Première presse nanographique Landa en France !

Après l’imprimeur de packaging Edelmann Group en Allemagne, qui a été le premier site en Europe à accueillir une presse Landa S10 B1 et Route 1 Print (prononcer Route One Print), premier imprimeur britannique à installer une presse Landa S10P, c‘est le groupe Prenant, adhérent de l’UNIIC, qui ouvre le bal avec lui aussi une S10P.

Venez rencontrer en avant-première lors de notre Congrès Laurent Prenant et Philippe Vanheste : ils vous dévoileront les spécificités techniques de ce beau jouet ! Vous découvrirez également toute la gamme Landa et ses produits imprimés tout en échangeant avec le Vice-Président de Landa et son représentant pour la France. Et surtout vous pourrez rencontrer tous les autres constructeurs présents dont la fiabilité n’est plus à démontrer et qui n’ont pas dit leur dernier mot !

Quo Vadis réinvente ses agendas

Moins austère et plus personnalisable que jamais, l’agenda papier doit, selon Quo Vadis, miser sur ses atouts séduction. Une évidence, alors que les outils numériques – smartphones en tête – voient les applications destinées à gérer votre emploi du temps s’imposer chaque jour un peu plus, au détriment des formats papier d’antan… Mais ce ne sont justement pas ces agendas “d’un autre temps” que Quo Vadis met en avant, leur préférant des itérations résolument modernes, personnalisables et foncièrement attrayantes. Les influences sont revendiquées, à l’image des “bullet journals” popularisés sur Instagram, qui sont en vérité moins pratico-pratiques que véritablement charmants.

Destiné aux “esprits créatifs”, l’agenda papier hérité du life journal soigne ses couvertures et vous laisse carte blanche…

“Le numérique est infaillible mais il n’apporte pas la dimension émotionnelle du papier” confirmait ainsi Jérôme Nusse (Président des éditions Quo Vadis, groupe Exacompta Clairefontaine) au journal “Les Echos” (voir l’article). Cependant consciente que le numérique grappille des parts de marché de façon continue, la marque se positionnera aussi sur ce segment, tout en gardant cette volonté de proposer quelque chose de plus esthétique et personnalisable qu’une application lambda. Parce qu’on ne renie jamais tout à fait ses racines papier, surtout lorsqu’elles nous ont inculqué la culture du Beau…

Droits voisins : une urgence pour la Presse

En pleine bataille législative pour la réforme européenne du droit d’auteur, nous avons tenu à partager la tribune « Droits voisins : une question de vie ou de mort » signée de Sammy Ketz, Directeur du bureau de l’AFP à Bagdad, Prix Bayeux-Calvados des correspondants de guerre 2003, Prix Albert Londres 1988.

Entre autres passages particulièrement éclairants, ladite tribune rappelle que “les médias qui produisent les contenus et qui envoient leurs journalistes risquer leur vie pour assurer une information fiable, pluraliste et complète, pour un coût de plus en plus élevé, ne sont pas ceux qui en tirent les bénéfices. Ce sont des plateformes qui se servent sans payer”. Une situation d’autant plus folle que “Facebook a réalisé un bénéfice en 2017 de 16 milliards de dollars et Google de 12,7 milliards dollars”, préemptant au passage une part de plus en plus gigantesque des revenus publicitaires, au détriment même des producteurs de contenus… N’oublions pas que ce sont sont encore majoritairement les journaux print qui produisent l’essentiel de l’information (même si le succès de Médiapart est une exception notable), supportant les coûts qu’un tel travail suppose. De fait, on ne sera pas surpris de lire le Canard Enchaîné “opiner du bec et applaudir des deux palmes” en évoquant la tribune en question en ses pages, soulignant que “l’onéreux lobbying de Google et Facebook a réussi à faire croire aux parlementaires européens que défendre la liberté de la Presse, c’était la fin de la gratuité sur Internet”. Un mensonge en forme de menace, dont on ne peut que souhaiter qu’il apparaisse pour ce qu’il est : un mensonge, précisément.

Voir la vidéo : Offensive de grands reporters européens contre les GAFA

Paragon serein face à la disparition annoncée du ticket de métro

Fort d’une offre à la fois complémentaire et variée (bulletins de jeux & loterie, documents sécurisés et/ou spécialisés dans les secteurs de la santé, de l’hôtellerie, de la finance, de l’automobile, des télécoms, de l’habitat social…), l’imprimeur Paragon semble paré à toutes les évolutions, y compris celles qui affectent jusqu’au cœur de son activité. Fabricant historique de tickets de métro – Paragon fabrique ceux du métro parisien depuis plus de 100 ans ! – l’entreprise doit en effet aujourd’hui faire face à l’émergence du titre de transport dématérialisé dit “sans contact”. L’idée consiste à remplacer les tickets à usage unique par des cartes rechargeables, voire par votre smartphone ou votre carte bancaire, pour de possibles paiements immédiats. Un programme voté par Ile-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité organisatrice des transports, prévoit ainsi pour 2021 la disparition du ticket de métro traditionnel, au grand dam (notamment) des collectionneurs et autres nostalgiques. Déjà expérimentée localement, la mise en circulation effective des premières cartes rechargeables “sans contact” se fera courant 2019.

Autrefois poinçonnés en station, les tickets de métro parisiens ne seront magnétisés qu’à partir de 1969.

Comme le précise un article du Parisien, Paragon détient non moins de 70 % du marché mondial du ticket de transport, de Mexico à New York en passant par Le Caire, ce qui oblige bien évidemment l’entreprise à anticiper sa (quasi) disparition progressive, avec une sérénité qui force le respect :  “En avril dernier, trois de nos principaux clients, le Stif (NDLR : syndicat des transports d’Ile-de-France), le métro de New York et les trains anglais (National Express, NDLR) ont annoncé coup sur coup qu’ils abandonneraient d’ici quelques années le billet papier pour passer au sans contact” relève pourtant Bertrand Brault, directeurs des ventes et du marketing. La raison d’un tel flegme ? Paragon a eu le bon sens de se positionner lui-même sur la technologie “sans contact”, précisant même que cette part de leur activité avait, en 2016, “déjà dépassé celle des billets magnétiques”.

Reste probablement maintenant à s’assurer que les évolutions à venir – coûteuses à mettre en place – assureront leur principale mission : simplifier la vie des usagers, faute de quoi, le ticket de métro traditionnel sera plus regretté que jamais…

 

Disparition de Pierre Zwiller

Président honoraire de la DIM AURA, Auvergne Rhône-Alpes (et anciennement Président du Groupement de l’Imprimerie et de la Communication Graphique de la Région Auvergne, GICGRA), mais également Pupille de la Nation, Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques, Juste parmi les Nations, et Éclaireur de France du Groupe Jacques Cartier (Paris), Pierre Zwiller est décédé à l’âge de 92 ans.

Fortement impliqué dans les questions de formation professionnelle au sein des industries graphiques, très engagé dans la vie syndicale et initiateur de divers événements culturels et promotionnels en région, Pierre Zwiller était animé d’une passion inaltérable pour les métiers de l’impression, dont il avait compris qu’ils devaient sans cesse anticiper leurs prochaines évolutions, pour faire prospérer un savoir-faire historique.

Nous perdons une figure forte des Industries Graphiques, mais également un homme dont la bonté et le courage ont déjà fait l’objet d’hommages et de reconnaissances mérités. Le 10 décembre 2007, au lycée professionnel Vercingétorix de Romagnat (63) était notamment remise la médaille des Justes parmi les Nations décernée par Yad Vashem à Pierre Zwiller et Georgette Zwiller, sa mère honorée à titre posthume, pour avoir sauvé des juifs durant les heures sombres de l’occupation. Alors qu’une rue porte leur nom à Cournon d’Auvergne, près de Clermont-Ferrand, rappelons-nous l’engagement sans faille d’un homme inspirant, qui aura jusqu’au bout tenu à porter nos métiers dans ce qu’ils ont de meilleur.

Nos condoléances vont bien évidemment à sa famille, ses proches, amis et nombreux (ex) collaborateurs.

CirclePrinters (ex. Quebecor), le retour !

Circle Media Group, propriétaire de CirclePrinters annonce ce jour la finalisation du rachat de CPI.

Le premier opérateur du livre noir en Europe passe donc sous contrôle néerlandais.

CPI a CA de 360 000 000 €, 2,500 employés et 16 sites de production répartis sur 5 pays (France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, et République Tchèque). L’entreprise produit 400 000 000 de livres par an et son histoire remonte à 1713. De son côté, Circle Media Group compte 2,700 employés et un chiffre d’affaire de 550 000 000 €. Avec ce rachat le groupe comptera désormais 26 sites de production dans 10 pays européens, 135 presses dont 29 sont numériques et dépassera le million de tonnes de papier par an.

Lisez l’intégralité du communiqué de presse.

Culture Papier en deuil

Nous apprenons ce jour avec stupeur la disparition d’Alain Kouck, Président d’Editis et de Culture Papier, à l’âge de 72 ans.
Passé par le groupe Hachette avant d’être nommé Directeur général adjoint de Vivendi Universal Publishing (devenu Editis) en 2001, il accédera à la Présidence du groupe un an plus tard, en 2002. Membre du Bureau du Syndicat National de l’Edition et du Conseil d’administration du Cercle de la Librairie, Vice-Président de l’International Publishers Association entre 2010 et 2012, mais encore Chevalier dans l’ordre national de la Légion d’Honneur et membre du Conseil d’administration du Forum d’Avignon depuis sa création, Alain Kouck est à créditer d’un parcours professionnel d’exception, témoin d’une passion inaltérable pour les métiers des Arts Graphiques, qu’il n’aura jamais cessé de porter. En succédant en 2016 à Laurent de Gaulle à la Présidence de Culture Papier, il s’était attaché à donner une dimension collective et fédératrice à son action, avec une volonté et une implication toujours intactes.

L’UNIIC adresse ses plus sincères condoléances à sa famille, ses proches, amis et nombreux collaborateurs.

L’Ormont Imprimeur – un 70ème anniversaire rayonnant

Nichée au pied des montagnes qui lui donneront son nom, l’imprimerie L’Ormont, située à Saint-Dié-Des-Vosges, ouvrait grand ses portes aux amis, clients, partenaires, élus locaux mais aussi nombreux curieux, venus célébrer un rayonnant 70ème anniversaire.

 

“En 1947, Gaston Hesse, mon grand-père, décide de créer Les Papeteries de L’Ormont. 33 ans plus tard, Bertrand Hesse, mon père, reprend l’entreprise et décide de la transformer progressivement en imprimerie pour pérenniser l’activité. A ses débuts, il ira même jusqu’à acheter une machine offset dans une casse de la région niçoise” raconte avec amusement (et émotion) Nicolas Hesse, actuel dirigeant de l’imprimerie. “Cette nouvelle orientation lui permet de conquérir des clients prestigieux et Les papeteries de L’Ormont deviennent alors L’Ormont Imprimeur” poursuit-il, esquissant là l’histoire d’une PME (43 salariés et 5,8 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2017) qui n’avait – heureusement – pas fini de changer : obtention des certifications Imprim’Vert et PEFC puis, chose beaucoup plus rare, accession à la norme de colorimétrie ISO 12647-2, en 2009. “Nous devenons ainsi la 55ème entreprise dans le monde à obtenir cette norme sélective” s’enorgueillit Nicolas Hesse, évoquant là “le Graal, tant pour l’imprimeur que pour le client”. Reprenant l’entreprise en 2010, il ne stoppe pas là la marche en avant proactive de l’imprimerie, qu’il dit posséder une “double compétence historique, avec à la fois l’impression de supports de communication (brochures, dépliants, flyers, affiches…) pour 60 % de l’activité, et la réalisation de packaging pour 40 %”.

Nicolas Hesse, Directeur de L’Ormont Imprimeur depuis 2010.

Multipliant les produits et les savoir-faire, l’extension du site est devenue inévitable en 2015 : “3 millions d’euros ont été investis pour doubler notre surface de production et acquérir de nouveaux équipements, dont une nouvelle Presse UV Heidelberg. Depuis, nous avons augmenté notre chiffre d’affaires de 20 % et ambitionnons de poursuivre sur cette lancée en développant notre offre packaging, les nouvelles technologies du numérique et en automatisant nos process” ajoute-t-il, dans la foulée de la récente acquisition – en janvier 2018 – d’une Presse numérique HP dédiée à ouvrir aux client de l’Ormont le champ de l’hyper-personnalisation.
Une volonté d’évoluer, toujours pour le mieux, qui a pour but de répondre aux mutations profondes qui traversent le secteur depuis de nombreuses années, et qui appellent à “rester jeune”, quand bien même soufflerait-on sa 70ème bougie…

“Une des spécificités de cette entreprise réside dans les efforts qu’elle met en oeuvre pour la formation de ses collaborateurs, à tous les niveaux et jusque dans les ateliers. Ils n’achètent pas seulement des machines, ils investissent dans les compétences du personnel” estime Christophe Dutap (Heidelberg)

En démonstration durant ces portes ouvertes : la presse offset Heidelberg Speedmaster XL 106, 5 couleurs + vernis, équipée de la technologie de séchage LE-UV.

En investissant dans une HP Indigo 7900 en janvier 2018 (ici présentée par Patrice Bernou, responsable développement commercial chez HP Indigo), L’Ormont Imprimeur traduit en actes sa volonté de suivre les évolutions (numériques) du métier.

Première étape du parcours pédagogique organisé par L’Ormont : les papiers, ici présentés par le distributeur Antalis.

La Frenchprint – Valorisons nos savoir-faire

Initialement créée par l’UNIIC et l’IDEP à l’occasion de la Drupa 2016 pour présenter tout ce qui contribue à l’excellence et à la spécificité de l’Imprimerie française, pour la valoriser, mettre en avant ses atouts et lui donner une visibilité internationale, la Frenchprint réunit des initiatives d’excellence afin de mettre en avant les imprimeurs français et leurs partenaires au travers de leurs pratiques vertueuses et assène un message simple : Imprimez en France !

Sujet notamment d’un épisode Print’Story, le label made in France ne peut pas être utilisé n’importe comment et est soumis à certaines obligations, souvent incompatibles avec les imprimés pour lesquels papier et consommables représentent souvent plus de 50 % de la valeur du produit fini.

C’est pourquoi nous avons développé pour la profession le logo la Frenchprint avec deux baseline différentes :

– Une baseline promotionnelle Imprimez en France ! pour votre communication vers les donneurs d’ordres, le grand public, vos prospects, vos pieds de mails, documents… : à télécharger ici

– Une baseline  informative Imprimé en France pour signifier que le document concerné a été imprimé en France (même si le papier, les encres… sont d’origine étrangère) et valoriser ainsi votre production : à télécharger ici

Notez que le logo et la marque sont déposés mais que leur utilisation est autorisée à toute la profession et à ses partenaires dans la limite du respect de la législation en vigueur et de l’esprit de la Frenchprint.

Les Stars de Caractère : les adhérents de l’UNIIC à l’honneur

Toutes nos félicitations à Denis Jacqueline, fondateur et président du Groupe FIROPA, qui a reçu le prix de l’Entrepreneur : c’est bien le moins pour ce gestionnaire aux 21 imprimeries, chacune étant une référence dans son domaine.

Nos félicitations vont également à Stéphane DECOMBAT,  président de l’Imprimerie éponyme, pour son prix de l’Investisseur : avec une croissance en forte  hausse tous les ans depuis 6 ans, grâce notamment à des investissements soutenus, cette distinction est largement méritée.

Et pour finir comment ne pas être sensible aux remerciements du jeune Jérémy KOOTZ, meilleur jeune imprimeur du monde (excusez du peu…), qui a souligné l’aide de l’UNIIC, partenaire-organisateur des Olympiades des Métiers graphiques. Depuis la création de cet événement mondial l’UNIIC apporte son soutien et son aide aux jeunes porteurs de l’excellence française. Nous nous faisons le porte-parole de toute la profession pour le féliciter chaleureusement.

Découvrez les détails du classement et les autres lauréats dans Caractère du mois de décembre qui vient de sortir.