Print’Story – Episode 51

C’est en saluant Carla sur sa machine ce matin-là qu’Antoine eut un doute : ne serait-elle pas enceinte ?

Suite au départ d’un conducteur il y a deux mois et aux problèmes d’heures supplémentaires, Antoine avait embauché cette conductrice offset. Ce n’était pas courant de recevoir des candidatures féminines pour ce poste mais les références et l’expérience de Carla ne laissaient aucun doute quant à ses capacités.

Par le passé il avait déjà embauché une conductrice sur une machine petit format et elle avait été excellente jusqu’à son départ pour l’autre bout de la France.

Lors de l’entretien d’embauche de Carla en qualité de conductrice machine, Antoine lui avait demandé si elle était enceinte, l’exposition aux produits toxiques, notamment les solvants, étant dangereuse pour le fœtus. Joséphine lui avait alors répondu négativement.

Il tombait encore une fois de haut !

Après réflexion il se demanda si, dans la mesure où sa période d’essai n’est pas encore expirée (il a eu l’intelligence de la renouveler), il pouvait mettre fin au contrat de Carla au motif que celle-ci lui a menti et met sa santé en danger…?

Mais au fait :
Quelles informations l’employeur peut-il légitimement demander lors d’un entretien d’embauche ?
Peut-on reprocher à une salariée d’avoir menti sur son statut de femme enceinte ?
Est-il possible légalement de rompre la période d’essai d’une femme enceinte ?
Quelles sont les conséquences si Antoine décide de rompre la période d’essai ?
Quelles sont les obligations de l’employeur envers cette salariée enceinte ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en 3ème année de droit à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC . Elle a travaillé sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS, responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

Print’Story – Episode 50

Même si cela lui coutait humainement car Céline était une figure de l’imprimerie et aussi un lien entre la gouvernance de son père et la sienne, Antoine avait l’impression de bien s’en sortir avec cette rupture conventionnelle.

Jamais il n’aurait imaginé qu’au sein de son entreprise une personne qui avait toute sa confiance puisse déraper au point de se mettre tout un atelier à dos…

Mais il était aussi heureux que Céline ait choisi la voie amiable, en quelque sorte un mea culpa qui l’honorait, plutôt que s’arc bouter sur des positions difficiles à gérer et déstabilisatrices pour le personnel.

Tout allait donc (presque) pour le mieux dans le meilleur des mondes, quand, deux jours après avoir demandé la rupture conventionnelle, Céline vint présenter à Antoine un tableau  répertoriant une centaine d’heures supplémentaires qu’elle disait avoir accomplies et dont elle entendait obtenir le paiement.

C’était trop beau, il pensait rompre aisément ce contrat de travail et voilà que Céline lui opposait des heures supplémentaires dont il n’avait absolument pas connaissance !

Mais au fait :
La conclusion de la rupture conventionnelle est-elle possible lorsqu’un différend oppose les parties ?

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Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en 3ème année de droit à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC . Elle a travaillé sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS, responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

Atelier créatif – embellir vos documents

Cloître Imprimeur était dans les locaux de l’UNIIC pour un atelier à la fois pédagogique et quasi-exhaustif sur les procédés de sublimation, finition et de façonnage.

Au programme : vernis, pelliculages, encres spéciales, gaufrage, marquage, dorure, découpes, micro-perforations, pliages, reliures… Une avalanche de possibilités présentées et illustrées avec soin, sans jamais oublier de pointer du doigt les erreurs à éviter, les associations de procédés malheureuses ou les défauts d’optimisation (des coûts, notamment).

Pendant trois heures d’un atelier pensé pour stimuler la créativité et permettre d’échanger autour d’exemples abondants, Anne-Emmanuelle Crivelli (animatrice) avait à cœur de présenter « 1001 idées pour embellir vos documents ». Promesse tenue, même si un éventail de possibilités techniques n’exempte jamais d’un travail en amont qui vise à marier au mieux le fond et la forme…

 

Parce qu’un client informé est un client heureux, depuis 2008, l’entreprise propose “les ateliers Cloître”:

  • Print différent ou les atouts de l’offset numérique
  • L’imprimé connecté, engagez vos clients avec la réalité augmentée
  • Les finitions et façonnages
  • Les pièges à éviter lors de la conception de fichiers destinés à l’impression

Des thématiques clairement destinées aux prescripteurs d’imprimé et si en augmentant leurs connaissances des arts graphiques les prescripteurs devenaient de vrais ambassadeurs ?

Pour plus d’information sur les prochaines sessions consultez le programme complet.

Print’Story – Episode 49

C’était son père qui avait fait passer cadre Céline depuis maintenant 20 ans. Exemple type de la façonnière partie du bas de l’échelle elle avait toujours été un atout considérable pour l’entreprise, ne comptant pas ses heures tout en accomplissant ses missions consciencieusement. Elle était de plus douée d’un sens de l’organisation hors du commun, savait jongler avec les plannings tout en impliquant la petite équipe dont elle était naturellement devenue responsable.

Comme son père Antoine n’avait qu’à se louer de ses services aussi quand Marie et Marc, deux salariés sous les ordres de Céline, demandèrent à son assistante Cathy qu’il les reçoive ensemble sans passer par les DP il se posa beaucoup de questions…

Après les avoir écouté tous les deux Antoine cru tomber de l’armoire : Marc lui avoua   « se forcer à venir travailler chaque jour » et Marie quant à elle considérait que travailler avec Céline « nuit à sa santé mentale ! ».

Antoine n’y croyait pas mais pourtant il dû se rendre à l’évidence : après les avoir interrogé discrètement, tous les autres salariés du service confirmèrent les agissements parfois odieux de Céline. Après avoir réuni les DP Sarah lui appris qu’ils avaient reçu quelques plaintes mais qu’avec eux Céline était très sympa et qu’ils avaient voulu temporiser…

Tout alla alors très vite : Céline, voyant sa place dans l’entreprise compromise, décida de prendre les devants et demanda à Antoine la conclusion d’une rupture conventionnelle.

Antoine accueilli cette demande avec soulagement, il n’aurait pas à la licencier !

Mais au fait :
L’employeur peut-il refuser une rupture conventionnelle demandée par son salarié ?
Quelle est la procédure à suivre dans le cadre d’une rupture conventionnelle ?
Quelles sont les indemnités que l’employeur verse à l’occasion d’une rupture conventionnelle ?
Le salarié peut-il bénéficier des allocations Pôle emploi ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en 3ème année de droit à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC . Elle a travaillé sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS, responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

ALERTE INONDATIONS – L’UNIIC mobilise ses services

En cette période difficile pour certains de ses adhérents, et plus largement pour les imprimeurs touchés par les inondations, l’UNIIC souhaite leur rappeler qu’elle mobilise ses services pour les aider dans la mise en œuvre de leurs contrats multirisques et pour la mise en place des solutions adéquates par rapport aux éventuelles mesures de chômage partiel qui seraient nécessaires.

Au sein des territoires touchés, et avec l’aide de ses Délégations Régionales Multisectorielles, l’UNIIC mettra en place les cellules d’entraide nécessaires comme elle l’a toujours fait en cas de crise, afin de recenser, quantifier et qualifier les préjudices subis pour accélérer les rapports avec les experts.

L’UNIIC vous assistera également le cas échéant dans la mise en place d’un éventuel PCA (Plan de Continuité d’Activité) en organisant la sous-traitance.

Si vous êtes concerné n’hésitez pas à contacter Matthieu Prévost à l’UNIIC au 01 44 08 64 37.

Print’Story – Episode 48

Serge était très content d’accompagner Antoine en Chine au salon All in Print et il lui avait demandé s’il était possible que son épouse l’accompagne et aussi d’en profiter pour rester un peu plus longtemps, à ses frais bien sûr, tout en prenant quelques jours de congés pour découvrir un peu plus en profondeur ce pays qu’il ne connaissait pas.

Comme Serge avait beaucoup de congés en retard Antoine n’avait pas formulé  d’objections d’autant qu’il avait lui aussi prévu de faire une surprise à sa femme en l’inscrivant au voyage. Il avait déjà organisé la garde des enfants avec ses beaux-parents et tout était calé car l’Uniic proposait une formule all inclusive.

Il avait évoqué le sujet avec son expert-comptable qui était un fervent adepte de la Chine et l’avait sillonnée dans tous les sens.

Au-delà des aspects touristiques du pays, celui-ci avait attiré l’attention d’Antoine sur la nécessité de clarifier la partie professionnelle  du déplacement de la partie loisirs : le bleisure était certes devenu monnaie courante pour motiver le personnel dans les entreprises mais il  valait mieux tout prévoir et notamment s’assurer que tous les risques étaient couverts…

Mais au fait :
Quelle est la situation d’un salarié en déplacement à l’étranger notamment en dehors des activités et horaires mentionnés dans la formule du « bleisure » ?
Que se passerait-il en cas d’accident lors d’une sortie privée dans un bar, un night-club… ?
Quelles dispositions prendre ?

Pour lire les réponses de l’UNIIC, rendez-vous dans la rubrique dédiée.

Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en 3ème année de droit à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC . Elle a travaillé sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS, responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

COGEPRINT : Imprimeur dans l’âme

Le 1er juin dernier l’UNIIC Tour réunissait les professionnels des industries de la communication au CARTIF à Tours.

 

Un événement voulu et accompagné par Sébastien Lemaire, Président de l’UNIIC Centre-Val de Loire. Un Président de région et impliqué dynamique et impliqué comme il l’est au bureau exécutif de l’UNIIC. Sébastien Lemaire nous recevait donc au CARTIF comme il nous avait reçu quelques temps auparavant pour visiter la PME qu’il dirige : COGEPRINT.

 

Suivez le guide…

Fondé en 1986, COGEPRINT est spécialisée dans la fabrication de chèques bancaires et plus particulièrement sur le marché de la lettre chèque. Le marché est porteur jusqu’au début des années 2000, puis les offres numériques (ou les paiements digitaux) passent par là et le marché du chèque enregistre une baisse constante de 5 à 10 % par an. Quand Sébastien Lemaire (ancien cadre de COGEPRINT) reprend la société en 2006 avec trois autres anciens cadres, SE DIVERSIFIER devient essentiel…

La diversification de COGEPRINT a pris 10 ans, rien de moins ! Le temps en fait de faire une nouvelle proposition à ses clients historiques comme à ses prospects. En 2006, la lettre chèque représentait encore 80% de l’activité ; en 2018, c’est moins de 50% de la production.

Les clients demandent aux industriels de devenir des prestataires de services. Paradoxal ? Peut-être mais il a fallu le devenir quand même. Réduire les volumes, intégrer de nouveaux services allant jusqu’à la dématérialisation. Le client se positionne, charge à COGEPRINT d’apporter la « boîte à outils ».


Mais attention COGEPRINT est toujours imprimeur, est avant tout imprimeur. Et c’est justement en s’appuyant sur son cœur de métier que l’entreprise a su proposer des services complets, une offre globale. A l’impression s’ajoutent l’édition, le routage et les « offres multicanal ».


Et partant de son expérience, Sébastien Lemaire est à l’origine de l’étude réalisée par IPSOS : Zéro papier : mythes et réalités présentée lors de l’UNIIC Tour. Il est plutôt bien placé, vous ne trouvez pas ?

 

L’Uniic’Tour continue de fédérer

Dernière étape en date de l’Uniic’Tour, c’est au CARTIF de Tours que différentes problématiques ont été abordées et discutées, en présence de plus de 80 professionnels réunis pour l’occasion. Des problématiques relatives à la fois aux mythes & réalités du “Zéro papier” (cf. l’étude Ipsos que nous déclinons régulièrement sur le terrain), aux impacts du RGPD sur les professionnels de la communication, au poids de la communication imprimée dans les dépenses des annonceurs et dans le parcours d’information des consommateurs en Région Centre Val de Loire (en partenariat avec France Pub), ou encore à la (bonne) santé de la Presse territoriale via la présentation de l’étude signée Cap’Com “Ni print, ni web, bien au contraire”.

Retour en images sur un événement qui a mobilisé plus de 80 professionnels de la région Centre. Lire la suite