Willkommen, bienvenue, welcome… à la FESPA

Le salon FESPA a eu lieu du 15 au 18 juin à Berlin. Et un salon est l’occasion de faire des rencontres.

Rendez-vous sur le stand FESPA pour la première rencontre. Michel Caza nous y attendait. Il vient de publier ses mémoires et les dédicaçait. Ça ne vous dit rien ? Si je vous dis Salvador Dali, Pierre Soulages, Andy Warhol ou Victor Vasarely ? Michel Caza est sérigraphe d’art depuis plus de 50 ans et revient avec beaucoup de magie sur ses grandes collaborations artistiques qui ont par leurs exigences fait considérablement avancer la technique (trames fine, encres UV…). Un parcours exemplaire pour en savoir plus cliquez ici.

De retour de notre rencontre avec Michel Caza, au détour d’une allée, nous tombons nez à nez avec… KBA. Qu’est ce que KBA vient faire là ? à la DRUPA d’accord mais à la FESPA ? Ils sont présents sur un petit stand sans machine mais présents tout de même. « Nous sommes venus parler de carton ondulé » indique Micheal Donnert. Ils présentent l’impression directe sur carton en haut volume. Pour lui nombre d’entreprises du secteur se spécialisent et atteignent des volumes suffisants. Certes mais rappelons que Koenig & Bauer est une entreprise allemande et que cette vision est probablement très vraie… mais pour le marché allemand.

L’Ormont Imprimeur – un 70ème anniversaire rayonnant

Nichée au pied des montagnes qui lui donneront son nom, l’imprimerie L’Ormont, située à Saint-Dié-Des-Vosges, ouvrait grand ses portes aux amis, clients, partenaires, élus locaux mais aussi nombreux curieux, venus célébrer un rayonnant 70ème anniversaire.

 

“En 1947, Gaston Hesse, mon grand-père, décide de créer Les Papeteries de L’Ormont. 33 ans plus tard, Bertrand Hesse, mon père, reprend l’entreprise et décide de la transformer progressivement en imprimerie pour pérenniser l’activité. A ses débuts, il ira même jusqu’à acheter une machine offset dans une casse de la région niçoise” raconte avec amusement (et émotion) Nicolas Hesse, actuel dirigeant de l’imprimerie. “Cette nouvelle orientation lui permet de conquérir des clients prestigieux et Les papeteries de L’Ormont deviennent alors L’Ormont Imprimeur” poursuit-il, esquissant là l’histoire d’une PME (43 salariés et 5,8 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017) qui n’avait – heureusement – pas fini de changer : obtention des certifications Imprim’Vert et PEFC puis, chose beaucoup plus rare, accession à la norme de colorimétrie ISO 12647-2, en 2009. “Nous devenons ainsi la 55ème entreprise dans le monde à obtenir cette norme sélective” s’enorgueillit Nicolas Hesse, évoquant là “le Graal, tant pour l’imprimeur que pour le client”. Reprenant l’entreprise en 2010, il ne stoppe pas là la marche en avant proactive de l’imprimerie, qu’il dit posséder une “double compétence historique, avec à la fois l’impression de supports de communication (brochures, dépliants, flyers, affiches…) pour 60 % de l’activité, et la réalisation de packaging pour 40 %”.

Nicolas Hesse, Directeur de L’Ormont Imprimeur depuis 2010.

Multipliant les produits et les savoir-faire, l’extension du site est devenue inévitable en 2015 : “3 millions d’euros ont été investis pour doubler notre surface de production et acquérir de nouveaux équipements, dont une nouvelle Presse UV Heidelberg. Depuis, nous avons augmenté notre chiffre d’affaires de 20 % et ambitionnons de poursuivre sur cette lancée en développant notre offre packaging, les nouvelles technologies du numérique et en automatisant nos process” ajoute-t-il, dans la foulée de la récente acquisition – en janvier 2018 – d’une Presse numérique HP dédiée à ouvrir aux client de l’Ormont le champ de l’hyper-personnalisation.
Une volonté d’évoluer, toujours pour le mieux, qui a pour but de répondre aux mutations profondes qui traversent le secteur depuis de nombreuses années, et qui appellent à “rester jeune”, quand bien même soufflerait-on sa 70ème bougie…

“Une des spécificités de cette entreprise réside dans les efforts qu’elle met en oeuvre pour la formation de ses collaborateurs, à tous les niveaux et jusque dans les ateliers. Ils n’achètent pas seulement des machines, ils investissent dans les compétences du personnel” estime Christophe Dutap (Heidelberg)

En démonstration durant ces portes ouvertes : la presse offset Heidelberg Speedmaster XL 106, 5 couleurs + vernis, équipée de la technologie de séchage LE-UV.

En investissant dans une HP Indigo 7900 en janvier 2018 (ici présentée par Patrice Bernou, responsable développement commercial chez HP Indigo), L’Ormont Imprimeur traduit en actes sa volonté de suivre les évolutions (numériques) du métier.

Première étape du parcours pédagogique organisé par L’Ormont : les papiers, ici présentés par le distributeur Antalis.

Print’Story – Episode 47

Antoine était abonné à plusieurs hebdomadaires et il profitait généralement du week-end pour se mettre à jour dans leur lecture. Il ne trouvait malheureusement pas toujours le temps de lire tous les articles d’autant qu’il récupérait aussi quelques revues au salon Grand-Voyageur lors de ses déplacements en train. Il sélectionnait donc ceux qui l’intéressaient le plus mais avait de toute façon beaucoup de mal à les mettre au recyclage sans les avoir au moins feuilleté une fois.

C’est d’ailleurs en feuilletant l’une d’entre elles pendant un voyage en train qu’il avait été interpellé par un terme qu’il ne connaissait pas : bleisure. La lecture de l’article lui appris que le mot venait de la contraction de business qui signifie affaires et de leisure signifiant loisirs.

Antoine se souvint alors qu’il devait s’inscrire rapidement au voyage organisé par l’UNIIC pour visiter la Drupa chinoise et se dit qu’il s’agissait bien là d’un exemple de bleisure

Et il avait pris la décision d’y emmener Serge, son Chef de Fabrication. C’était une façon de le remercier pour son implication mais il souhaitait surtout que celui-ci l’aide à trouver les idées et le matériel innovant qui pourraient permettre à l’entreprise de se démarquer.

Mais au fait :
Antoine pouvait-il prétendre à une prise en charge de ces voyages et sous quelles conditions?
À qui s’adresser et comment faire ?

Lire la réponse de l’UNIIC
Réponses élaborées par Mariama BEGUITE, Responsable de la coordination administrative et pédagogique à Agefos PME-CGM

Print’Story – Episode 46

Antoine venait à peine d’entrer dans l’atelier que déjà Sarah l’interpellait :

– Bonjour Monsieur, vous êtes toujours d’accord pour embaucher mon fils au mois de juillet ?
– Bonjour Sarah. Je vous ai déjà répondu : ce n’est pas parce que je l’ai pris l’année dernière que c’est automatique ! Il faut que je voie les besoins cet été et aussi peut-être partager avec vos collègues s’il y a d’autres demandes…
– Je comprends mais ça m’arrangerait bien plutôt que de prendre des intérimaires d’autant que son chef était content de lui l’année dernière.
– Je vais voir tout ça et vous tiendrai au courant d’ici une quinzaine.

Arrivé à son bureau, Antoine ressortit le dossier de demandes de stages et celui des emplois saisonniers. Il prenait souvent des enfants du personnel selon les besoins mais il devait, bien évidemment, les rémunérer au SMIC. Aussi se demandait-il s’il ne serait pas plus judicieux de prendre des stagiaires qui connaissaient déjà le métier, ce qui lui permettrait peut-être, tout en leur assurant un complément de formation, d’économiser un peu de salaire…

Le hic c’est que toutes ces demandes de stages ne tombaient pas pendant l’été…

Il allait interroger l’UNIIC pour voir ce qu’il était possible de faire.

Mais au fait :
Quelles sont les conditions d’embauche pour les jobs d’été ?
Comment les rémunérer ?
Et pour les stages ? Quelles modalités et quelles gratifications ?

Lire la réponse de l’UNIIC
Réponses élaborées par Iris DELLOYE, Responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

C’était mieux avant… Hommage au télégramme

PETIT BLEU MORT STOP CONDOLÉANCES STOP

Ce n’est pas ce qu’il générait en consommation de papier mais plutôt le symbole que nous regretterons… Saluons en tout cas une belle résistance face à internet et aux réseaux (dits…) sociaux : après la mort du Minitel en 2012 le service des télégrammes a cessé de fonctionner le 30 avril dernier. Lancé en 1879 en France c’est en 1844 que le célèbre Samuel Morse envoie le premier télégramme. Nous avons choisi deux citations de circonstance pour rendre hommage au télégramme :

  • Une affiche doit être un télégramme adressé à l’esprit. Un conseil du célèbre affichiste nancéien Paul Colin qui garde tout son sens aujourd’hui face à la profusion des messages publicitaires…
  • Le téléphone sera utilisé pour informer les gens qu’un télégramme a été envoyé. Nul mieux que son inventeur, Graham Bell, ne pouvait prédire la fulgurante ascension du téléphone (avec ou sans fil…).

Ci-dessous le premier télégramme transmanche « sans fil » entre Marconi et Branly, le 29 mars 1899 :

Enfin voici le dernier télégramme envoyé le 30 avril à 23h59 :

STOP!

Print’Story – Episode 45

Dans la foulée des réponses de l’UNIIC concernant le made in France et la Frenchprint, Antoine avait repensé, avec l’aide du service PAO, les visuels de communication de son imprimerie.
Et cela avait été l’occasion de se reposer les bonnes questions quant à la signature des imprimés ainsi qu’aux mentions obligatoires à y faire figurer pour être en règle avec la législation en vigueur.
Bien sûr, quand le client confie la prestation de création et de mise en pages au service PAO de l’imprimerie, celui-ci pense systématiquement à intégrer au document les mentions obligatoires.
Par contre les fichiers fournis par les clients sont très souvent exempts de toute indication, à commencer par le nom de l’imprimeur… Et la plupart du temps, lorsqu’il s’agit d’une agence ou d’une plate-forme, il est impossible de l’obliger à préciser ces mentions de base pourtant obligatoires !

Mais au fait :
Quelles sont les obligations de signature et pour quels documents ?
Quels sont les risques encourus en cas d’infraction ?
Qui est responsable : le donneur d’ordre ou l’imprimeur ?

Lire la réponse de l’UNIIC
Réponses élaborées par Iris DELLOYE, Responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

All In Print, les inscriptions sont ouvertes !

Les inscriptions sont ouvertes !

Connue comme la “Fenêtre orientale de l’industrie mondiale de l’imprimerie”, cette Drupa chinoise sera l’occasion de faire le point depuis la dernière Drupa. C’est qu’il s’en est passé des choses en Europe : robotisation, intelligence artificielle, fusions de constructeurs historiques, disparition de fournisseurs, évolutions technologiques, améliorations des vitesses et des process, nouvelles techniques… Pendant ce temps, les constructeurs asiatiques ne se sont pas endormis et même si leurs percées sur nos marchés restent timides, l’intention est là au travers de la mise en place d’importateurs et de clients “tests” sur notre territoire et en Europe. Avec un argument de taille : le prix ! Le mieux est donc d’aller voir sur place et de comparer : ils seront tous là, les constructeurs asiatiques mais aussi ceux du monde entier, pour permettre de repérer les dernières innovations adaptées aux besoins des entreprises et à leurs moyens.

Alors prenez une longueur d’avance : réservez dès aujourd’hui !

Les places étant limitées les inscriptions seront honorées par ordre d’arrivée.

Téléchargez le programme All In Print

Téléchargez le bulletin d’inscription Shanghai 2018

En partenariat avec :

 

Mai 68 : Sous les pavés… la sérigraphie

Une exposition à l’école des Beaux Arts de Paris fait renaître l’iconographie de mai 68. 50 ans après promenons-nous dans l’Atelier populaire qui a vu naître plus de 600 affiches en quelques semaines.

Le 8 mai à l’initiative des élèves architectes, un comité de grève se constitue à l’école des Beaux Arts. Certains artistes du salon de la jeune peinture rejoignent les étudiants. Et le 14 mai 1968, ils impriment une première affiches en lithographie. Gérard Fromanger, averti de la présence d’une presse litho à l’étage, tire 30 exemplaires de l’affiche UUU (Usine. Université. Union.)

Fromanger souhaite vendre les affiches au profit des étudiants. Mais les manifestants en décident autrement et se saisissent des affiches pour les placarder sur les murs. Il ne s’agit plus de tirage d’art, le nouvel objectif est de communiquer. Qu’à cela ne tienne, Rougemont revient des New-York et connaît la sérigraphie. Il croise Eric Seydoux, jeune sérigraphe de “Paris Art”. Et le soir même est tiré cet emblématique poing levé.

Les à-plats de couleurs de la sérigraphie font vibrer la créativité des artistes et des étudiants. “La technique a imposé son moyen d’expression” dit Eric Seydoux. “On est 200 devant lui et on trouve ça magique, miraculeux.” raconte Gérard Fromanger. L’effet est immédiat, l’efficacité est redoutable. L’atelier Populaire devient une vraie ruche. Le soir même, 4 ateliers de sérigraphie sont montés.

Un cadre, une racle, de l’encre, des fins de bobine de papier journal pour le support et des cordes à linge pour le séchage. “la simplicité et la rapidité de fonctionnement ont un rôle important. Ceux et celles qui sont là peuvent tous s’y mettre” précise Eric Seydoux. Bientôt des délégations venues des usines, des universités, des lycées viennent présenter leur lutte et réclamer des affiches. Et l’Atelier Populaire prodigue information et conseils pour l’ouverture d’autres ateliers. Après une activité intense, l’Atelier ferme ses portes le 27 juin à 5 heures. Mais prévenu par un policier, amateur d’art, des dispositions ont pu être prises et une dernière affiche sera réalisée au siège du PSU: La police s’affiche aux Beaux-Arts, les Beaux-Arts affichent dans la rue.

Les Beaux-Arts affichent… L’exposition Images en lutte a lieu jusqu’au 20 mai 2018 aux Beaux-Arts de Paris.

UNIIC’COLOR

Alors que de nombreux imprimeurs européens travaillent conformément aux normes de qualification du processus de travail et de la qualité du produit fini, la France est à la traîne… Et notamment en matière de standardisation colorimétrique.

C’est pourquoi l’UNIIC propose sa solution collective baptisée UNIIC’COLOR : un accompagnement professionnel, une prise en charge à 70 % et un reste à charge minimum doivent permettre aux imprimeurs français de rejoindre le peloton de tête des imprimeurs européens en matière de colorimétrie.

Pour être éligible à notre offre vous devez être une TPE ou une PME et être à jour de vos contributions au Fonds de Développement. Et si vous êtes adhèrent de l’UNIIC vous bénéficiez d’une remise spéciale.
Le but d’UNIIC’COLOR est de vous accompagner dans votre démarche de standardisation colorimétrique en 3 étapes :

• établir un diagnostic après audit ;
• permettre la mise en place d’une standardisation conforme à la norme ISO 12647-2 (pour le procédé offset) ;
• faire attester de sa validité auprès des organismes certificateurs si l’entreprise souhaite relever de la certification.

Nous avons choisi une équipe pilotée par le Meilleur Ouvrier de France “Technicien de plateforme prépresse” 2015, doublé d’un expert certifié UGRA qui accompagne les entreprises pour l’obtention de la certification PSO, en la personne de Christophe Villar, Directeur de Projet chez Graphic Audit Consulting.

Vous êtes intéressé ? Contactez-nous :

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