Print’Story – Episode 23

Cela faisait maintenant plus d’un mois qu’Etienne était en arrêt de travail et Cathy avait donné ce matin à Antoine une prolongation d’un mois reçue au courrier.

Éclairé par les réponses de l’UNIIC, Antoine avait finalement décidé que si l’arrêt de travail d’Etienne dépassait 3 mois il mettrait en œuvre la procédure pour inaptitude ; en plus il savait très bien qu’Étienne était demandeur et qu’il ferait tout pour faire « durer le plaisir ».

Il craignait cependant que l’inspection du travail  ne l’interroge sur l’évaluation de la  pénibilité du poste d‘Étienne : il n’avait encore rien mis en œuvre et se demandait d’ailleurs s’il était en règle à ce sujet.

Entre la loi El Khomri et les dernières ordonnances Macron il avait bien du mal à s’y retrouver… Il avait jeté un œil sur les Flash sociaux envoyés par l’UNIIC qui traitaient du sujet, mais n’étant pas à l’entreprise il se connecta au site wwww.uniic.org pour réviser le sujet : c’était clair mais il préféra tout de même envoyer un petit mail au service juridique de l’UNIIC pour confirmation.

Mais au fait :

Les trois mois d’arrêt doivent-ils être consécutifs ou inclus dans un certain laps de temps ?

Qui est concerné par la loi pénibilité ?

Quelles sont les obligations pour l’employeur ?

Quels sont les risques en cas de retard ou de non application ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Claudine Florange, Juriste en Droit Social à l’UNIIC – claudine.florange@uniic.org et Chantal Richardeau, Responsable HSE a l’UNIIC –  chantal.richardeau@uniic.org 

UNIIC CENTRE – Demandez le programme

Vendredi 13 octobre dernier se tenait l’Assemblée Générale de l’UNIIC Centre dans le très joli Centre Jules Chevalier d’Issoudun…

Après avoir sacrifié aux inévitables obligations légales, le Président Sébastien Lemaire a passé la parole à Brigitte Joly du CARTIF (Centre d’Apprentissage Régional des Techniques d’Impression et de Finition) à Tours pour un point sur les formations proposées et les nouveautés pédagogiques ; elle a aussi tenu à remercier les imprimeurs présents pour leur assiduité en matière de versement de la taxe d’apprentissage et à leur annoncer que le quota d’apprentis avait été atteint. [Depuis, nous avons appris la très belle médaille d’or rapportée d’Abu Dhabi lors des 44émes Olympiades des Métiers en catégorie Imprimerie par Jérémie Kootz, qui fit son apprentissage au CARTIF sur lequel rejaillit logiquement cet exploit].

C’est ensuite Pascal Bovéro, Délégué Général de l’UNIIC, qui après avoir présenté en avant-première une partie de l’étude IPSOS/UNIIC « Zéro papier, mythes et réalités » a fait un point d’étape concernant la nouvelle classification des emplois repères sur laquelle l’UNIIC travaille paritairement afin qu’elle puisse être validée avant fin d’année.

Paul Piette, ingénieur au Centre Technique du Papier, prit le relais pour parler du projet EIPIT (Électronique Imprimée Pour les Imprimeurs Transformateurs) initié par l’UNIIC : comme d’habitude sa présentation a captivé la salle.

Cerise sur le gâteau quand Bernard Trichot, Directeur de l’Idep,  annonça, pour la partie formation de ce projet, des aides substantielles d’Agefos PME, d’OPCA 3+ et de l’Idep.

Le mot de la fin revint à l’invité d’honneur Nicolas Forissier, Député LR de la deuxième circonscription de l’Indre, qui sous sa casquette politique mais aussi en tant qu’ancien gérant de l’imprimerie Georges Sand, a tenu un discours très réaliste mais aussi optimiste qui a clôturé cette assemblée générale avant que tout ce petit monde ne se retrouve pour un agréable moment gastronomique et convivial, au cours duquel les échanges entre professionnels ont été, comme à l’accoutumée, instructifs et passionnants.

Si vous souhaitez adhérer à l’UNIIC Centre ou obtenir des renseignements :

Sophie BELMONTE
Maison des Entreprises
16 rue de la Vallée Maillard
41000 BLOIS ‘ 02 54 56 30 27
uniic.centre@gmail.com

 

La télévision à l’assaut du prospectus ?

Pendant que nous mettons tout en œuvre pour redonner à l’imprimé ses lettres de noblesse et démontrer l’efficacité du media papier (cf. l’étude « Zéro papier, mythes et réalités ») la bataille continue…

L’UNIIC reste à l’affût et a mis la main sur une consultation dite « publique » que vous pouvez consulter ici et qui vise à recueillir l’avis « des acteurs concernés » sur un projet pudiquement appelé « Simplification des règles relatives à la publicité télévisée »

La modification des décrets concernés aurait, entre autres effets, d’autoriser les écrans publicitaires promotionnels de la grande  distribution à la télévision : en clair, dans l’espace de cerveau disponible qu’il vous reste, vous pourrez caser les dernières promotions pour les petits pois, lessives, rillettes ou encore pour la Foire aux vins ou les jouets de Noël proposés par votre grande surface préférée.

Vous imaginez sans peine les conséquences pour les ISA tels que dépliants, catalogues, flyers, tracts, prospectus

C’est pourquoi l’UNIIC vient de demander au législateur la mise en place d’une véritable étude d’impact.

En effet le secteur des imprimés publicitaires est déterminant dans la structuration des marchés graphiques puisque, malgré l’importance des surcoûts liés notamment aux hausses papetières mais aussi aux problématiques environnementales avec leurs traductions financières (éco-contribution…), ce champ d’activité représente encore plus de 30% de notre volume d’activité.

C’est au nom de son efficacité, prouvée dans le parcours d’achat du consommateur mais aussi de la chaîne de valeur que représente cette filière, que l’UNIIC a  immédiatement attiré l’attention des pouvoirs publics sur l’impact des projets visant à réformer le décret publicité, ouvrant ainsi à la publicité télévisuelle promotionnelle segmentée et géo localisée les secteurs qui en étaient jusqu’alors interdits.

Les réflexions de la DGMIC (Direction Générale des Médias et des Industries Culturelles) dans un secteur aussi sensible impliquent, si elles devaient se traduire par une modification du décret, une étude d’impact au périmètre large à un moment où Presse départementale et Presse régionale s’interrogent, tout comme les imprimeries de labeur, sur leurs modèles économiques.

Si les médias TV généralistes ne sont pas adaptés à la publicité promotionnelle, l’impact que pourraient avoir les campagnes sur des chaines régionales ou thématiques serait à rapporter aux optimisations budgétaires qui dictent les choix des annonceurs. À suivre…

Industrie graphique – Quelle stratégie RSE ?

À l’initiative de l’UNIIC, La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est au cœur d’une démarche pilotée par Valérie Bobin (Agefos PME-CGM) avec le concours de Benoit Moreau (Ecograf). L’objectif :  identifier les enjeux prioritaires pour le secteur et construire sur cette base une stratégie collective. Entretien et explications auprès de Valérie Bobin :

Comment est née l’idée de mettre sur pied une stratégie sectorielle RSE dans les industries graphiques ?

La branche travaille depuis au moins 20 ans sur différents projets environnementaux et il y a une demande en ce sens des donneurs d’ordre. Dans le même temps, la règlementation évolue sur la RSE (même si dans l’immédiat, l’obligation de produire annuellement un rapport RSE, ne concerne que les entreprises de plus de 500 salariés  dépassant un certain seuil de chiffre d’affaires) et l’un des axes porte sur les achats responsables. On demande donc aux donneurs d’ordre de « promouvoir la RSE » auprès de leurs fournisseurs. Cela peut se traduire par le renforcement de critères RSE dans des appels d’offre, par l’envoi de questionnaires aux fournisseurs, etc. Sachant que la RSE couvre un domaine extrêmement large : il est clair que sur le strict aspect « environnement », le secteur a déjà beaucoup avancé, mais c’est sur les dimensions sociales et sociétales qu’une demande est en passe de se développer. A ce jour, sur le terrain, cette demande n’existe quasiment pas, mais on peut d’ores et déjà anticiper sur le fait que ça ne durera pas…

Répondre à ces nouvelles demandes nécessite de se préparer et nous sommes partis du principe que la branche aurait intérêt à se doter d’une stratégie RSE. Elle mène déjà de nombreuses actions qui relèvent d’une définition élargie de la RSE : la promotion d’Imprim’Vert, les accords sur la formation professionnelle, ceux qui concernent la reconnaissance de maladies professionnelles, les chartes d’achats responsables, les actions de Culture Papier etc. La démarche permettra donc de valoriser un certain nombre de choses qui existent déjà, et bien sûr de définir de nouveaux chantiers, pour dessiner une stratégie de branche à laquelle les entreprises pourront prendre part. C’est une mise en cohérence globale qui s’appuie sur du « déjà là ».

Une enquête est en cours, sous la forme d’un questionnaire…

Ce questionnaire nous permettra de définir une douzaine d’enjeux-clés pour les Industries graphiques relevant des 7 domaines mis en exergue par la norme ISO 26000 (la gouvernance de l’organisation, les droits de l’Homme, les relations et conditions de travail, l’environnement, la loyauté des pratiques les questions relatives aux consommateurs et les communautés et le développement local, ndlr). L’objectif est de déterminer ce qui est prioritairement important pour le secteur. Un comité de pilotage multi-parties prenantes y travaille, en croisant ce qui est important pour la branche (entreprises, salariés, fédérations professionnelles et syndicats de salariés) et pour les parties prenantes externes : clients, fournisseurs, centres de formation, pouvoirs publics, collectivités locales, ONG, consommateurs etc.

Au travers des 7 domaines mis en avant par l’ISO 26000, nous avons dénombré une centaine d’enjeux qui ont été hiérarchisés par le comité de pilotage. Sur cette base, nous en avons gardé une cinquantaine et avons constitué un questionnaire que nous avons mis en ligne et soumis à différents publics. Evidemment, les niveaux de priorité évoluent selon les catégories de parties prenantes interrogées et en fonction des politiques internes des uns et des autres. Au final, nous avons recueilli presque 230 réponses, dont une centaine d’imprimeurs. En l’occurrence, les profils sont assez bien répartis : une moitié des réponses recueillies provient de parties prenantes externes et l’autre moitié de parties prenantes internes (entreprises, organisations patronales et syndicales). Les réponses sont triées et placées sur une matrice à deux axes : un axe vertical qui indique ce qui apparaît important pour les parties prenantes externes et un axe horizontal pour les parties prenantes internes. Au croisement de ces deux axes, on dégage des points de convergence dans les attentes de chacun pour travailler prioritairement sur des sujets qui sont importants pour tout le monde. Sachant encore une fois que l’on ne pourra pas tout retenir : les 50 critères évoqués au sein du questionnaire mériteraient tous dans l’absolu que l’on travaille dessus, mais il faudra savoir les prioriser en tenant compte des attentes des différentes parties prenantes.

La suite du travail se déclinera en trois grands volets :

1 – Proposer les enjeux-clés sur lesquels la branche va s’engager

2 – Fixer des objectifs de progrès, pour chacun de ces enjeux, sur 3 à 5 ans, et déterminer quels indicateurs chiffrés nous allons suivre.

3 – Définir comment nous allons accompagner les entreprises sur le terrain, via un plan d’action qui permettra de déployer la stratégie RSE que nous aurons définie.

La branche devrait s’emparer du sujet sous la forme d’un engagement paritaire, ce qui est assez innovant dans la mesure où les démarches paritaires en la matière sont à ce jour quasi-inexistantes. La plupart du temps, il s’agit d’engagements patronaux.

Une fois la stratégie RSE définie au niveau du secteur, quand et comment s’appliquera-t-elle ?

D’ici la fin d’année, nous aurons défini nos enjeux et le plan d’action associé. Dès 2018, le travail consistera donc à motiver les entreprises pour qu’elles s’impliquent dans cette stratégie de branche. A nous de leur fournir les outils nécessaires et de voir comment nous pouvons reconnaître cet engagement : par un label sectoriel par exemple… Il existe déjà des choses, comme l’évaluation ISO 26000, le label Lucie, mais ce sont des approches assez lourdes pour des petites entreprises et il sera peut être pertinent de proposer quelque chose de plus accessible. C’est d’ailleurs une motivation importante pour les imprimeurs qui se sont exprimés à ce sujet : l’existence d’un label reconnu par leurs clients.

Pour autant, pour motiver les entreprises à s’engager dans la RSE, il ne faudrait pas se focaliser uniquement sur l’idée d’un intérêt commercial dans la mesure où les demandes explicites de clients sont encore rares. En revanche, je suis persuadée que la RSE pourra apporter d’énormes atouts en termes de performance à l’entreprise : elle pousse à travailler sur des modes de management beaucoup plus agiles et modernes, à fonctionner de manière plus participative, à stimuler l’innovation, développer les compétences des équipes , à mettre en place des indicateurs de suivi d’activité etc. C’est à mon avis la meilleure raison de se lancer dans ce projet, sans bien sûr négliger les éventuels atouts commerciaux qu’une telle démarche pourrait apporter.

Comment allez-vous accompagner les entreprises, les motiver à s’investir dans des démarches souvent vécues comme lourdes et coûteuses ?

Pour initier cette dynamique, s’agissant surtout d’un projet de transformation du mode d’organisation des entreprises, il faut principalement être en mesure d’y consacrer un peu de temps. La branche sait monter des actions collectives et proposer des outils d’accompagnement ou des formations appropriées pour rendre cela accessible à des petites entreprises.

Nous travaillerons également sur la mise en réseau, le partage d’expériences et d’idées entre des entreprises qui partagent des valeurs semblables. C’est une attente forte des dirigeants rencontrés. Il sera aussi très important de valoriser les entreprises déjà engagées, qui pourront témoigner du « retour sur investissement » qui peut être espéré.

 

 

Etude IPSOS – Zéro Papier, mythes et réalités

Alors que la première partie quantitative de l’étude, de portée quasi-exclusivement sociétale, soulignait combien les Français nourrissent des inquiétudes vis-à-vis d’un monde numérique qu’ils ont à la fois massivement adopté tout en refusant de tout lui céder, cette seconde partie qualitative posait une question claire : quelle traduction stratégique s’est opérée – ou est en train de s’opérer – chez les acteurs d’une filière qu’on n’a cessé de dire en proie à un grand chambardement digital ? Lire la suite

Print’Story – Episode 22

Et voilà ! Pour la quatrième fois depuis le début de l’année, Étienne, son plus ancien conducteur offset, venait de lui dire qu’il rentrait chez lui car il ne pouvait plus tenir debout tellement son dos le faisait souffrir. Le mal, réel, était récurrent depuis trois ou quatre ans et les arrêts de travail étaient souvent de plusieurs semaines, obligeant Antoine à compenser par des heures supplémentaires. Avec la charge de travail actuelle il n’allait pas pouvoir y échapper, il le savait.

À plusieurs reprises il avait évoqué le cas d’Étienne avec le médecin du travail qui lui avait demandé d’essayer de le reclasser vers un poste moins « fatiguant » mais reclasser un salarié de 58 ans, qui n’a pas d’autres compétences, semblait bien compliqué d’autant qu’il n’y avait pas de besoins dans l’entreprise pour l’instant et qu’il se voyait mal se passer d’Étienne pour l’instant. Et pourtant il faudrait y songer dans les années à venir, alors pourquoi ne pas anticiper… ?

En plus, pour la première fois, Étienne venait de lui parler d’incapacité et d’inaptitude arguant qu’entre les équipes et le port des charges il pourrait sans doute prendre sa retraite plus tôt que prévu : bref, il mélangeait tout mais Antoine savait qu’Étienne s’était déjà renseigné auprès du Délégué Syndical et il préférait anticiper pour garder la main.

Antoine avait conscience qu’une telle procédure ne serait pas simple, d’autant qu’il se demandait dans quelle mesure il était dans les clous par rapport aux dispositions de la loi pénibilité…

Mais au fait :

Qui doit prendre l’initiative pour déclencher une procédure pour inaptitude ?

Qui apprécie l’aptitude du salarié au poste de travail ?

Comment doit réagir l’employeur dont le salarié a été déclaré inapte par le médecin du travail ?

La procédure de licenciement pour inaptitude a-t-elle été modifiée par l’ordonnance « Macron » portant sur la pénibilité ?

Lire la réponse de l’UNIIC
Réponses élaborées par Iris DELLOYE, Responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

Félicitations à JK Papier 

Filiale de notre adhèrent normand Compédit Beauregard, c’est JK Papier qui a décroché le Golden Award lors de la convention internationale Sticky Notes 2017. Quarante professionnels, spécialistes mondiaux de ce produit exigeant un savoir-faire très particulier, étaient réunis au Vietnam où Benoit Gallier et sa sympathique équipe ont porté haut les couleurs de la France en raflant la première place devant les Philippines, l’Italie et la Pologne !

Afin d’éviter de tomber dans le piège des produits à bas coût, l’entreprise investit dans l’innovation, la gestion du changement et la création de valeurs durables. Pour preuve ce bloc repositionnable en forme de bâtonnet glacé…

Pense-bête: n’hésitez-pas si vous avez des besoins en blocs papier repositionnable personnalisés, commercialisés sous le nom de mémor’it®, à contacter Benoit GALLIER au 02 33 37 08 33 ou Christophe ESNAULT 06 20 75 12 02 memo@jkpapier.fr

Toutes nos félicitations encore à ces membres de l’UNIIC et d’ImpriFrance.

http://jkpapier.fr/

http://www.compedit-beauregard.fr/

Félicitations à H2D Didier Mary

Notre adhèrent de Mary/Marne est en effet le premier rotativiste Hélio et Offset à être certifié ClimateCalc. Rappelons que ClimateCalc répond à toutes les directives et recommandations européennes et que l’UNIIC assure sa mise en place dans toutes les entreprises (avec des tarifs préférentiels pour ses adhérents).

Il s’agit d’un système hyper simple et adapté à nos métiers créé par l’UNIIC pour la France (et par un consortium regroupant la Belgique, le Danemark, la Finlande, la Norvège, les Pays-Bas et le Royaume-Uni), qui a été conçu pour pouvoir, dans une approche cycle de vie, estimer les émissions de CO2 générées par un imprimé. L’objectif de ce calcul est d’identifier les principales sources d’émissions afin de définir des actions de réduction pouvant être mises en place par l’acheteur d’imprimés et l’entreprise graphique. Il permet ainsi aux imprimeurs de proposer à leurs clients de mentionner l’impact carbone sur leurs imprimés et dans un second temps l’estimation réalisée permettra à l’acheteur de compenser ses émissions. Conçu exclusivement pour les imprimeurs c’est un outil peu onéreux et d’une grande simplicité d’utilisation qui aide à mettre en avant les disparités d’impact sur l’environnement liées à de nombreux facteurs, notamment géographiques permettant ainsi aux donneurs d’ordres de choisir leurs prestataires en toute connaissance de cause.

Pour en savoir plus et pour obtenir un devis contactez matthieu.prevost@uniic.org  /

 

Consommation d’encre : mais que fait la police ?

Des élèves-ingénieurs de Grenoble INP-Pagora ont étudié le volume d’encre requis par différentes polices d’écriture afin de déterminer celle qui permettrait une moindre consommation d’encre… avec des résultats intéressants tant sur le plan économique qu’environnemental. L’analyse des résultats des expériences menées à l’école permet d’établir un classement des cinq premiers couples police/taille permettant une économie d’encre tout en maintenant un confort de lecture : par ordre de popularité, Times New Roman 11, Arial 10, Century Gothic 10, Cambria 11 et Calibri 11. Toutefois, le résultat le plus pertinent révélé par ce projet concerne la différence de consommation d’encre entre une police imprimée en noir (100 %) et une police imprimée en 85 % de niveau de gris. En effet, lorsque le niveau de gris à 85 % est préféré au noir (100 %), l’encre consommée s’en trouve quasiment réduite de moitié et ce, sans que la qualité de lecture du document imprimé en soit altérée.

Lire la totalité de l’étude : Quelle police consomme le moins d’encre ?

Vous pouvez vous abonner à la newsletter La fibre de l’innovation sur le site de Grenoble INP-Pagora  http://pagora.grenoble-inp.fr/accueil/

Clic.EDIt – “Tous les voyants sont au vert”

Conçu et porté par le SNE (Syndicat National de l’Edition) et l’UNIIC, Clic.Edit (relire notre entretien) a commencé ses travaux… Ainsi les différents Groupes de travail ont-ils été lancés et les premières ébauches de descriptifs techniques d’ouvrages posées, chose dont l’association se réjouit : “Tous les voyants sont au vert. les coanimateurs se sont emparés du sujet avec motivation et dynamisme” fait savoir un membre du Bureau. De sorte à nourrir les réflexions de manière aussi large que possible, c’est Pierre Esquibet (Cabinet Kalpa), en tant que Directeur de projet, qui a pour charge de gérer les équilibres directement au sein desdits Groupes de travail et insuffler un cap au projet. L’objectif : s’assurer que toutes les voix seront représentées et entendues, pour faire de Clic.EDIt la juste synthèse des attentes collectives.

L’association travaille par ailleurs “sur la mise en place d’une solution de gestion électronique de documents et d’un espace de travail collaboratif” nous fait-on savoir, ce qui permettra, via une plateforme dédiée, de centraliser de manière sécurisée les apports “d’une centaine d’utilisateurs”.

Mais la priorité reste le recrutement de nouveaux adhérents, les Groupes de travail Clic.EDIt n’étant à ce jour pas définitivement constitués et nécessitant encore d’enrôler différents profils – dont des éditeurs – pour une efficacité optimale.

Pour prendre une part active et concrète au projet et connaître les modalités d’adhésion à Clic.EDIt, un contact : clic.edit@gmail.com