Print’Story – Episode 33

Après avoir pris connaissance des réponses de l’UNIIC concernant le port des EPI, Antoine avait décidé de mettre le sujet à l’ordre du jour de la prochaine réunion de DP et de voir avec eux comment sensibiliser les récalcitrants : il avait aujourd’hui plutôt besoin de personnel que l’inverse et il ne se voyait pas licencier un salarié au prétexte qu’il refusait de mettre ses bouchons d’oreilles…

Il voulait aussi, avant cette première réunion de l’année et à l’approche des nouvelles élections des représentants du personnel, remettre à plat les modalités et obligations par rapport aux nouvelles ordonnances Macron. Avec ses 37 salariés il ne savait plus exactement quelle organisation adopter et quelle formule retenir afin de perdre le moins de temps possible en réunions.

Mais au fait :

Quels changements depuis les ordonnances Macron ?

À partir de quelle taille une entreprise est-elle concernée ?

Quels délais pour appliquer les nouvelles mesures ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Papier-carton au contact des aliments : c’est possible !

Les papiers & cartons sont largement utilisés dans la composition de matériaux et objets destinés à entrer au contact des denrées alimentaires. La mise sur le marché de ces derniers impose aux industriels de répondre à diverses exigences réglementaires.

Le CTP organise le 31 mai 2018 à Grenoble, une “journée technique” (dont voici le programme détaillé) pour vous apporter des réponses aux questions suivantes :

  • Quelles sont les exigences et obligations pour les industriels et comment y répondre ?
  • Quels sont les sujets d’actualité ?
  • Quelles innovations du CTP pour vos produits de demain ?

Imprimeurs, papetiers, transformateurs, fournisseurs de produits et d’équipements, personnel de R&D ou production, sont invités à venir échanger avec les experts et intervenants du CTP, découvrir les laboratoires, les travaux de R&D et partager leurs expériences.

Conférences avec traduction simultanée Français et Anglais

Pour confirmer votre participation, retournez le bulletin ci-joint avant le 29 janvier pour profiter du tarif réduit (vous avez jusqu’au 28 février si vous êtes adhèrent de l’UNIIC) à l’attention de Malou.Caillat@webCTP.com

Ligne Directe : +33 (0) 4 76 15 40 69 / www.webCTP.com

Print’Story – Episode 32

Cela faisait quelques jours qu’Antoine n’avait pas pris le temps de lire le compte-rendu succinct qu’il avait exigé que son chef d’ateliers, Serge, lui fasse quotidiennement par mail et il s’en voulait…

Il ne regrettait absolument pas d’avoir mis en place cette procédure car il arrivait de moins en moins à assister aux réunions de planning ou de fabrication depuis qu’il avait repris une partie de la clientèle. Cela lui permettait d’être au courant des petits problèmes de l’entreprise, mais aussi quelquefois d’être alertés sur des manquements plus graves.

Et là, en déroulant les trois derniers mails, il s’aperçut qu’un problème récurrent apparaissait : plusieurs ouvriers de l’atelier de finition ne portaient pas leurs chaussures de sécurité malgré les rappels de Serge.

Toutes les excuses étaient bonnes : « j’ai un problème de pieds », « je les ai oubliées à la maison », « je ne les supporte pas »…

Et pourtant Antoine ne les achetait pas au rabais et ce sont les DP qui les choisissaient avec Cathy.

Il avait déjà dû intervenir quelques mois auparavant concernant le port des bouchons d’oreilles et il commençait vraiment à en avoir assez !

Il se demandait quelle serait sa responsabilité si un de ses salariés se blessait accidentellement ou s’il avait un contrôle de l’inspection du travail… ?

 

Mais au fait :

Quels pouvoirs a le Chef d’Entreprise pour obliger au port des EPI ?

Quelles sont les sanctions possibles envers les salariés ?

Que risque le chef d’entreprise en cas d’accident ?

Lire la réponse de l’UNIIC
Réponses élaborées par
Chantal Richardeau, Responsable HSE à l’UNIIC, chantal.richardeau@uniic.org

Taxe Apprentissage 2018 : apportez votre soutien aux centres de formation du secteur

Rappel : Versement avant le 1er Mars 

Les réformes successives de la taxe d’apprentissage ont renforcé les missions des conseils régionaux dans le financement et l’équipement des établissements de formation. En ayant plus d’établissements à financer, les régions cherchent à récupérer les contributions issues des secteurs professionnels, notamment les “fonds libres” de taxe d’apprentissage non affectés.

Nous devons être particulièrement vigilants à ce que les fonds issus de la profession retournent aux établissements qui préparent les jeunes à vos métiers.

Rappelons en effet que la Taxe d’Apprentissage est la seule contribution obligatoire dont le chef d’entreprise peut choisir le bénéficiaire.

Ainsi, au moment de remplir le bordereau de collecte Taxe d’Apprentissage d’AGEFOS PME CGM, nous attirons votre attention sur la nécessité d’indiquer au bas de page 1 du formulaire, dans l’encadré C, les noms des établissements de formation bénéficiaires de tout ou partie de votre contribution apprentissage.

Les bordereaux de Taxe d’apprentissage sont à télécharger sur cette page. (Colonne de droite “DOCUMENTATION / LIENS”)

 

Si vous avez un doute, n’hésitez pas à contacter Corinne MANTOT, votre référent “apprentissage” au 06 81 46 82 06 ou par mail  richard.navez@uniic.org

> Téléchargez la liste des CFA PARTENAIRES SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE <

Print’Story – Episode 31

Au travers de ces problèmes d’heures supplémentaires, Antoine se rendait bien compte qu’il manquerait de conducteurs offset dans un proche avenir.

Il se souvenait avoir vu passer dans le courrier les bordereaux pour la collecte de la taxe d’apprentissage et il se demandait s’il ne serait pas judicieux de reprendre un ou deux apprentis en prévision. Il demanda à Cathy de faire venir Claude et Serge un instant dans son bureau pour en parler :

  • Je pense qu’il faut que nous reprenions un, voire deux apprentis pour compenser le départ d’Étienne mais aussi ceux à venir. On ne pourra pas jongler éternellement avec les HS ni même en allongeant les horaires.
  • Je suis d’accord avec vous dit Serge, en plus ça nous apporterait de la souplesse pendant les congés ou les absences mais avant qu’ils soient opérationnels il y en a pour un moment… Et n’oublions pas que si on veut s’en occuper sérieusement c’est une perte de temps au début…
  • Je sais mais il faut bien commencer par là si on veut faire du prévisionnel. En même temps rien n’empêche de  chercher un conducteur. D’ailleurs Cathy doit avoir quelques candidatures spontanées sous le coude, je vais lui demander qu’elle nous ressorte les plus récentes. Claude, vous pouvez contacter le CFA et leur demander de nous envoyer des candidats s’ils en ont ?
  • Pas de problème, je m’en occupe et je vais essayer aussi de trouver les nouvelles conditions car je crois que ça a évolué dernièrement. À propos, il faudra me dire à qui verser les fonds libres cette année ?
  • Je vais voir ça mais je crois que l’UNIIC a donné des consignes à ce sujet.

Mais au fait :

Comment faire pour recruter un apprenti ?

Quelles sont les formalités et démarches à effectuer ?

Quelles aides financières pour l’employeur ?

Quels sont les taux de rémunérations ?

Pourquoi verser sa Taxe d’Apprentissage à AGEFOS PME-CGM ?

Lire la réponse de l’UNIIC
Réponses élaborées par Corinne MANTOT, Chargée de mission apprentissage à l’IDEP, c.mantot@com-idep.fr et Richard NAVEZ, Responsable formation à l’UNIIC,  richard.navez@uniic.org

 

Echanges autour des nouvelles dispositions de la Loi Travail – UNIIC Grand-Ouest

Imprimeurs adhérents mais aussi non-adhérents de Bretagne et Pays de la Loire, notez-le : Iris Delloye, responsable du service juridique et social de l’UNIIC, viendra à votre rencontre les 12 et 13 février prochains ; elle sera à Angers  le lundi 12 au matin, à Nantes l’après-midi, à Hennebont le mardi 13 matin pour terminer par Rennes l’après-midi. Ces moments d’échanges avec les chefs d’entreprises et responsables RH seront autant d’occasions de dialoguer avec vous et de vous présenter les nouvelles réglementations sur le Droit du Travail, ce qui change et va changer pour notre branche.

Découvrez tous les détails en cliquant ici : Atlantic’Ouest Tour 2018

L’UNIIC Auvergne-Rhône-Alpes vous donne rendez-vous au Mondial des Métiers

EUREXPO LYON du 1er au 4 Février 2018 – stand D16

L’UNIIC Auvergne-Rhône-Alpes sera présente au MONDIAL DES MÉTIERS et animera le stand des métiers de l’imprimerie, la sérigraphie, le façonnage et le routage, la communication graphique, l’enseigne, la photographie, en partenariat avec FESPA France, l’IDEP, IMPRIM’VERT et les établissements de formation de la Région : SEPR de Lyon, Lycée Lafayette de Clermont-Ferrand, lycée Etienne MIMARD de Saint Etienne et Grenoble INP-Pagora.

Plusieurs animations (concours photo, prise de vue en direct, impression sur l’Espresso Book Machine, production d’enseignes, carrousel des produits imprimés…), seront organisées pour accueillir le public.

Nous recevrons également samedi 03/02/2018 Jérémy KOOTZ imprimeur, Médaillé d’or International aux Olympiades des métiers.

Print’Story – Episode 30

Le départ prématuré d’Étienne avait contraint Antoine à accepter la demande de Serge, le chef d’atelier, de faire réaliser des heures supplémentaires les samedis.
Il faisait confiance à Serge pour gérer au mieux la répartition des heures supplémentaires en fonction des nécessités de l’entreprise et des disponibilités de chacun.
Et maintenant, au moment de signer les virements de salaires, il se demandait combien d’heures avaient pu faire certains conducteurs pour arriver à de tels émoluments…
Il demanda à Claude, son comptable, de venir dans son bureau :

– Expliquez-moi comment Paul et André ont un tel salaire ce mois-ci ? Je veux bien qu’ils aient fait des heures sup mais quand même !
– Je me doutais que ça vous interpellerait mais le problème c’est que Paul faisait déjà une HS tous les jours depuis le début du mois pour compenser l’équipe perdue suite au départ d’Étienne ; tout comme André qui lui en plus n’était pas disponible un samedi et est venu travailler un dimanche, donc c’est plus cher. À force ça fait des sommes importantes sans parler des RC. Et Serge a dû venir le dimanche en question pour qu’André ne soit pas seul à l’imprimerie…
– Mais à aucun moment Serge n’est venu vous en parler ?
– Si mais en même temps il m’a dit qu’il n’avait pas le choix pour livrer les clients à l’heure alors que vouliez-vous que je lui dise… ?
– Bon sang vous auriez pu m’en parler tout de même, on aurait peut-être réussi à sous-traiter ou négocier certains délais !
– Je pensais que vous étiez au courant…
– Bon, je vais essayer de ne pas m’énerver : la prochaine fois vous m’en parlez sinon ça ira mal ; maintenant, avant que je ne signe les virements, assurez-vous que les heures sont majorées correctement et donnez-moi le détail. Toute peine mérite salaire je sais bien mais il y a des limites…
– J’ai bien tenté de payer à 25 % les 4 premières heures mais les DP m’ont soutenu qu’il fallait les payer à 33 % car c’était comme ça depuis toujours…
– Je sais par un confrère pour lequel l’UNIIC est intervenu qu’il y a des interprétations possibles. Contactez-les et profitez-en pour voir comment on pourrait trouver un accord avec les DP pour que chacun s’y retrouve.
– D’accord, dès que j’ai les réponses je reviens vous voir. Ça devrait aller vite avec l’UNIIC…

Mais au fait :

Actuellement que dit la Convention collective sur les majorations des heures supplémentaires ?
Existe-t-il une jurisprudence qui précise l’interprétation des articles concernés ?
Est-il possible, et si oui, comment élaborer un accord d’entreprise permettant de moduler les horaires et la rémunération des HS ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Print’Story – Episode 29

Après avoir validé la liste des cadeaux, Antoine l’avait transmise à Cathy pour passer les commandes et préparer les envois.

Il avait mis en copie Claude son comptable pour qu’il soit au courant, lequel comptable venait de lui signaler à nouveau qu’il fallait faire quelque chose pour se mettre en conformité dans le traitement des fichiers…

En effet l’application légale de la Réglementation Générale sur la Protection des Données (RGPD) était fixée au mois de mai 2018  et le moins qu’on puisse dire c’est que tant pour les fichiers de personnalisation que ceux destinés aux routeurs, ceux destinés à la gestion du  personnel et aux paies ou encore les fichiers clients à destination commerciale, Antoine n’était pas certain d’employer les bonnes pratiques.

Certes sur les conseils et avec l’aide de l’UNIIC, il avait bien fait les déclarations à la CNIL mais il est vrai qu’il avait été alerté aussi sur cette nouvelle RGPD et son comptable avait raison de le rappeler à l’ordre…

Finalement, comme il ne pouvait pas tout faire il décida de lui confier la tâche de mettre l’entreprise en conformité sur ce sujet.

Aussitôt investi de cette nouvelle mission, Claude entreprit de faire l’inventaire des fichiers internes et ceux provenant de l’extérieur et aussi de lister quelles personnes les exploitaient et pour quels services.

Cela fait, il se trouva fort dépourvu…

Mais au fait :

Les entreprises sont-elles toutes concernées quelle que soit leur taille ?

Quel est le but de cette nouvelle réglementation ?

Quelles sont les obligations à respecter ?

Comment la mettre en place dans votre imprimerie ?

Qui peut vous aider ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Nathalie Phan Place, Déléguée Générale du SNCD – nplace@sncd.org 
L’IDICG et le SNCD vous proposent une formation sur ce sujet : Fondamentaux et mise en oeuvre du GDPR
N’hésitez pas à contacter Chantal Richardeau, Responsable HSE à l’UNIIC – chantal.richardeau@uniic.org

Print’Story – Episode 28

Bientôt Noël et la fin de l’année : Cathy avait donc, comme tous les ans, mis dans le parapheur la dernière liste des cadeaux-clients et aussi celle des nouveaux. Avec, en regard, le CA qui permettait à Antoine de déterminer l’importance du cadeau et aussi, le cas échéant, l’avis du commercial attitré.

Son père n’avait jamais voulu déroger à cette « tradition » et Antoine l’avait poursuivie tout en en réduisant ostensiblement la valeur. Elle était loin l’époque où son père emmenait certains « gros » clients en voyage : il faut dire que les relations commerciales avaient bien évolué et que la pression mise sur les prix par la clientèle incitait moins à la générosité… Il n’empêche que la majorité d’entre eux y était sensible et qu’Antoine prenait du plaisir depuis qu’il avait décidé de les « personnaliser » en fonction des goûts de chacune et chacun.

C’était un travail important de sa part et de celle de ses commerciaux, mais il avait vraiment eu le mérite de les obliger à parler d’autres choses que de business avec la majorité de leurs clientes et clients et de leur montrer qu’on s’intéressait à eux. Antoine s’était ainsi constitué un fichier clients détaillé avec les hobbies, la situation familiale, les enfants, les dates de naissance, les adresses personnelles…

À certaines occasions importantes, cela lui permettait de faire des cadeaux tout au long de l’année. Il avait ainsi envoyé dernièrement à un de ses bons clients des entrées pour Disneyland à l’occasion du cinquième anniversaire de ses jumeaux.

Bénéficiant de loges dans une salle de spectacles de la région, il les invitait aussi régulièrement avec leurs conjoint(e)s et cela était très « fidélisant ».

Certains ne voulaient rien recevoir sur leur lieu de travail, préférant le réceptionner à leur domicile, d’autres mettaient tout en commun dans leur entreprise pour le partager avec leurs collègues et enfin certaines sociétés avaient fait passer des notes interdisant aux fournisseurs d’offrir des cadeaux et à leurs salariés de les accepter.

À tout cela il fallait ajouter les invitations au restaurant et l’ensemble représentait un petit budget…

Il en profitait pour commander un petit cadeau à destination de chaque membre de son personnel qu’il remettait lors d’un repas de Noël se tenant dans les ateliers de l’imprimerie.

Mais au fait :

Y a-t-il un montant maximum à respecter pour les cadeaux d’affaires ?

Faut-il prendre en compte toutes les « petites attentions » de l’année ?

Quelles sont les contraintes pour les bénéficiaires ?

Est-il possible de récupérer la TVA ?

Et pour les cadeaux ou avantages aux salariés ?

Lire la réponse de l’UNIIC
Réponses élaborées par Claudine Florange, Juriste en Droit Social
à l’UNIIC – claudine.florange@uniic.org