu compliqué je vous l’avoue et avec les impôts qui ont augmenté depuis que je suis seule, j’ai du mal… D’ailleurs si vous pouviez ne me retenir que le minimum pour la saisie jusqu’en janvier ça m’arrangerait bien.

– Pour l’avance de votre treizième mois pas de souci, je vais faire le nécessaire. Mais pour ce qui est du montant de la saisie je ne pense pas que ce soit nous qui décidions, mais je vais me renseigner et vous tiendrai au courant. Vous auriez dû m’en parler avant, à l’avenir essayez d’anticiper car tout ça va vous coûter des frais supplémentaires.

Ils continuèrent à discuter encore pendant une dizaine de minutes et évidemment Antoine n’échappa pas à l’inévitable demande d’augmentation : il y réfléchirait car Patricia était un bon élément et elle méritait sans doute un petit coup de pouce, surtout dans sa nouvelle situation.

Mais au fait :

Qui décide du montant de la saisie sur salaire ?

L’employeur est-il tenu de s’y soumettre ?

Peut-il en minorer le versement ou l’étaler ?

Lire la réponse de l’UNIIC
Réponses élaborées par Iris DELLOYE, Responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

C’était mieux avant…

Même s’il date de 116 ans en arrière, voici un conseil “juridique” qui  rappellera peut-être de mauvais souvenirs à beaucoup d’entre vous…

Escrocs, aiglefins et autres arnaqueurs en col blanc sévissaient déjà à l’époque; et à l’époque déjà, les imprimeurs qui se battaient pour remplir leurs plannings étaient quelquefois imprudents.

C’était le 20 février 1901 mais finalement rien ou pas grand-chose n’a changé !

Print’Story – Episode 20

Antoine avait soumis aux représentants du personnel le schéma d’implantation des différentes caméras dans les ateliers et sur le parking et ils avaient validé leur installation qui serait effectuée avant la fin de l’année.

Par contre, ils avaient exprimé leur inquiétude quant à l’utilisation des enregistrements : ils craignaient que l’exploitation éventuelle des données mémorisées ne se retourne contre les salariés…

Antoine leur avait bien garanti qu’en aucun cas les enregistrements ne seraient visionnés et utilisés pour faire du « flicage ,» mais il se posait tout de même la question de savoir comment il aurait réagi deux ans plus tôt, quand un conducteur de plieuse avait eu la cheville fracturée en se cognant contre la fourche d’un tire-palette : l’accident avait été déclaré comme tel mais une indiscrétion laissait à penser que c’était en fait un aide-façonnier qui avait utilisé l’engin comme une trottinette, ce qui est évidemment formellement interdit, et était venu percuter le conducteur. Celui-ci n’avait pas voulu dénoncer son collègue et bien sûr les témoignages allaient dans son sens…

Antoine se disait qu’en visionnant « la bande » il aurait pu retracer la vérité…

Mais au fait :

Sous quelles conditions et dans quelle mesure pouvait-il utiliser les images enregistrées dans les locaux ou sur le parking ?

Les salariés pouvaient-ils s’y opposer ?

Lire la réponse de l’UNIIC
Réponses élaborées par Morgane SCHLAUDER, Juriste en Droit Social à l’UNIIC.

Des ordonnances bonnes pour la santé du papier… Mais qui donnent mal à la tête aux juristes de l’UNIIC !

Comme nous l’apprend le site Francetvinfo les ordonnances Macron sont à l’origine de la première édition intermédiaire du célèbre Code du Travail Dalloz : publié en effet depuis 80 ans au mois d’avril, il sera complété cette année par une édition supplémentaire qui verra le jour d’ici fin octobre pour coller à l’actualité. Ce qui aurait pu être une bonne nouvelle pour l’un de nos imprimeurs hexagonaux est malheureusement tempéré par la lecture de l’achevé d’imprimer qui indique une provenance d’un pays en forme de botte… La partie composition et le traitement informatique sont par contre toujours signés Jouve. Quant au Groupe Revue Fiduciaire  il a choisi de rester en France, chez Prenant, pour faire imprimer son non moins célèbre et si pratique Code du Travail  Annoté. Comme quoi c’est possible !

Pour notre service juridique aussi la digestion à marche forcée de toutes ces nouvelles lois a provoqué quelques migraines ! Mais rassurez-vous tout est en ordre et maîtrisé : nos adhérents ont déjà reçu notre Flash actualisé qui explique et commente les impacts de ces ordonnances dans vos métiers. Les nouvelles dispositions sont consultables sur notre site et notre service juridique les intègre déjà dans ses conseils et dans toutes les réponses aux nombreuses questions qui lui sont posées.

TPE/PME : Créez de nouvelles activités et de nouveaux métiers grâce au projet EIPIT

Pour accompagner les imprimeurs dans les transformations engendrées par le digital l’UNIIC a initié l’opération EIPIT : Électronique Imprimée Pour les Imprimeurs Transformateurs.
L’électronique imprimée est une innovation majeure ouvrant un marché infini aux imprimeurs transformateurs sur lequel ils doivent pouvoir prendre la main. Grâce à leur savoir-faire associé à leur matériel, ils ont les capacités requises pour devenir les acteurs privilégiés et incontournables sur ces nouveaux marchés.

Pour mener à bien ce projet l’UNIIC a fédéré autour d’elle l’IPC (Inter secteur Papier Carton), Agefos PME-CGM  et le CTP (Centre Technique du Papier).

Avec le projet EIPIT votre repositionnement stratégique passe par :

  • l’ouverture de l’impression traditionnelle vers l’impression “fonctionnelle” par la création de nouveaux produits imprimés connectés et interactifs à très faible coût, et l’utilisation de l’outil de production actuel, à adapter selon les encres ;
  • l’utilisation d’encres fonctionnelles aux propriétés variées : conductrices, thermo-chromes…et ce sur papier, carton ou nouveaux supports, pour créer des produits innovants (antennes, transistors, RFID, batteries, diodes…).

Cela aboutit à la création de nouvelles activités et compétences pour votre chaîne de valeur qui doivent aussi prendre en compte les aspects humains.

 

C’est pourquoi l’UNIIC, Agefos PME-CGM, l’UNIDIS et le CTP vous accompagnent pour vous aider à identifier les marchés et besoins, mettre au point les procédés techniques et mettre en œuvre les formations fondamentales et l’adaptation des salariés.

 

Il s’agit d’un projet global à destination des TPE/PME pour lequel vous pouvez obtenir plus de renseignements en remplissant le formulaire ci-dessous au plus tard le 31 décembre 2017.

Ne passez pas à côté de cette opportunité.

 

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