Le challenge StudyPrint 2022 a rendu son verdict

Marion Fournier et Hugo Bouladou, élèves de 1ère année BTS de Gobelins, L’Ecole de l’image, vainqueurs de la 5ème édition du Challenge StudyPrint.

La remise du Trophée Challenge StudyPrint, organisé par Presseedtion.fr, sous le patronage de l’IDEP, Key Graphic et l’UNIIC, s’est déroulée le 9 novembre dernier au campus de Gobelins,  L’Ecole de l’image, 247 avenue Gambetta Paris 20ème, en présence de Bernard Trichot, directeur de l’IDEP, Philipe Teyssier, directeur de KEY GRAPHIC, pour ses partenaires et de Nathalie RODET, Direction de la marque, communication, fundraising, Philippe AUCLERE, manager pédagogique de la filière communication imprimée et plurimédia de Gobelins et Arnaud MASÉDA, Formateur prépresse, pour Gobelins,  L’Ecole de l’image. Et de Daniel Dussausaye, directeur de la rédaction de presseedition.fr et de David Dussausaye, directeur de David OK, chargé de l’organisation du Challenge StudyPrint.

RAPPEL DU CAHIER DES CHARGES

Les métiers de l’imprimerie et les supports imprimés sont de plus en plus victimes de campagnes de dénigrement, notamment de la part de certaines associations écologiques. Les élèves des établissements qui participent au challenge StudyPrint devaient imaginer un support pour promouvoir les métiers de l’imprimerie et les supports imprimés et mettre en avant l’écoresponsabilité des professionnels de la filière.

L’objectif du support que devaient créer les candidats

Faire la promotion de l’imprimé auprès d’un public de professionnels de la communication et des médias. Ils étaient libres de choisir la forme ainsi que le contenu et de s’associer, si nécessaire, avec la section création graphique de leur établissement ou d’un établissement extérieur. Les concurrents devaient envoyer à Pressedition.fr un prototype imprimé du support proposé et un dossier dans lequel ils décrivaient les étapes de création et le processus d’impression du support.

Afin de laisser une liberté de création aux candidats, aucun format n’était imposé.

Constitution des dossiers

Les concurrents devaient envoyer à PresseEdition un prototype du support imaginé et réaliser un dossier complet dans lequel figurait :

  • La description du support de communication imprimée qu’ils ont imaginé.
  • Le processus de création.
  • Leur démarche technique (procédé d’impression) en argumentant leur choix.
  • La liste du matériel existant dans le lycée.

Le jury composé de :

Bernard TRICHOT, directeur de l’IDEP

Philippe TEYSSIER, directeur de Key Graphic

David DUSSAUSAYE, directeur de David OK

a désigné vainqueurs du 5ème Challenge StudyPrint

Marion Fournier et Hugo Bouladou, élèves de 1ère année BTS Etudes de réalisation d’un projet de communication, option Etudes de réalisation de produits multimédia Gobelins, Ecole de l’image Enseignant référent, Arnaud Maséda.

Qui ont obtenu un total de 31 sur 40 pour l’ensemble des critères de sélection, à savoir.

  • Qualité du prototype
  • Pertinence du support
  • Présentation du dossier
  • Démarche technique (processus, procédé d’impression)

Note d’intention de Marion Fournier et Hugo Bouladou

Pour le challenge StudyPrint, nous avons décidé de réaliser un jeu de cartes à visée ludique et éducative afin de promouvoir l’imprimé auprès des professionnels. Ce jeu est un jeu de gestion de ressources dans lequel le joueur a pour but d’améliorer son imprimerie en équilibrant temps, argent et savoir-faire à travers différents événements. Les événements choisis sont en cohérence avec les réels enjeux d’amélioration des modèles d’affaire en vigueur dans les industries graphiques comme le développement durable et les améliorations sociales.
Nous avons pris également en compte ces enjeux dans notre réalisation du support imprimé. D’une part la boîte est réalisée sans colle et d’autre part les cartes contiennent une faible surface imprimée et une seule couleur d’impression. Dans le cas d’une réalisation en grand nombre, nous veillerons à choisir des imprimeries aux normes et labellisés. Également, nous veillerons à impliquer des personnes en situations de handicap ou d’exclusion en leur confiant le façonnage de la boîte grâce aux CAT ou au ESAT. Nous aimerions aussi pouvoir réaliser ce produit avec des moyens professionnels afin de répondre un peu mieux à nos envies quant au rendu du jeu. Par exemple, faire appel à un graphiste ou utiliser la méthode de la forme de découpe pour la forme des cartes. En effet, à terme, nous aimerions pouvoir distribuer le jeu dans différentes structures des métiers de l’imprimé afin d’informer de manière ludiqu
e”.

Les Partenaires du Challenge StudyPrint

  • IDEP
  • Key Graphic Groupe Maury
  • UNIIC

Worldskills 2022 – Les finales internationales se préparent

Parce que la pandémie de Covid-19 continue de perturber sévèrement l’économie chinoise, les finales internationales des Worldskills 2022, qui devaient se dérouler à Shanghai, ont finalement nécessité une réorganisation expresse. Au gré d’un éparpillement contraint des différentes disciplines, les métiers des Arts graphiques livreront pour leur part leur verdict en Suisse, d’ici quelques jours maintenant. En pleine préparation, nous avons interrogé nos deux représentants français…

C’est à Aisey-sur-Seine (Bourgogne-Franche-Comté) que Louis Leichtnam (22 ans, région Grand Est) et Emmannuel Young (22 ans, région Sud Provence Alpes Côte d’Azur) aiguisent leur préparation, en tant que représentants français respectivement pour les catégories « Imprimerie » et « Arts graphiques & prépresse ». Tous deux auréolés d’une médaille d’Or à l’échelon national lors des finales qui se sont tenues à Lyon en janvier dernier, tous deux d’ailleurs à l’occasion de leur seconde participation après les finales caennaises de 2018, ils nourrissent légitimement des ambitions élevées pour ces épreuves internationales.

Consolider ses connaissances & travailler l’approche mentale

En choisissant comme lieu d’entraînement « La ferme de bon espoir » dans le département de la Côte d’Or – ça ne s’invente pas – le préparateur mental Lou Ken (OOMyCoach) ne s’y serait pas mieux pris s’il avait voulu multiplier les signes. « Aujourd’hui, nous sommes prêts techniquement. Ce module est là pour nous recadrer mentalement. L’objectif c’est d’être le plus motivé, stable et performant possible le jour de la compétition » précise Emmannuel Young, dans ce qui constitue à la fois un exercice métier mais aussi une épreuve à dimension sportive où les paramètres physiques et mentaux sont primordiaux. En l’occurrence, définir les bons objectifs est le premier pallier nécessaire d’une bonne préparation. « Nous savons ce que nous avons à travailler. C’est quelque chose que l’on définit avec nos coaches : on confronte nos points de vue et on tombe rapidement d’accord » tranche Louis Leichtnam. « Les marges de progrès techniques sont assez simples à identifier lorsque l’on reprend les sujets sur lesquels nous avons travaillé. Sur le plan mental, il y a beaucoup de dialogue pour voir s’il y a des fragilités. Aujourd’hui, nous savons tous les deux que nous avons toutes les compétences pour réussir dans la compétition, l’approche mentale sert surtout à optimiser la motivation et se débarrasser de nos peurs » complète, lucide, Emmannuel Young. Lorsqu’on leur demande s’ils observent et/ou connaissent leurs compétiteurs, on a très vite la confirmation que le travail de concentration mentale paie, parce qu’il n’est pas question de se décentrer de l’essentiel : « J’ai eu deux jours de formation avec une candidate suisse et un candidat allemand, donc oui, nous connaissons un peu nos adversaires. Mais si nous sommes concentrés sur eux, c’est que nous ne sommes pas assez concentrés sur nous » clarifie Louis Leichtnam. « Ce qui est intéressant, c’est que nous allons rencontrer des gens du métier venant du monde entier, c’est toujours enrichissant… Mais on prendra ce temps surtout après les résultats, quand on pourra profiter de moments plus conviviaux » confirme Emmanuel Young. Mais la question que ne manqueraient pas de se poser bien des chefs d’entreprise en proie à des difficultés de recrutement, devant deux jeunes à ce point surmotivés, est celle de leur point de vue sur la faible attractivité du secteur… « Je pense que les jeunes ne savent pas ce que c’est que d’être imprimeur. Quand je dis que je suis imprimeur, on pense que j’appuie sur un bouton et que je regarde les documents sortir. Moi-même j’ai eu envie de faire ce métier suite à une sortie dans les ateliers où l’on imprime le journal ‘Les dernières nouvelles d’Alsace’, parce que j’ai vu les machines tourner et que j’ai compris à ce moment-là ce que c’était réellement. C’était finalement presque un hasard » témoigne Louis Leichtnam, preuve que le métier n’a rien perdu de sa capacité d’enchantement. Est-ce que cela en fait pour autant des lecteurs plus attachés que la moyenne au support physique ? « On est forcément plus sensibles que la moyenne à ce qui est imprimé. Surtout Louis, parce que moi finalement je fais un métier en amont de l’impression. Malgré tout, je me projette un peu plus facilement dans les projets qui sont destinés à être imprimés que dans du 100 % numérique. J’ai besoin de ce résultat-là, d’avoir quelque chose de palpable : la récompense est encore plus grande sur un objet physique » confirme Emmanuel Young.

“On ne sort pas de sa zone de confort. On l’élargit”. Lou Ken (OOMyCoach) offre ici un extrait du travail de préparation mentale par lequel passent les compétiteurs.

Le début d’une (longue) histoire ?

Enfin, parce qu’il ne s‘agit pas là « que » d’une compétition spontanée, mais d’une étape dans parcours professionnel qui reste à écrire, on ne pouvait que les interroger sur leurs intentions de carrière…  « L’avantage de cette compétition, c’est qu’on est mis en relation avec énormément de gens, dans énormément de domaines. C’est une aubaine parce que dans nos métiers on peut être amené à travailler avec n’importe quelle entreprise qui voudrait communiquer, et qui plus est on est entourés de gens qui visent l’excellence. C’est donc beaucoup d’opportunités et un réseau potentiellement énorme. Pour ma part, je sais que j’ai la volonté d’entreprendre et la compétition peut être un tremplin pour ça ou une source d’inspiration » s’enthousiasme Emmanuel Young, qui ne s’arrête pas là. « Au-delà de la compétition en elle-même, le fait d’avoir travaillé avec des experts passionnés, ça nous a donné l’envie de transmettre. Ce qu’on a appris ici, on a envie de le transmettre à notre tour » ajoute-t-il, rejoint en cela par son compère d’équipe de France des Arts Graphiques : « On est déjà contactés par des entreprises et il est clair que l’on est ici beaucoup plus visibles. Et de la même façon, plus le temps passe, plus l’idée d’entreprendre fait son chemin. Ce n’est pourtant pas quelque chose que j’avais forcément en tête en arrivant, mais je commence à y réfléchir »  explique à son tour Louis Leichtnam, pour qui tout ça ne doit être que le début…  « Le fait de se dire que l’aventure se termine dans quelque jours, ce n’est vraiment pas possible pour moi : je vais continuer de m’investir dans ce concours et j’ai envie d’entraîner les futurs vainqueurs dans ma région pour les prochaines finales nationales en 2023 ». Comment dès lors douter de la motivation de nos deux représentants ? A ce titre, et quels que puissent être les résultats de ces finales, c’est déjà une belle partie de gagnée…

Parole d’experts – Des jeunes bien entourés
Robin Gillet (Arts graphiques & prépresse) et Dominique Gendre (imprimerie) sont à la fois des coaches, des experts métiers, mais aussi des chefs experts désignés par les représentants des autres pays participants pour assurer la bonne conduite de la compétition. Un statut à part qui les engage et rappelle combien la France est une nation respectée, voire référente, sur nos métiers. « Notre rôle est multiple : pendant la compétition, nous n’évaluerons pas les épreuves, à l’inverse des autres experts. Nous avons un rôle global de management : nous assurer de la bonne organisation de la compétition, du bon enchainement des épreuves et du respect des règles, tout en prenant en compte les particularités de chaque pays pour que chaque compétiteur ait sa chance » détaille Dominique Gendre. Une mission en forme de reconnaissance qui mériterait peut-être elle aussi sa médaille…

ENERG’IIC – Pour accompagner la relance des entreprises du secteur

C’est après avoir pris la mesure des besoins de nos adhérents qu’il nous a semblé important et indispensable de concrétiser un dispositif d’Engagement National pour une Relance Guidée des Industries de l’Impression et de la Communication.

Organisée autour de diagnostics 360°, ENRG’IIC’ vise à accompagner les entreprises du secteur dans une démarche guidée autour des sujets prioritaires qui les intéressent, voire même d’intervenir en appui des plans stratégiques qui sont déjà formalisés.

L’objectif de ce dispositif est de :

  • Recenser les forces et faiblesses des entreprises ciblées.
  • Identifier les opportunités de développement.
  • Proposer un plan d’action adapté à la situation de l’entreprise.

Le questionnaire d’entretien conçu « avec des tiroirs » sera utilisé en fonction des thématiques prioritaires pour l’entreprise.

Les experts désignés par la branche se déplaceront en entreprise pour commencer le travail d’audit. Il s’agit d’avoir un temps d’échange approfondi (mission de 3 jours par entreprise, comprenant audit, analyse, rapport) avec la direction de l’entreprise pour bien comprendre les enjeux et les opportunités qui s’offrent.

Construit et porté par l’UNIIC avec l’appui de l’OPCO et des partenaires sociaux de la CPNEFPIIG, ENRG’IIC est un dispositif de branche mis en œuvre dans les régions.

Contact :
Richard NAVEZ – richard.navez@uniic.org

Dispositif PRO-A : la promotion ou reconversion par l’alternance

La pandémie a remis en lumière la nécessité d’identifier des reconversions ou transitions possibles pour les entreprises et leurs salariés dans un contexte devenu aléatoire. L’UNIIC a conçu avec les partenaires sociaux un outil permettant d’accompagner par la voie de l’alternance les promotions, les mutations et reconversions rendues encore plus nécessaires par la transformation du paysage graphique.

Centré sur l’accompagnement des salariés en CDI dont le niveau de qualification est inférieur à la licence, il s’agit de pouvoir faciliter le recours à des formations certifiantes ou diplômantes. Une liste définie par la branche est annexée à l’accord PRO-A. Organisée en alternance, la formation d’un minimum de 150 heures associe périodes de travail en entreprise en lien avec les qualifications visées et périodes de formation théorique dispensées par un organisme de formation.

Ces formations bénéficient d’une prise en charge par l’OPCOEP sur les fonds de la professionnalisation, ce qui donne des moyens de financement nouveaux et complémentaires pour les actions de formation que l’entreprise souhaite mettre en œuvre.

Contact :
Richard NAVEZ – richard.navez@uniic.org

 

OPCO-EP

Suite à l’article paru dans la presse professionnelle concernant l’OPCO-EP, la branche professionnelle des Industries graphiques soutenue majoritairement  par son organisation patronale l’UNIIC, a souhaité apporter quelques précisions :  

S’il a bien quitté AGEFOS-Pme, Bernard Trichot reste Directeur de l’IDEP. Malgré la pandémie et ses conséquences financières nous n’avons constaté aucune défaillance dans la continuité des services de l’OPCO. La collecte, même si elle est légèrement amoindrie transitoirement, ne réduira en rien les droits des entreprises et des salariés dont l’accompagnement est assuré pour l’instant par le même réseau de proximité de qualité auquel nous voulons rendre hommage ici. Notre rattachement  à un opérateur de compétences dont le périmètre a été, pour partie, décidé par l’État n’a pas été simple : comme pour les dix autres Opco qui ont dû faire face à une nouvelle  organisation, il a fallu apprendre à se connaître pour pouvoir imposer le principe de l’unité dans la diversité et l’UNIIC a été, dès le début et reste, en première ligne pour veiller à ce que notre branche ne subisse aucune perte d’identité. Administrateur patronal, je me bats chaque jour aux côtés des administrateurs salariés pour plaider la prise en compte des spécificités liées aux métiers de l’imprimerie et de la communication avec un impact grandissant, appuyé efficacement par les syndicats salariés et patronaux. L’UNIIC travaille d’ailleurs sur les contenus d’une formation à distance adaptée à une sortie de crise des acteurs de la branche, formation qui fait partie du plan anti-crise mis en place par l’OPCO-EP pour toutes les branches de son périmètre…  À un moment où nous avons tous besoin des outils d’accompagnement de nos entreprises et de nos centres de formation, je reste avec les syndicats, tant salariés que patronaux, en état d’alerte sur le sujet afin de garantir l’offre de services qui fait de cette branche un secteur innovant en termes de formation.

René Anélot, Président des Commissions Paritaires et Administrateur OPCO-EP Collège patronal.

Mondial des Métiers : s’imprimer pour exister !

Le Mondial des Métiers fut, cette année encore, l’occasion pour les Industries Graphiques d’élaborer une vitrine attrayante et animée. Le stand de 90 m² construit par l’IDEP, avec l’appui de l’UNIIC, du SNCD, de Fespa France, de l’OPCO EP, de Grenoble INP-Pagora ainsi que des lycées et CFA de Rhône-Alpes, a ainsi accueilli de nombreux (jeunes) visiteurs, non sans manquer de les immerger dans une drôle d’expérience…

Il y a bien sûr les immanquables démonstrations effectuées sur place (prépresse, atelier de sérigraphie, animation filmbook…), un imposant carrousel de produits imprimés, mais il a aussi ce curieux igloo… Si l’on est face à lui d’emblée plutôt interrogatif, sa fonction “expérientielle” a tôt fait de se faire plus claire : de jeunes volontaires se font bander les yeux avant de rentrer dans l’igloo, où ils sont assis face à une table basse. On leur demande alors d’imaginer qu’on y a disposé différents produits : une bouteille de lait, une boite de chocolats, un catalogue etc. Le temps de stimuler leur imaginaire pour que ces derniers visualisent la scène, on leur ôte ensuite leur masque, ces derniers découvrant effectivement les produits qu’on leur avait listés… Neutres de toute impression. Des objets blancs, anonymes, dont il ne reste guère que les formes. Vient alors le moment de les laisser s’exprimer : s’attendaient-ils à ça ? Les “Non” fusent, ces derniers évoquant des choses plus colorées, mieux identifiées, plus attractives, plus “vivantes”… Plus imprimées, en somme. Et pourtant, leur rétorque-t-on : voilà ce que seraient nos objets du quotidien si les métiers de l’impression n’existaient pas. La démonstration est limpide et rappelle combien, en marge des segments en tension ont on parle beaucoup (via notamment les difficultés que subit de la Presse écrite), l’impression est partout, à la fois indispensable et protéiforme.

Une expérience ludique qui souligne l’essentiel et qui n’a pas manqué de susciter des sourires convaincus. C’est là tout le paradoxe d’une “belle vitrine” qui aura gagné à être, pendant quelques minutes, plongée dans le noir…

Santé & Sécurité l’UNIIC vous accompagne

Deux Conventions Nationales d’Objectif vous permettent de bénéficier d’aides substantielles pour réaliser vos projets en matière de Santé & Sécurité au travail.

Luttez contre les Troubles Musculo Squelettiques (TMS)

Cette aide s’adresse exclusivement aux petites et moyennes entreprises de 1 à 49 salariés en France. Elle vous permet d’acheter du matériel et/ou des équipements pour réduire les contraintes physiques en particulier lors de manutentions manuelles de charges, d’efforts répétitifs ou de postures contraignantes, mais également la réalisation de formations adaptées pour les salariés concernés.

Plafonnée à 25000 €, TMS Pros Action finance à hauteur de 50 % cet investissement hors taxes (HT) pour un minimum de 2000 € HT.

  • Etape 1 : réservation sur devis.
  • Etape 2 : Confirmation sur bon de commande.
  • Etape 3 : Versement de l’aide sur présentation de la facture.

Imprimerie de labeur: tout est dans le nom. Les manutentions manuelles sont légions dans nos entreprises alors lancez-vous, équipez-vous, l’UNIIC vous aide.

L’UNIIC vous accompagne

Ce soutien est issu d’une Convention Nationale d’Objectif transverse conclue par l’UNIIC (seule organisation représentant le labeur reconnue par la CNAM). Elle concerne le labeur mais également les autres techniques d’impression.

Mais cette Convention va plus loin puisqu’elle permet à l’ensemble de nos TPE et PME de bénéficier d’aides substantielles relatives à leurs projets en matière de santé et de sécurité au travail y compris des investissements matériel qui améliorent l’environnement de travail (machine plus silencieuse par exemple). Les formations aux premiers secours sont gratuites pour les entreprises cotisant aux AGEFOS PME CGM.

Enfin, l’UNIIC vous propose ses solutions de diagnostic et d’accompagnements pour vous aider dans le montage de vos projets.

Que demandez de plus ? Alors allez-y foncez !

Pour tout renseignement, contactez chantal.richardeau@uniic.org, Responsable Santé & Sécurité

Print’Story – Episode 59

Antoine et Serge sont ravis de se retrouver en chair et en os. Antoine était en voyage en Chine la semaine dernière et les échanges par Wechat n’étaient pas des plus simples. Après avoir partagé quelques anecdotes sur son incapacité à manger avec des baguettes et quelques souvenirs de l’atterrissage sportif du vol retour, Antoine demande à Serge des nouvelles de l’atelier et plus particulièrement du poste de massicotier, conducteur de plieuse.

Avons-nous des candidats ?

En fait, Antoine cherche depuis un moment maintenant un candidat pour conduire le massicot et la plieuse et on ne peut pas dire qu’il y ait foule… D’autant qu’il n’est franchement pas sûr de trouver quelqu’un d’aussi efficace qu’Éric, le jeune intérimaire qui était là le mois dernier.

Ça tombe bien Serge lui apprend qu’Éric est en train de passer un double CQP de massicotier et de conducteur de plieuse.

Voilà qui serait parfait, il pourrait postuler au poste à pourvoir. Mais si Antoine se félicite qu’on ait enfin trouvé un candidat pour le poste, il se demande ce qu’il peut en attendre…

Mais au fait :

Qu’est-ce qu’un CQP ?
Qu’est-ce qu’un bloc de compétences ?
Combien de CQP différents existe-t-il ?
Qui est concerné ?
Où se renseigner ?
Faut-il suivre une formation ?
Quelle reconnaissance pour son titulaire ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Nadège Ravier, en charge des CQP et Richard Navez, responsable du service Emploi, Formation & compétences de l’UNIIC – richard.navez@uniic.org

22ème MONDIAL DES MÉTIERS : une belle vitrine pour présenter les savoir-faire de la filière graphique en Auvergne-Rhône-Alpes.

119 236 visiteurs, principalement des jeunes et leurs familles sont venus pendant 4 jours à la rencontre des métiers.
L’UNIIC, FESPA France et l’IDEP ont choisi ce salon pour présenter la variété des métiers du secteur ainsi que l’offre de formation en Région.
Animé avec les 4 établissements du réseau des CFA de l’imprimerie, la SEPR, le lycée La Fayette, le lycée Etienne Mimard et Grenoble INP-PAGORA, le stand a permis de faire redécouvrir au public la variété des domaines d’application de l’imprimerie.
Ainsi, un carrousel géant était-il dressé sur le stand présentant toutes sortes d’imprimés (livre, magazine, boites, cosmétiques, sachets pour l‘agroalimentaire, électronique imprimée…). Ces exemples très concrets pour le grand public ont permis de présenter les métiers techniques qui interviennent pour leur réalisation, tout au long de la chaîne graphique.

En complément de la présence sur le stand des professionnels et des enseignants, la communication qui a eu le plus d’impact était celle faite par les jeunes en formation à nos métiers. Ils sont venus parler aux jeunes visiteurs de leurs expériences, leurs passions. Le stand a permis d’accueillir également l’imprimeur Jérémy KOOTZ (22 ans) médaillé d’or aux Olympiades des métiers qui est venu expliquer aux visiteurs son parcours, ses ambitions.
Enfin, une communication dédiée a été réalisée à cette occasion par les jeunes pour les jeunes. Ainsi, les élèves du lycée La Fayette ont-ils créé la plaquette du stand présentant les métiers, tandis que ceux de la SEPR ont réalisé les fichiers personnalisés utilisés sur l’Expresso Book Machine qui était en démonstration sur le stand. Associés aux Industries de l’Impression et de la Communication Graphique, les métiers de la sérigraphie, de l’enseigne/signalétique et de la photographie étaient également présents sous forme de réalisations de travaux d’élèves.

Un bel exemple de collaboration réussie pour valoriser nos métiers et intéresser les jeunes à en savoir plus lors des journées portes ouvertes des établissements de formation de la Région.