Un nouveau BTS Industries Graphiques pour 2024 en Île-de-France
Le Lycée des métiers Alfred Costes, situé à Bobigny (93) annonce l’ouverture du BTS ERPC (Etude et Réalisation d’un Projet de Communication) en apprentissage pour septembre 2024. Il assurera ainsi la continuité des formations en apprentissage en Île-de-France, après la fermeture annoncée par Gobelins.
Aurélie Journée, Proviseure du Lycée Alfred Costes, a accueilli sur place les représentants de la branche (UNIIC, partenaires sociaux, Groupe Lourmel, imprimeurs, Presse professionnelle), le Délégué à la Formation Professionnelle, conseiller de la Rectrice de l’Académie de Créteil, pour échanger autour du projet d’établissement qu’elle porte avec l’équipe enseignante : “Le BTS ERPC proposera une continuité d’enseignements pour les 144 jeunes issus des BAC professionnels que nous proposons déjà sur l’établissement (les trois BAC Pro’ de la filière, le BAC Pro’ communication, le BAC Pro’ maintenance d’équipement et le BAC pro’ systèmes numériques). Les entreprises des industries graphiques trouveront ainsi une solution concrète aux difficultés de recrutement. Si à ce jour, le Lycée est essentiellement masculin – 75 % de nos élèves sont des garçons – l’accès aux métiers des industries graphiques pour les filles figure parmi les grands chantiers que nous devons mener”.
“C’est un projet tout à fait stratégique pour la filière” appuie ainsi Richard Navez (Directeur Formation de l’UNIIC). “Nous avons un an de travail devant nous et nous devrons nous inspirer de ce qui a bien fonctionné aux Gobelins, assurer la continuité afin d’avoir toutes les chances de succès pour les jeunes et les entreprises qui seront engagés autour de ce BTS en apprentissage” souligne-t-il.
Les axes de travail en question sont déjà bien identifiés, poursuit la Proviseure Aurélie Journée. Ils feront l’objet d’une collaboration active avec la branche : “Il y a trois points sur lesquels nous devrons concentrer nos efforts. Le premier c’est la formation des enseignants, car s’ils sont parfaitement opérationnels pour des BAC Pro’, il faudra organiser une mise à niveau pour un BTS. Le second c’est l’aspect matériel. Il faudra compléter le parc machines en ateliers afin de disposer d’un plateau technique ouvert vers la formation des adultes. Enfin, il faudra travailler sur la visibilité du BTS, qu’il faudra promouvoir massivement, pour toucher plus de candidats et intéresser les entreprises” [Le BTS prévoit 12 places dès la rentrée, NDLR].
Un ensemble de points qui mobilisera des énergies collectives et solidaires, afin de mener le projet à terme et constituer un “modèle réplicable en territoires” ajoute Guillaume Trias (Président de Lourmel et membre du Bureau exécutif de l’UNIIC).
Evidemment, c’est une affaire à suivre, pour de plus amples développements dans nos colonnes…