Groupe Prenant, la différence comme atout

Comme Laurent Prenant, Président du groupe éponyme, ne manque jamais de le rappeler : “Tout le monde peut proposer des prix bas dans un contexte d’absence de stratégie de développement de l’entreprise. Moins nombreux sont ceux qui risquent l’innovation, l’investissement et la différenciation technologique”. Plus qu’une formule, c’est là une vision d’entreprise que se sont appropriées toutes les forces vives d’un projet qui embarque aujourd’hui 700 collaborateurs sur 4 sites : Impression rotative, impression feuille, façonnage & routage, personnalisation, logistique, gestion de données et web-to-print, sont autant de solutions que le Groupe Prenant a su développer, tout particulièrement ces dix dernières années, alors que le groupe affiche près de 60 ans d’existence.

Porté par une forte stratégie de croissance externe, marquée notamment par le rachat ambitieux, en 2008, du site de l’Imprimerie Nationale basé à Choisy-Le-Roi (94), pour y établir Diamant Graphic, spécialisé dans “l’imprimé rare & précieux”, ou encore l’acquisition de CFI Technologies (solutions de Data-management/Éditique/Routage) à Lisses dans le 91, le Groupe Prenant s’est attaché à construire une offre cohérente et complémentaire, en accord avec une philosophie qui refuse l’attentisme.

Petit tour du propriétaire en vidéo :

Note : Diam (ex-filiale de routage du groupe La Redoute) et Taylormail (ex-3 Suisses), sont devenues une seule et même entité : Kallisté, basée à Tourcoing (59).

Au lendemain de l’annonce de l’intégration d’une Presse Landa sur le site de Choisy-Le-Roi (une première en France), c’est cette même volonté, selon les termes de Philippe Vanheste (Directeur Marketing), de “transformer l’entreprise”, qui voit le Groupe Prenant poursuivre une stratégie de renforcement/pérennisation par le haut. “Nous nous sommes beaucoup développés par de la croissance externe, mais aujourd’hui nous changeons de braquet : c’est l’innovation qui sera le moteur de la transformation digitale de l’entreprise” confirme-t-il, insistant également sur l’importance de conjuguer modernité et transmission. “Nous sommes engagés, sous l’impulsion de l’UNIIC, dans un plan de formation qui doit pouvoir être déclinable et partagé. L’idée, ce serait par exemple d’accueillir une classe pendant une année complète, directement au cœur d’une imprimerie et sans qu’il s’agisse d’alternance, pour reconnecter les jeunes générations à ces milieux qu’ils appréhendent souvent trop tard”.

Un volontarisme qui a mené le Groupe Prenant à la tête d’un CA de plus de 80 millions d’euros et qui les voit désormais probablement hantés par cette seule question : quel prochain défi relever ?