Echanges autour des nouvelles dispositions de la Loi Travail – UNIIC Grand-Ouest

Imprimeurs adhérents mais aussi non-adhérents de Bretagne et Pays de la Loire, notez-le : Iris Delloye, responsable du service juridique et social de l’UNIIC, viendra à votre rencontre les 12 et 13 février prochains ; elle sera à Angers  le lundi 12 au matin, à Nantes l’après-midi, à Hennebont le mardi 13 matin pour terminer par Rennes l’après-midi. Ces moments d’échanges avec les chefs d’entreprises et responsables RH seront autant d’occasions de dialoguer avec vous et de vous présenter les nouvelles réglementations sur le Droit du Travail, ce qui change et va changer pour notre branche.

Découvrez tous les détails en cliquant ici : Atlantic’Ouest Tour 2018

L’UNIIC Auvergne-Rhône-Alpes vous donne rendez-vous au Mondial des Métiers

EUREXPO LYON du 1er au 4 Février 2018 – stand D16

L’UNIIC Auvergne-Rhône-Alpes sera présente au MONDIAL DES MÉTIERS et animera le stand des métiers de l’imprimerie, la sérigraphie, le façonnage et le routage, la communication graphique, l’enseigne, la photographie, en partenariat avec FESPA France, l’IDEP, IMPRIM’VERT et les établissements de formation de la Région : SEPR de Lyon, Lycée Lafayette de Clermont-Ferrand, lycée Etienne MIMARD de Saint Etienne et Grenoble INP-Pagora.

Plusieurs animations (concours photo, prise de vue en direct, impression sur l’Espresso Book Machine, production d’enseignes, carrousel des produits imprimés…), seront organisées pour accueillir le public.

Nous recevrons également samedi 03/02/2018 Jérémy KOOTZ imprimeur, Médaillé d’or International aux Olympiades des métiers.

Print’Story – Episode 30

Le départ prématuré d’Étienne avait contraint Antoine à accepter la demande de Serge, le chef d’atelier, de faire réaliser des heures supplémentaires les samedis.
Il faisait confiance à Serge pour gérer au mieux la répartition des heures supplémentaires en fonction des nécessités de l’entreprise et des disponibilités de chacun.
Et maintenant, au moment de signer les virements de salaires, il se demandait combien d’heures avaient pu faire certains conducteurs pour arriver à de tels émoluments…
Il demanda à Claude, son comptable, de venir dans son bureau :

– Expliquez-moi comment Paul et André ont un tel salaire ce mois-ci ? Je veux bien qu’ils aient fait des heures sup mais quand même !
– Je me doutais que ça vous interpellerait mais le problème c’est que Paul faisait déjà une HS tous les jours depuis le début du mois pour compenser l’équipe perdue suite au départ d’Étienne ; tout comme André qui lui en plus n’était pas disponible un samedi et est venu travailler un dimanche, donc c’est plus cher. À force ça fait des sommes importantes sans parler des RC. Et Serge a dû venir le dimanche en question pour qu’André ne soit pas seul à l’imprimerie…
– Mais à aucun moment Serge n’est venu vous en parler ?
– Si mais en même temps il m’a dit qu’il n’avait pas le choix pour livrer les clients à l’heure alors que vouliez-vous que je lui dise… ?
– Bon sang vous auriez pu m’en parler tout de même, on aurait peut-être réussi à sous-traiter ou négocier certains délais !
– Je pensais que vous étiez au courant…
– Bon, je vais essayer de ne pas m’énerver : la prochaine fois vous m’en parlez sinon ça ira mal ; maintenant, avant que je ne signe les virements, assurez-vous que les heures sont majorées correctement et donnez-moi le détail. Toute peine mérite salaire je sais bien mais il y a des limites…
– J’ai bien tenté de payer à 25 % les 4 premières heures mais les DP m’ont soutenu qu’il fallait les payer à 33 % car c’était comme ça depuis toujours…
– Je sais par un confrère pour lequel l’UNIIC est intervenu qu’il y a des interprétations possibles. Contactez-les et profitez-en pour voir comment on pourrait trouver un accord avec les DP pour que chacun s’y retrouve.
– D’accord, dès que j’ai les réponses je reviens vous voir. Ça devrait aller vite avec l’UNIIC…

Mais au fait :

Actuellement que dit la Convention collective sur les majorations des heures supplémentaires ?
Existe-t-il une jurisprudence qui précise l’interprétation des articles concernés ?
Est-il possible, et si oui, comment élaborer un accord d’entreprise permettant de moduler les horaires et la rémunération des HS ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Print’Story – Episode 29

Après avoir validé la liste des cadeaux, Antoine l’avait transmise à Cathy pour passer les commandes et préparer les envois.

Il avait mis en copie Claude son comptable pour qu’il soit au courant, lequel comptable venait de lui signaler à nouveau qu’il fallait faire quelque chose pour se mettre en conformité dans le traitement des fichiers…

En effet l’application légale de la Réglementation Générale sur la Protection des Données (RGPD) était fixée au mois de mai 2018  et le moins qu’on puisse dire c’est que tant pour les fichiers de personnalisation que ceux destinés aux routeurs, ceux destinés à la gestion du  personnel et aux paies ou encore les fichiers clients à destination commerciale, Antoine n’était pas certain d’employer les bonnes pratiques.

Certes sur les conseils et avec l’aide de l’UNIIC, il avait bien fait les déclarations à la CNIL mais il est vrai qu’il avait été alerté aussi sur cette nouvelle RGPD et son comptable avait raison de le rappeler à l’ordre…

Finalement, comme il ne pouvait pas tout faire il décida de lui confier la tâche de mettre l’entreprise en conformité sur ce sujet.

Aussitôt investi de cette nouvelle mission, Claude entreprit de faire l’inventaire des fichiers internes et ceux provenant de l’extérieur et aussi de lister quelles personnes les exploitaient et pour quels services.

Cela fait, il se trouva fort dépourvu…

Mais au fait :

Les entreprises sont-elles toutes concernées quelle que soit leur taille ?

Quel est le but de cette nouvelle réglementation ?

Quelles sont les obligations à respecter ?

Comment la mettre en place dans votre imprimerie ?

Qui peut vous aider ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Nathalie Phan Place, Déléguée Générale du SNCD – nplace@sncd.org 
L’IDICG et le SNCD vous proposent une formation sur ce sujet : Fondamentaux et mise en oeuvre du GDPR
N’hésitez pas à contacter Chantal Richardeau, Responsable HSE à l’UNIIC – chantal.richardeau@uniic.org

Print’Story – Episode 28

Bientôt Noël et la fin de l’année : Cathy avait donc, comme tous les ans, mis dans le parapheur la dernière liste des cadeaux-clients et aussi celle des nouveaux. Avec, en regard, le CA qui permettait à Antoine de déterminer l’importance du cadeau et aussi, le cas échéant, l’avis du commercial attitré.

Son père n’avait jamais voulu déroger à cette « tradition » et Antoine l’avait poursuivie tout en en réduisant ostensiblement la valeur. Elle était loin l’époque où son père emmenait certains « gros » clients en voyage : il faut dire que les relations commerciales avaient bien évolué et que la pression mise sur les prix par la clientèle incitait moins à la générosité… Il n’empêche que la majorité d’entre eux y était sensible et qu’Antoine prenait du plaisir depuis qu’il avait décidé de les « personnaliser » en fonction des goûts de chacune et chacun.

C’était un travail important de sa part et de celle de ses commerciaux, mais il avait vraiment eu le mérite de les obliger à parler d’autres choses que de business avec la majorité de leurs clientes et clients et de leur montrer qu’on s’intéressait à eux. Antoine s’était ainsi constitué un fichier clients détaillé avec les hobbies, la situation familiale, les enfants, les dates de naissance, les adresses personnelles…

À certaines occasions importantes, cela lui permettait de faire des cadeaux tout au long de l’année. Il avait ainsi envoyé dernièrement à un de ses bons clients des entrées pour Disneyland à l’occasion du cinquième anniversaire de ses jumeaux.

Bénéficiant de loges dans une salle de spectacles de la région, il les invitait aussi régulièrement avec leurs conjoint(e)s et cela était très « fidélisant ».

Certains ne voulaient rien recevoir sur leur lieu de travail, préférant le réceptionner à leur domicile, d’autres mettaient tout en commun dans leur entreprise pour le partager avec leurs collègues et enfin certaines sociétés avaient fait passer des notes interdisant aux fournisseurs d’offrir des cadeaux et à leurs salariés de les accepter.

À tout cela il fallait ajouter les invitations au restaurant et l’ensemble représentait un petit budget…

Il en profitait pour commander un petit cadeau à destination de chaque membre de son personnel qu’il remettait lors d’un repas de Noël se tenant dans les ateliers de l’imprimerie.

Mais au fait :

Y a-t-il un montant maximum à respecter pour les cadeaux d’affaires ?

Faut-il prendre en compte toutes les « petites attentions » de l’année ?

Quelles sont les contraintes pour les bénéficiaires ?

Est-il possible de récupérer la TVA ?

Et pour les cadeaux ou avantages aux salariés ?

Lire la réponse de l’UNIIC
Réponses élaborées par Claudine Florange, Juriste en Droit Social
à l’UNIIC – claudine.florange@uniic.org

 

Deuxième édition du Challenge StudyPrint

PresseEdition.fr lance la deuxième édition du  Challenge StudyPrint, un concours pour les élèves des Ecoles et formations en imprimerie

PresseEdition.fr, le site d’actualités des médias, de l’édition, de la communication et de la communication imprimée, lance la deuxième édition du  Challenge StudyPrint, un concours pour les élèves des Ecoles et formations en imprimerie, placé sous le haut patronage de l’UNIIC.

Ses objectifs : Valoriser la qualité de l’enseignement, la communication imprimée, le talent des élèves des écoles et apporter son aide sous forme de travaux à une association caritative : après l’association Laurette Fugain, c’est la Fédération Française des Associations de Chiens guides d’aveugles (FFAC), qui bénéficiera des travaux imprimés par les élèves de l’établissement lauréat*

Les élèves et l’établissement vainqueurs du Challenge StudyPrint imprimeront au profit de Fédération Française des Associations de Chiens guides d’aveugles FFAC, 1 flyer et  1 marque page.

Un jury de professionnels* des médias, de l’édition, de la communication se réunira à Paris fin  mai 2018 pour élire les lauréats. Proclamation des résultats en juin 2018.

  • Rappel : les Lauréats 2017 :

1er Prix Lycée professionnel Coëtlogon, à Rennes

Les élèves du Lycée qui ont participé au ChallengeStudyPrint by PresseEdition

La classe de Terminale RPIP (Réalisation de produits imprimés et plurimédia, option productions graphiques) :

Nolwenn BATEL, Laurelenn BAZOGE, Ludivine BERNARD, Grégory BILLARD, Mathias BLANCHET, Lucas CHEVALIER, Tanguy CHOPINEAU, Antoine CROSNIER, Marius DANON, Enerik DECLERCK, Noémie DENIS, Marie DOLAIS, Loreleï FOURAGE, Miguel GOURDEL, Solen HENRY, Guillaume LE REST, Jeremi LERAT, Adao MATOS, Télémaque MENDES-SEFERIADES, Jean-Baptiste SAULNIER, Camille TIREL-GELLA, Alexandre TIZON, Etienne TURPIN et Hugo WIESNIEWSKA

La classe de Terminale RPIP (Réalisation de produits imprimés et plurimédia, option productions imprimées) :

Tony CHRETIEN, stefen DUAULT, Gianni GILI, Emmanuelle GOISSET, Emilie GRONDIN, Ferdi KUYRUK, Alexandre LANGLOIS, Mélissa LEON, Esthérina LORCY, Riwan MAHO, Mathis MARTIN, Maxime MEAR, Agathe MESSINA, Alexis MOREAUX, Antoine PRIOUL, Valentin RICHOUX, Hugo TABARIN, Kevin TCHIZINGA et  Andy VERGOS

Leurs enseignants :

Laurence COJEAN Laurence et Romin BANDON

2e Prix Ex-aequo

Lycée Edouard Branly, Châtellerault

Les professeurs :

  • Alexia RIBEIRO GOMES
  • Karine RICHARD
  • Aline RENARD

Les élèves :

  • Estelle NAUDIN Estelle : Terminale Production Graphique
  • Quentin DUMAS Quentin : Terminale Production Graphique
  • Raphaël RAMOS-HERMOSO Raphaël : Terminale Production imprimée
  • Dylan MARCOTTE : Terminale Production imprimée

2e Prix Ex-aequo

Lycée Gutenberg, Illkirch

6 élèves de terminale BAC PRO RPIP TIG2

  • Oriane EHRHARD [PG] + Laurent RAMIN [PI]
  • Anaïs FERREZ [PG] + Angie HIMMEL [PI]
  • Zoé BOTIN GROSJEAN [PG] + Lucile SAENGER [PI]
  • Référent principal Hervé Jarnoux (enseignant productions imprimées imprimeur)
  • Référent secondaire Bettina Muller (enseignant productions graphiques >prépresse)
  • Référent concours Magalie Gaschy (professeure-documentaliste)

** Le Jury 2017

  • Dominique AYMARD, Directeur des productions industrielles

MONDADORI

  • Christian BAZAUD, Responsable des productions

GROUPE KORYO

  • Gérard COCHELIN, Directeur technique SAPPI
  • Stéphane DESPREZ, Graphiste indépendant

Association LAURETTE FUGAIN

  • Jean-François Farkas, Responsable Academy & Support Central National – Academy & LCC Support Manager | Agfa Graphics France

Philippe FIOL, Président du SIPG

  • Eric GANDY, Responsable des éditions

Groupe INFOPROMOTIONS

  • Joël HUGONNET

PDG, ADDIT/PUBLI RELAIS

  • Jean-Marc LEBRETON, Consultant Livres
  • Daniel LELONG, Ancien responsable technique IN
  • Pascal LENOIR, Président de la CCFI

Directeur de la production, Groupe GALLIMARD

  • Nicolas PERRIER, Directeur de la fabrication

GROUPE EYROLLES

  • Gilles PELTIER

Responsable du développement et des relations avec les régions pour l’UNIIC, Directeur de l’IDICG

  • Frédéric sauzé, directeur de fabrication, groupe HACHETTE LIVRE

 

Responsable du projet :

David Dussausaye, Chef de rubriques de PresseEdition.fr

0143372010

Print’Story – Episode 27

Jocelyne, retraitée depuis moins d’un an, était en train d’arpenter les ateliers pour saluer ses anciens collègues.

Le caractère paternaliste de l’entreprise faisait que beaucoup de retraités revenaient régulièrement voir le personnel et avaient du mal à couper les ponts. Si son père n’y trouvait rien à redire, Antoine, sans leur interdire totalement l’accès de l’imprimerie, avait dû mettre un frein à ces visites qui distrayaient l’attention des salariés.

Et surtout, certains d’entre eux, même s’ils étaient encore de bon conseil, n’hésitaient pas à donner un petit coup de main à leurs ex-collègues, ce qui n’aurait pas été sans poser problème en cas de contrôle ou d’accident. Antoine le savait et ne voulait pas prendre ce risque.

Antoine décida d’aller la saluer :

  • Bonjour Jocelyne, finalement vous vous ennuyez à la maison… ?
  • Bonjour Monsieur, non pas vraiment mais vous savez ici ça a été aussi un peu ma maison pendant plus de 30 ans…
  • Vous ne regrettez pas tout de même ?
  • Je regrette surtout que ma retraite soit si faible…
  • Finalement vous étiez bien payée ici… ?
  • Au temps où on faisait beaucoup d’heures supplémentaires oui ! D’ailleurs quand je vois le travail que font des intérimaires qui ont bien du mal je voulais vous redire ma proposition de revenir occasionnellement pour les « coups de bourre » ou les travaux un peu spécifiques : ça arrondirait mes fins de mois et pour vous ce serait plus performant.  Nous en avions parlé le jour de mon départ en retraite, souvenez-vous. J’ai une amie qui fait ça chez son ancien employeur et qui passe par une agence d’intérim. C’est plus souple pour elle et son patron.

Pour l’instant il avait toujours préféré utiliser du personnel intérimaire ou confier certains travaux manuels à un Esat proche mais les résultats n’étaient pas toujours à la hauteur de ses attentes et il se demandait finalement si la solution n’était pas là…

Il hésitait cependant car il avait des doutes sur la légalité de l’opération et surtout ne connaissait pas bien les contraintes liées à une telle « réembauche ».

  • Je vais y réfléchir Jocelyne et je vous appellerai pour en reparler. En attendant ne trainez pas trop dans les ateliers…

Mais au fait :

Quelles sont les conditions à respecter en matière de délai pour reprendre une ancienne salariée fraîchement retraitée et cela est-il possible ?

Quelles sont les règles en matière de cotisations sociales en cas de cumul emploi/retraite ?

Quel contrat et statut privilégier et pour quel temps de travail minimum ou maximum ?

Faut-il privilégier les missions d’intérim ?

Lire la réponse de l’UNIIC
Réponses élaborées par Iris DELLOYE, Responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

 

Print’Story – Episode 26

Cette semaine du handicap était tellement médiatisée qu’Antoine fut bien obligé de se poser la question : où en était-il à ce jour dans le quota imposé par la loi ?

Depuis qu’Henri, un conducteur de plieuse, était parti en retraite il y a deux ans, il n’avait pas réembauché de personne handicapée. Henri avait un handicap auditif ce qui ne l’empêchait pas de faire très correctement son travail et chacun savait qu’il fallait lui parler en face s’il voulait une réponse.

Antoine aurait aimé trouver son alter ego pour le remplacer mais il n’avait pas pris le temps de contacter les organismes spécialisés et avait paré au plus pressé en embauchant un jeune en contrat de qualification. Cathy, son assistante, avait bien attiré à plusieurs reprises son attention sur le cas de Paul, un opérateur CTP qui claudiquait légèrement, mais celui-ci avait toujours répondu que c’était son problème et qu’il n’était pas tenu de fournir d’explications ni une quelconque attestation. Et pourtant tous étaient persuadés qu’il était considéré comme porteur d’un léger handicap.

Antoine avait donné des consignes pour continuer à utiliser les services des Centres d’Aide par le Travail pour l’entretien des espaces verts notamment mais aussi pour des travaux manuels de façonnage, car cela entrait dans le quota obligatoire et minorait les pénalités éventuelles pensait-il…

Il savait bien que la loi allait changer prochainement mais il demanda à son comptable de faire un point avec l’UNIIC.

Mais au fait :

Quelles sont les entreprises concernées par l’embauche des handicapés ?

Quelles sont les proportions à respecter par rapport à l’effectif ?

Quelles sont les pénalités encourues ?

Est-il possible de compenser en utilisant les services des CAT ?

Un employeur peut-il exiger d’un salarié qu’il déclare son handicap ?

Lire la réponse de l’UNIIC
Réponses élaborées par Claudine Florange, Juriste en Droit Social à l’UNIIC – claudine.florange@uniic.org

Print’Story – Episode 25

Antoine avait finalement décidé de ne pas valider la période d’essai de Natacha, sa nouvelle deviseuse. Non pas qu’elle ne soit pas compétente professionnellement parlant mais elle avait de gros problèmes relationnels tant avec les clients qu’avec les commerciaux et le personnel de l’entreprise. Malgré plusieurs remarques rien ne s’était arrangé, bien au contraire, et il ne voulait pas prendre le risque de se retrouver dans l’obligation de la licencier d’ici quelques mois.  Il n’avait pas détecté cette « instabilité » lors de son embauche mais il se disait que cela risquait d’être bien pire après lorsqu’elle serait embauchée définitivement.

Il avait déjà anticipé pour la remplacer et la personne pressentie, une femme également, était issue d’une imprimerie importante située à 500 km, et souhaitait venir dans la région suite à la mutation de son concubin. Comme elle travaillait sur le même logiciel de GPAO depuis plus de cinq ans et que son entreprise actuelle traitait le même genre de travaux, l’intégration serait rapide et la prise de poste immédiate.

Au niveau salaire ses exigences étaient raisonnables. Le seul problème était qu’elle ne pouvait pas encore fixer la date précise à laquelle elle serait disponible étant tributaire de celle de son concubin, dont l’affectation n’était pas encore calée précisément. Elle souhaitait donc, dans un premier temps, une promesse d’embauche, ce qui lui permettrait de démissionner sans risque le moment venu et aussi de trouver plus facilement un appartement dans la région.

Les postulants avec de l’expérience n’étant pas légion, Antoine ne se voyait pas lui refuser cette promesse d’embauche d’autant que n’ayant pas de date d’entrée précise il ne pouvait pas lui établir un contrat de travail définitif.

Malgré tout il n’était pas à l’aise avec cette procédure…

Mais au fait :

Quelle différence entre promesse d’embauche et contrat de travail ?

Comment distingue-t-on l’offre de contrat de travail de la promesse unilatérale de contrat de travail ?

Quels sont les risques et dans quels pièges ne pas tomber ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Iris DELLOYE, Responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

Print’Story – Episode 24

Patricia, qu’il avait reçue quelques jours auparavant, était revenue à la charge pour son augmentation mais en plus lui avait demandé s’il serait possible de travailler depuis son domicile un jour par semaine.

L’objectif pour elle était de lui permettre de faire des économies en restant à la maison le mercredi afin de pouvoir éviter de faire garder son fils de 7 ans. C’était bien de l’avouer mais Antoine avait du coup des doutes sur l’efficacité de Patricia confrontée à ses obligations professionnelles et familiales, même si comme elle le soutenait, son fils à la maison était capable de s’occuper tout seul et n’aurait besoin d’elle que pour le déjeuner…

Elle lui avait aussi vendu le fait qu’elle ne serait pas contrainte par les horaires et que s’il fallait terminer un job tard cela ne lui poserait pas de souci sans parler bien sûr d’heures supplémentaires et qu’il y avait toujours le téléphone pour communiquer.

Antoine était suffisamment ouvert d’esprit pour comprendre ses impératifs et reconnaitre que les fonctions d’une opératrice PAO pouvaient s’effectuer, pourquoi pas, à distance mais il ne voyait pas ce que cela apportait à l’entreprise ?

Il devrait tout de même conserver son poste de travail,  la réactivité du service s’en trouverait amoindrie, il faudrait investir dans un Mac portable et il se demandait si les transmissions des fichiers depuis le domicile de Patricia seraient assez performantes…

Antoine avait bien envie de botter en touche et de lui accorder une augmentation qui compenserait les frais de garde afin d’en sortir. Mais tout de même il hésitait sur la réponse à apporter même si la demande n’avait pas été formulée officiellement par écrit.

Mais au fait :

Quelles sont les conditions de mise en œuvre du télétravail ?

Dans quelle mesure peut-il refuser à un salarié le bénéfice du télétravail ?

Peut-il accorder le bénéfice du télétravail à certains salariés et le refuser à d’autres ?

L’employeur peut-il imposer le télétravail aux salariés ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Iris DELLOYE, Responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org