Communiqué – Francfort en français 2017 : La bibliothèque éphémère de Biblionef

L’Institut français et l’organisation non gouvernementale Biblionef, qui a vocation à faciliter l’accès à la lecture en langue française aux enfants et adolescents défavorisés dans le monde, ont signé un partenariat à l’occasion de l’invitation d’honneur de la France à la Foire du livre de Francfort. Dans le cadre de cet événement, Biblionef va prêter plus de 30 000 ouvrages neufs, issus de son fonds et choisis pour la scénographie du Pavillon de la France…

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Print’Story – Episode 15

Finalement avec l’aide de l’UNIIC, Antoine avait décidé de s’atteler aux entretiens professionnels et de mettre à jour ses fichiers.

Après avoir reçu déjà plusieurs salariés il se rendait compte que chacun avait beaucoup de choses à exprimer et que l’on s’écartait très vite du sujet, mais il en profitait pour noter les remarques des salariés même si elles étaient hors sujet.

C’est précisément la remarque de Pierre, un jeune cariste, qui l’amena ce soir-là à aller constater par lui-même que des palettes de produits étaient stockées près des batteries électriques en charge. Indépendamment du fait que ces palettes gênaient l’accès aux chargeurs, elles représentaient aussi un combustible possible. D’autant que sur les bidons il remarqua le double étiquetage  « tête de mort et corrosif » alors qu’il était persuadé ne plus utiliser de produits de ce type depuis longtemps…

Il mit du temps à trouver le classeur du Document Unique (DU) dans le bureau du chef d’atelier et constata que les fiches correspondantes n’y figuraient pas !

Mais au fait :  

Le DU est-il obligatoire dans toutes les entreprises ?

Que doit-il contenir ?

Qui doit l’élaborer et en combien d’exemplaires ?

Qui peux le consulter et ou doit-il être rangé ?

Quels contrôles et sanctions en cas de non-conformité ?

Lire l’article de l’UNIIC
Réponses élaborées par Chantal RICHARDEAU, Responsable HSE à l’UNIIC, 
chantal.richardeau@uniic.org
N’hésitez pas à la consulter pour tout audit, rédaction de votre DU ou encore formation.

 

Communiqué – Le Bureau de Culture Papier s’agrandit

Pour suivre l’impulsion donnée lors de l’AGO/AGE du 30 mars 2017, de rendre la gouvernance de Culture Papier plus représentative de l’ensemble de la filière papier, trois nouveaux membres, dont deux issus de son Conseil d’administration, font leur entrée au Bureau de l’association :

  • Cécile Aligon-Dardé, Directrice des programmes stratégiques de MEDIAPOST
  • Philippe Groulez, Directeur commercial chez Paprec Groupe,
  • Muriel Carniez, Directrice des ventes, Norske Skog comme trésorière en remplacement de Laurence Hulin, démissionnaire.

Ils rejoignent ainsi les membres du Bureau actuel autour du Président Alain Kouck, Président d’Editis,

  • Pierre Barki, PDG Barki SA,
  • Gilles Peltier, Directeur du Développement de l’UNIIC,
  • Michel Wiener, Directeur des grands événements du Groupe La Poste
  • Olivier Le Guay, Délégué Général de Culture Papier.

Ces nouveaux membres renforcent la vocation de l’association de fédérer l’ensemble des acteurs de la filière papier. Désormais constituée de 7 collèges, de la production jusqu’au recyclage, Culture Papier continue ses actions pour sensibiliser les professionnels et le grand public sur les enjeux sociétaux du papier démontrant toute sa modernité, autour de trois axes principaux : la promotion de l’économie circulaire, la promotion du papier comme support de l’écrit, le papier ami de l’intimité et de la liberté.

Francfort en français

C’est le 22 septembre 2014, à Berlin, que le Premier Ministre Manuel Valls a officiellement accepté cette proposition prestigieuse, près de 30 ans après l’édition de 1989 qui mettait à l’honneur la France.
Événement international, la Foire du Livre de Francfort réunit chaque année pendant 5 jours, 7 500 exposants de 106 pays et près de 278 000 visiteurs. Cette manifestation emblématique accueille notamment 9 000 journalistes du monde entier, un millier d’auteurs et 600 agents littéraires.
Après trois journées réservées aux professionnels de l’édition, les deux dernières s’ouvrent au grand public.

Une programmation pluridisciplinaire se décline en amont de l’événement, depuis janvier 2017 sur l’ensemble du territoire allemand sous le label « Francfort en français / Frankfurt auf Französisch » : Théâtre, musique actuelle, art visuel, cinéma, rencontres littéraires et plus encore, avec la participation de 250 artistes et auteurs francophones.

Elle se poursuit à Francfort, pendant les 5 jours de la Foire à travers un programme culturel riche, miroir de la diversité de l’édition française et francophone dans le monde. Au cœur de ce dispositif, le pavillon français, conçu par le designer Ruedi Baur en partenariat avec l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne.

L’événement se tiendra du 11 au 15 octobre 2017
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Du 19 au 24 septembre 2017, Découvrez PACK PRINT à Bangkok avec l’UNIIC et CARACTÈRE

Organisé par Messe Düsseldorf Asie, l’Association Thaïlandaise de l’Emballage et l‘Association Thaïlandaise de l’Impression, et fort de l’expertise de Drupa et Interpack, PACK PRINT INTERNATIONAL 2017 revient pour sa 6ème édition.

L’exposition présentera toute la chaîne de valeur de la création à la finition. Tremplin stratégique en Thaïlande et en Asie du Sud-Est, PACK PRINT INTERNATIONAL 2017  est le lieu unique pour découvrir les plus récentes innovations des industries et tirer les enseignements essentiels des marchés pour penser le futur différemment.

Venez y découvrir les nouvelles orientations stratégiques du secteur de l’emballage et les tendances mondiales qui transforment les marchés de l’impression et de l’emballage.

Avec le thème EMBALLAGE ET IMPRESSION POUR L’AVENIR, PACK PRINT INTERNATIONAL 2017 fera la part belle à l’innovation et aux nouvelles technologies appliquées à l’emballage intelligent, à l’embellissement et à la formidable percée de l’impression numérique.

Couplé avec T-PLAS, le  Salon international des plastiques, PACK PRINT INTERNATIONAL  est aussi le salon des supports et matériaux innovants.

Inscriptions par ordre d’arrivée dans la limite des places disponibles.
Attention : les tarifs sont garantis jusqu’au 30 juin.

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Entretien – Conçu et porté par le SNE et l’UNIIC, « Clic.EDIt est devenu un projet incontournable »

Ce n’est plus une option : mettre en place un langage commun visant à faciliter, accélérer, standardiser et sécuriser les échanges de données informatisés entre les différents acteurs de la chaîne du livre, fait aujourd’hui figure de passage quasi-obligé, dans un contexte de baisse continue du tirage moyen et avec lui, de hausse des coûts administratifs associés. Clic.EDIt est le projet ouvert qui se veut élaborer tel langage unique, sur la base d’un travail de filière forcément collectif et représentatif de la diversité de ses acteurs. Nous avons rencontré Jean-François Lyet et Loïc Ménage, respectivement vice-président et secrétaire général de l’association, pour en savoir plus…

Le Bureau Clic.EDIt est constitué, de gauche à droite, de Frédéric Fabi (trésorier), Jean-François Lyet (vice-président), Pascal Lenoir (président) et Loïc Ménage (secrétaire général).

Clic.EDIt a pour but de définir un langage structuré commun, ayant vocation à automatiser les échanges entre tous les acteurs de la filière livre et éliminer  les coûts de non qualité liés aux données administratives et techniques. C’est une ambition de filière mais nombre d’acteurs n’ont-ils  pas déjà optimisé tous leurs process ? Est-ce que certains n’ont pas déjà une belle longueur d’avance sur les flux de gestion ?

Jean-François Lyet : Il y a des expériences qui ont effectivement pu être menées par certains grands acteurs, mais elles ont été conduites à chaque fois de point à point. C’est-à-dire qu’il faut réexpliquer voire redéfinir les règles dès lors que l’on change de prestataire. Et le problème, même pour les structures les mieux armées, c’est que plus on travaille avec de nombreux acteurs, plus cela suppose des réécritures et des redondances dans la conduite des échanges. Si nous parvenons à définir tous ensemble un langage unique et ouvert, sur un périmètre suffisamment large pour s’adapter à toutes les tailles d’entreprises et toutes les configurations, il ne sera plus nécessaire de retraduire les données reçues ou envoyées. L’objectif est vraiment de faire en sorte que le travail d’intégration d’un langage commun soit fait en interne, une seule fois, et peu importe ensuite que l’on travaille avec 10, 20 ou 100 acteurs différents : ça ne génère plus de coûts supplémentaires, tant pour le donneur d’ordre que pour le fournisseur papetier, le professionnel du prépresse ou l’imprimeur. Tout le monde y est gagnant, dans un contexte où l’on cherche à produire au plus proche de ce que l’on vend, réduire les stocks et optimiser la logistique. Le tirage moyen est à la baisse depuis au moins 15 ans et la réduction des tirages s’est accompagnée d’une augmentation des actes de fabrication. Qui dit actes de fabrication dit supports de gestion avec son corollaire, une augmentation de la charge des coûts administratifs liés aux ressaisies et autres rigidités dans les échanges de données qui va devenir proportionnellement insoutenable.

Loïc Ménage : Pour un dossier de fabrication qui m’est envoyé par un éditeur, qu’il s’agisse d’imprimer 20 000 ou 2000 exemplaires, le temps de traitement est rigoureusement le même. Or, je reçois de plus en plus de dossiers à 2000 exemplaires et cela génère des situations où il faut pouvoir enchaîner les jobs avec le plus de fluidité possible, faute de quoi, c’est le chiffre d’affaires qui est touché…

Jean-François Lyet : Un point me semble fondamental : nous ne souhaitons pas qu’il s’agisse d’un projet de langage utilisable seulement par une partie des acteurs, nous veillons à ce que tel langage puisse s’adapter à toutes les situations et toutes les tailles d’entreprises. Au sein du SNE notamment, nous avons voulu que de toutes petites maisons d’édition puissent nous rejoindre et il s’avère que certaines, parfois des maisons de seulement 5 à 6 personnes, ont manifesté un véritable intérêt pour la démarche. Nous espérons que certains rejoindront non seulement l’association, mais pourront aussi figurer dans les groupes de travail que nous avons constitués pour ne pas créer une sous-représentativité des petites et moyennes entreprises. C’est en effet un problème que nous rencontrons notamment pour l’activité prépresse, où le groupe n’est à ce jour constitué que de moyennes et grandes maisons, ce qui n’est pas assez représentatif de la réalité du métier. Il en est de même pour l’UNIIC qui veut offrir à ses membres de toute taille la possibilité d’entrer dans un système fluide dans lequel les codes sont harmonisés.

Comment fonctionnent et s’organisent les différents groupes de travail au sein de l’association ?

Jean-François Lyet : Depuis quelques mois, tous les groupes de travail ont été lancés, avec à la tête de chacun d’eux, deux co-animateurs, dont l’un représente systématiquement les donneurs d’ordre et l’autre les fournisseurs. Ces groupes de travail regroupent une demi-douzaine à une douzaine d’acteurs, ce qui les rend gérables et permet à chacun de prendre la parole s’il le souhaite. Si toutefois on constate des déséquilibres, c’est le rôle des co-animateurs de distribuer le temps de parole de façon équilibrée. Les groupes aujourd’hui actifs sont ceux du prépresse, du papier, de l’impression noir (auquel on a rattaché le brochage) et de l’impression couleur (auquel on a plutôt rattaché la reliure). Il existe un support transversal qui prend la forme d’un groupe de coordination technique, son rôle est de donner une impulsion générale, de déterminer vers quel type de langage il faut aller et qui s’assure de la bonne délimitation des périmètres.

Pourquoi ne pas avoir impliqué les éditeurs de progiciel ?

Jean-François Lyet : Nous n’avons pas voulu, malgré des demandes en ce sens de leur part, répondre tout de suite aux sollicitations des développeurs de logiciels. Nous voulions vraiment que tel langage soit d’abord entre les mains des acteurs de la filière, sans l’enfermer dans un progiciel donné. Alors même si c’est encore prématuré, il est bien entendu d’ores et déjà prévu d’informer les acteurs du logiciel (entre autres) de cette démarche, en leur expliquant ce que ça peut leur apporter, de façon à ce que eux puissent également développer de façon native, dans leurs versions logicielles à venir, la capacité de transmettre, de livrer ou de sortir, des données, en s’appuyant sur ce langage. Et de la même façon, les éditeurs de progiciel en question n’auront à intégrer ces informations qu’une seule fois.

Loïc Ménage : L’idée effectivement, c’est bien d’éviter qu’un éditeur d’ERP s’approprie la technologie pour la refacturer à chacun de ses clients. Il vendra bien sûr toujours ses logiciels, mais avec le langage commun déjà intégré, en tant que standard. Mais une phase de communication/information est prévue en amont et c’est aussi sur cette base que la demande pour l’intégration d’un langage commun aux progiciels du marché aura du poids et donc, d’autant plus d’intérêt pour les éditeurs de progiciel.

Est-ce qu’en standardisant, on ne risque pas de perdre une forme de singularité ? Est-ce que certaines différences ne constituent pas une sorte de propriété intellectuelle ?

Jean-François Lyet : Non, je ne le pense vraiment pas. C’est d’ailleurs pour ça qu’un de nos premiers travaux a consisté à établir un glossaire commun. Il s’agit donc de s’entendre autour de définitions et en l’occurrence, donner un nom différent à quelque chose ne constitue en rien un avantage concurrentiel. Au contraire, c’est davantage un élément de confusion dans la tête de celui qui va recevoir l’information… Et contribuer au risque de se tromper, au nom d’une forme de différenciation, ce n’est profitable à personne. Pour autant, aucun glossaire ne sera en mesure de couvrir 100 % du spectre des échanges entre deux acteurs, d’autant qu’on ne sait pas ce qui pourra être créé demain. Après, encore une fois, l’objectif c’est bien de couvrir l’essentiel de ce qui fait le volume d’échange administratif entre les donneurs d’ordre et les fournisseurs.

L’automatisation et la suppression de certaines étapes, ça ne va pas engendrer l’abandon d’éléments contractuels ? On aura toujours des bons de livraison, des bons de commande, des ordres de lancement… ?

Loïc Ménage : L’objectif c’est d’éviter les ressaisies, pas de supprimer les documents contractuels, dont il restera effectivement toujours des traces papier. L’absence de ressaisie n’empêche pas non-plus les contrôles, ça laisse au contraire plus de temps pour mieux contrôler. Il faudra toutefois peut-être effectivement s’assurer qu’il reste des gens chez les imprimeurs qui font encore ce travail-là. Il en va du niveau de service que l’on est en mesure d’assurer et peut-être que certains devront prendre conscience que c‘est important. Ce qu’il faut voir, c’est que c’est du temps de gagné pour peaufiner son niveau de service, ce qui est très positif.

Jean-François Lyet : On pourra même aller vers une dématérialisation totale des échanges. Clairement, la loi le prévoit déjà sur de la facture, il n’y a aucune raison qu’un document dématérialisé ne puisse pas avoir valeur contractuelle, à partir du moment où il comprend les éléments nécessaires. Ce qu’il faut entendre aussi, c’est que la ressaisie est à double tranchant : incontestablement, c’est l’occasion d’un niveau de contrôle supplémentaire. Mais c’est aussi l’occasion de faire de nouvelles erreurs… J’aurais plutôt tendance à dire qu’il faut contrôler la donnée à la source et l’enrichir à chaque étape des échanges. C’est dans ce mouvement de va-et-vient que doivent s’effectuer les contrôles, pas lors de ressaisies.

Jusqu’à quel point souhaite-t-on harmoniser les échanges ? Est-ce que cela va jusqu’à calibrer les contenus et imposer un nombre de lignes de données par exemple ?

Jean-François Lyet : Non, on veut qu’il y ait une étendue qui soit la plus large possible, mais après subsiste une relation entre deux acteurs qui feront leurs propres choix. Et ce sont ces deux acteurs qui décideront du volume d’échanges, des éléments qu’ils seront prêts à partager ou non etc.

En termes de calendrier, il était prévu 4 phases (rédaction des documents techniques, formation des acteurs, déploiement & mise à disposition, communication élargie & suivi du projet) + une phase « Zéro » (pilotage), est-ce que vous êtes en mesure de nous en repréciser l’avancement ?

Jean-François Lyet : Nous avons pratiquement bouclé la phase zéro, celle du pilotage du projet, et en l’occurrence, un point en particulier a fait l’objet de beaucoup d’attente, c’est celle de la nomination d’un Directeur de projet. Parce que des groupes ont commencé à travailler dans le cadre de la Phase 1 – celle de la rédaction des documents techniques – mais sans un minimum de coordination, ce travail-là aurait tendance à se perdre. Il était donc important de ne pas brûler les étapes et suivre une méthodologie de projet. C’est la raison pour laquelle, après avoir reçu plusieurs candidatures et présélectionné trois acteurs susceptibles d’occuper ce poste, nous avons choisi un Directeur de projet (Pierre Esquibet, ndlr) qui va nous accompagner au moins les deux prochaines années et qui va assurer ce rôle de leadership, que nous avions nous-même un peu de mal à assurer en plus de nos responsabilités quotidiennes, en tant que membre du bureau. Il fallait quelqu’un capable d’intervenir dans un projet complexe car multifacettes et qui fait intervenir des parties prenantes très diverses. Le langage Clic.EDIt veut s’inscrire dans la durée et ce nouveau Directeur de projet, nous le pensons, a toutes les qualités requises pour mener à bien cette mission.

Est-on capable de dire quand ces différentes étapes seront achevées ?

Jean-François Lyet : Non, même si nous avons constitué un macro-planning, longuement rediscuté pour l’instant. Un travail va maintenant s’opérer avec les co-animateurs de chacun des groupes de travail, de façon à tronçonner ce macro-planning en un planning plus détaillé pour chacun des groupes. Nous allons tâcher de gérer un avancement équilibré, sans générer de trop grands écarts entre des groupes de travail qui ne progressent pas forcément tous au même rythme. Chacun devra d’ailleurs être conscient que des retours en arrière restent possibles : une question traitée en avance, même prévalidée par les autres groupes, peut devoir être reconsidérée.

A-t-on des éléments pour déterminer un ROI lié à ce langage commun ?

Jean-François Lyet : Il n’est pas mesurable en l’état. Ce que je sais, c’est que c’est un avantage concurrentiel pour tous les acteurs qui s’y grefferont. Le temps gagné se traduira forcément en gain de valeur ajoutée. Il est certain que si nous ne faisions que de gros tirages, nous n’aurions pas besoin de Clic.EDIt. Le problème, c’est bien que c’est l’inverse qui se produit : on fait de plus en plus de tirages entre quelques centaines et 2000 exemplaires et par conséquent, ils doivent s’enchaîner plus vite. C’est ce qui rend tel projet incontournable aujourd’hui.

L’association Clic.EDIt (Coordination langage informatique commun – Edition de livres) est créée par le Syndicat national de l’Edition (SNE) et l’Union Nationale des Industries de l’Impression et de la Communication (UNIIC), associés aux principaux acteurs et prestataires de la chaîne du livre. Ce projet est soutenu par la DGE. 

Pour prendre une part active et concrète au projet et connaître les modalités d’adhésion à Clic.EDIt, un contact : clic.edit@gmail.com

Print’Story – Episode 14

Suite à toutes ces péripéties Antoine s’était mis en tête de rappeler quelques règles de base lors des prochaines réunions de DP mais il envisageait aussi, pour être certain que les messages passent bien, d’en parler à chacun lors des entretiens annuels.

Il se rappela alors que, la dernière fois qu’il avait organisé cet entretien,  remontait à plus d’un an et se dit que c’était peut-être l’occasion de rattraper son retard mais n’était plus certain de la périodicité imposée ni même de son obligation.

Par ailleurs, face à la réorganisation induite par l’investissement dans la nouvelle 5 couleurs, il en profiterait pour rappeler la distinction entre un entretien d’évaluation et un entretien professionnel.

Mais au fait :

Quelles sont les types d’entretiens qui peuvent avoir lieu avec le salarié ?

Que faut-il entendre par entretien professionnel ?

Est-il obligatoire quel que soit l’effectif de l’entreprise ?

Quel est l’objet d’un entretien d’évaluation ? Est-il obligatoire ?

Comment se déroule un entretien d’évaluation ?

Quelles sont les formalités préalables aux entretiens d’évaluation dans les entreprises disposant d’un Comité d’Entreprise ?

Lire l’article de l’UNIIC
Réponses élaborées par Iris DELLOYE, Responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

Print in Progress : votre rendez-vous de la rentrée à paris

LES 11 ET 12 OCTOBRE PROCHAINS, AURA LIEU, À PARIS, LA PREMIÈRE ÉDITION DE PRINT IN PROGRESS. AU PROGRAMME : DEUX JOURS DE RENCONTRES ET D’ÉCHANGES INÉDITS SUR LES NOUVELLES OPPORTUNITÉS OFFERTES PAR LES TECHNOLOGIES DE L’IMPRESSION.

Tous les leaders du marché seront là. Ils ont fait de Print In Progress « leur » événement de la rentrée. Les 11 et 12 octobre prochains, HP, 3M, Epson, Mimaki, Roland, Antalis, Dickson, Swiss Q Print, Hexis… se retrouveront au Paris Event Center de la Villette à Paris, pour participer au nouveau salon lancé par 656 Editions, l’organisateur du salon C!Print Lyon.

Il ne s’agit pas de dupliquer notre concept lyonnais à Paris, précise d’emblée Aurélie Lamandé, la directrice du salon. Mais bien de proposer un nouveau format d’événement, sur deux jours, avec une offre resserrée autour des leaders du marché et un programme de conférences riche et varié sur les grandes problématiques de nos secteurs”.

DÉCO, PACKAGING, TEXTILE, COMMUNICATION

L’offre de Print In Progress s’organisera autour de quatre secteurs principaux : la décoration, le packaging, l’impression textile et la communication. Quatre hubs thématiques présenteront les grandes tendances dans chaque domaine avec des success stories et des démonstrations en live.

Plusieurs formats de rencontre seront également proposés avec des modules plus ou moins longs qui permettront de donner la parole à un maximum d’acteurs du marché, marques, imprimeurs, mais aussi scientifiques ou encore influenceurs.

Des groupes comme Ferrero et Danone ont déjà annoncés qu’ils participeront à l’événement pour parler de leurs nouvelles stratégies de communication, de personnalisation, d’innovation, d’emballage connecté, etc.

UN FORMAT INNOVANT

Print In Progress innove en proposant un nouveau format où l’échange et le contenu tiennent une place aussi importante que les présentations des exposants.

L’objectif de ce salon « nouvelle génération » est d’accompagner la transformation d’un secteur qu’il connaît bien, celui de l’impression, dans un contexte plutôt mouvant où les acteurs traditionnels se retrouvent confronter à l’arrivée de nouveaux entrants qui ne sont pas du sérail mais dont les stratégies innovantes leur permettent de s’imposer sur différents segments de marché comme la décoration ou l’impression personnalisée.

Nous souhaitons répondre aux attentes des professionnels de l’impression, mais aussi des marques, industriels et designers en quête de connaissances pointues sur les perspectives et opportunités offertes par les technologies de l’impression et solutions associées”, résume Aurélie Lamandé.

Venir à Print in Progress, c’est prendre deux jours pour penser à l’avenir de son entreprise en venant à la rencontre des leaders du marché, dans un cadre de travail premium et convivial conçu pour favoriser les échanges et le business.

L’UNIIC EST PARTENAIRE DE PRINT IN PROGRESS
Bénéficiez dès aujourd’hui d’une invitation premium à l’événement

avec le code UNIICPNP17

IMPORTANT : Les adhérents de l’UNIIC peuvent nous demander, dans la limite des places disponibles, en passant par notre formulaire contact, une invitation VIP.

PRINT IN PROGRESS

> 11 & 12 octobre 2017

> Paris Event Center, Porte de la Villette

> demandez votre invitation sur http://printinprogress.fr/demande-dinvitation/

Explosion des troubles autistiques : la faute aux écrans ?

C’est à l’occasion d’une tribune publiée dans les colonnes du Monde, qu’un collectif de médecins et de professionnels de la petite enfance s’est appliqué à tirer la sonnette d’alarme. L’urgence ? Sensibiliser l’opinion publique aux “graves effets d’une exposition massive et précoce des bébés et des jeunes enfants à tous types d’écrans : smartphone, tablette, ordinateur, console, télévision”…

Car si la méfiance vis-à-vis des écrans – et notamment de la télévision – n’est pas nouvelle, jamais leur omniprésence n’avait été à ce point prégnante, dans le sillage d’une explosion des usages nomades qui exporte la problématique d’exposition aux écrans en dehors du seul salon familial.

Si l’UNIIC s’était déjà fait le relais des travaux, entre autres, du Laboratoire des Usages en Technologies d’Information Numériques (LUTIN), soulignant les différences entre lecture papier et numérique, notamment sur le plan cognitif ou en termes de fatigue visuelle, il s’agit ici d’un cri d’alerte d’une tout autre nature, Anne Lise Ducanda (médecin en PMI) dénonçant l’explosion chez les enfants, dès 9 mois et jusqu’à 4 ans, de “retards de développement touchant à la motricité, au langage ou à la sociabilisation, qui dans les cas les plus graves, ressemblent à des troubles autistiques”. Si le lien n’est pour l’heure pas scientifiquement avéré, les causes tiennent toutefois de l’évidence, pour ce collectif de professionnels : “Un mois après l’arrêt des écrans, nous constatons la disparition de ces troubles, qui ne sont donc pas autistiques puisque le développement redémarre normalement” justifie notamment Anne Lise Ducanda.

Les symptômes sont assez clairement définis : “Nous recevons de très jeunes enfants stimulés principalement par les écrans, qui, à 3 ans, ne nous regardent pas quand on s’adresse à eux, ne communiquent pas, ne parlent pas, ne recherchent pas les autres, sont très agités ou très passifs”. Des symptômes qui semblent se multiplier dans des proportions qui posent question… “On me signalait 35 cas d’enfants en grande difficulté il y a 15 ans, aujourd’hui j’en suis à 210, sur les 1000 enfants de petite et moyenne section de ma ville” révèle Anne Lise Ducanda qui, recoupant ses propres observations avec celles d’autres professionnels, se sent aujourd’hui fondée, via le collectif précité, à demander au Gouvernement d’engager des recherches indépendantes et de porter des campagnes de sensibilisation sur les dangers de la surexposition des plus jeunes aux écrans. Une requête qui confine au comble, à l’heure du numérique à l’école, peut-être désigné précipitamment comme un axe de progrès incontournable. Et s’il était urgent de rétro-pédaler ?

Pour lire la tribune du Monde : « La surexposition des jeunes enfants aux écrans est un enjeu majeur de santé publique »

Pour consulter la vidéo d’Anne Lise Ducanda : Les écrans, un danger pour les enfants de 0 à 4 ans

Congrès UNIIC : une dimension européenne

Plus encore lorsqu’une filière travaille en profondeur à sa recomposition (technologique, stratégique, industrielle…), échanger est une vertu. C’était là tout le sens du discours inaugural de Jacques Chirat, Président de l’UNIIC, lequel se réjouissait notamment de la présence de Cees Verweij, Président à la fois d’Intergraf et du KVGO – cousin Hollandais de l’UNIIC – pour dépasser l’approche franco-française et osciller entre constats partagés à l’échelle européenne et spécificités nationales…

« Quand je lis le programme de votre Congrès, je peux vous confirmer que vos sujets sont aussi les nôtres » nous assure d’emblée Cees Verweij, tout nouvellement promu à la tête d’Intergraf, organisme qui regroupe les principales instances graphiques en Europe (soit 21 fédérations issues de 19 pays) et qui porte donc la mission délicate (mais primordiale) d’en promouvoir et relayer les intérêts. Ce sont ainsi non moins de 119 000 entreprises, 628 000 salariés et 79 milliards d’euros de CA que représente aujourd’hui Intergraf, notamment à Bruxelles auprès de la Commission Européenne, dans un contexte post-crise encore sensible…

Jacques Chirat, Président de l’UNIIC.

Cees Verweij, Président à la fois d’Intergraf et du KVGO, lors de son intervention pour le Congrès de l’UNIIC.

Conjuguer la crise au passé

« Nous voulons tous dépasser ces années moroses. C’est une volonté commune à tous nos adhérents, dans toute l’Europe. Cette morosité s’est caractérisée par un CA décroissant, baissant de 23 % depuis l’an 2000 » confirme-t-il sans surprise, même si cette tendance ne s’est étrangement pas traduite par une baisse continue du nombre de sites d’impression répertoriés, les dynamiques ayant été plus fluctuantes et inégalitaires selon les pays. C’est en revanche en termes de baisse des effectifs salariés que les difficultés du secteur sur la période étudiée prennent un tour absolument criant : « Entre 2000 et 2014, l’emploi en Europe dans les Industries Graphiques a décru de presque 34 % » confirme en effet Cees Verweij, non sans manquer de souligner que des signes de stabilisation commencent toutefois à poindre : « Certains pays nous font observer une reprise des investissements, notamment en Belgique, en Hongrie ou en Lettonie ». Une reprise toutefois freinée par une pénurie de main d’œuvre qualifiée relativement nouvelle et dommageable, que le Président d’Intergraf identifie comme la résultante d’une image des métiers des industries graphiques profondément dégradée. « On a de plus en plus de mal à trouver des gens capables de conduire nos machines » regrette-t-il en effet, le phénomène n’épargnant à peu près personne en Europe, même si quelques réactions éparses ont été engagées, ou sont sur le point de l’être… « Une campagne de communication visant à redorer l’attractivité du secteur est sur le point d’être lancée en Allemagne. Une autre intitulée ‘Print is your future’ a été déployée en Hongrie » illustre-t-il effectivement, même si susciter les appétences suppose de dépasser la seule nécessité de mieux communiquer, pour construire et mettre en avant de nouvelles compétences. Cette dimension « formation & compétences » faisait d’ailleurs l’objet d’une table ronde dédiée durant ce Congrès (nous y reviendrons au sein d’un article spécifique, ndlr), en présence notamment de Béatrice Klose, secrétaire générale d’Intergraf.

Les signes d’un rétablissement ?

« Pour certains, la reprise passera par une hausse des exportations, notamment dans les pays Baltes qui trouvent dans les pays scandinaves des marchés importants. C’est notamment le cas en Suède, qui a vu son niveau d’importation en provenance des pays Baltes augmenter drastiquement depuis 2000 » développe Cees Verweij, qui commence là à dessiner différentes dynamiques et différents besoins en fonction des zones d’activité considérées, au-delà des phénomènes englobants déjà évoqués. Mais rares sont les phénomènes de reprise à être strictement localisés, le cas du livre illustrant une dynamique de ventes à la hausse largement transnationale : « Il y a une reprise d’ampleur importante dans le secteur du livre. Au Royaume-Uni les ventes de livres imprimés ont augmenté de 8 % et celles des ebooks baissé de 3 % en 2016. Nous observons ces tendances à la hausse dans différents pays et en moyenne, la production européenne a augmenté de 5 % en 2015 ». Autre indice de la vivacité du marché du livre : le nombre d’exemplaires imprimés, malgré la baisse du tirage moyen, « a explosé de près de 30 % entre 2014 et 2015, selon les éditeurs Européens » précise Cees Verweij. Enfin, même si la tendance est plus atypique – mais peut-être augure-t-elle d’un effet d’entraînement à d’autres pays – l’Allemagne enregistre une hausse de 2,6 % des dépenses publicitaires sur support imprimés en 2016, repassant même au-dessus du niveau de 2012. Autant d’indices qui convergent vers une stabilisation de la production encore fragile mais envisageable à moyen terme, à condition de ne pas faillir collectivement… « Intergraf, c’est la voix de nos métiers à Bruxelles. Sur des sujets aussi divers que l’émission de COV (composés organiques volatils), la préservation d’un taux de TVA réduit pour le Livre, l’économie circulaire ou la problématique des huiles minérales dans les emballages alimentaires, nous avons un rôle clé à jouer » plaide Cees Verweij, citant dans la foulée un exemple concret… « Le 25 mai 2018, un nouveau règlement sera d’application obligatoire dans tous les pays de l’Union Européenne pour les entreprises traitant des données à caractère personnel. Notre secteur est donc concerné au plus haut point. Intergraf travaille depuis plusieurs années sur ce dossier, quand il était encore en discussion au sein des instances européennes. L’objectif aujourd’hui est d’aider nos entreprises à comprendre les implications de ce nouveau cadre juridique et à s’y conformer » fait-il savoir, persuadé qu’une « Europe graphique solide et pérenne » passe effectivement par les synergies du collectif…