Loi Travail – Quels impacts ?

Hommage – disparition de Jacques Schor

Nous apprenons avec tristesse la disparition de Jacques Schor, le 4 août 2016 à l’âge de 79 ans.

Celui qui a présidé la Fédération de l’Imprimerie et de la Communication Graphique (FICG) entre juin 1993 et décembre 1999 était également à la tête du groupe CPC (Compagnie Pour la Communication) depuis 1986 et représentant de la France au bureau exécutif de l’Association Européenne des fabricants de carton (ECMA) depuis 1982, en assurant même la présidence entre 1995 et 1998. Il fut également Président de l’Association mondiale des fabricants de boîtes pliantes (WFCA) et impliqué jusqu’à la fin de sa vie dans diverses instances représentatives de la profession.
Décrit comme brillant analyste du monde de l’entreprise, y compris dans ses sphères économiques et financières, Jacques Schor laissera le souvenir d’un remarquable et inlassable passionné. L’UNIIC adresse ses plus sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

BRAVO À L’ÉQUIPE JURIDIQUE DE L’UNIIC !

Depuis plusieurs années, compte tenu des difficultés d’interprétation qui pèsent sur notre convention collective, l’UNIIC se bat pour ne pas voir dénaturés de manière extensive nos textes conventionnels (taux de rémunération des heures supplémentaires, déplacement de l’entreprise, contingent d’heures supplémentaires, brisure et temps de travail effectif, etc.)

Certains ont fait le choix d’attaquer les analyses de l’UNIIC sur le terrain judiciaire alors qu’il est urgent de réviser notre convention collective en priorisant le dialogue paritaire et non l’approche contentieuse. Ainsi en est-il du combat portant sur le taux des heures supplémentaires de la 36ème à la 39ème heure (payées à 25 % et non à 33 %), ainsi en est-il aussi du contingent d’heures supplémentaires qui reste à régler.

Une décision majeure de la chambre sociale de la cour de cassation vient de sécuriser la position de l’UNIIC, illustrant la pertinence de notre analyse et la force de notre action.

Nous avons voulu vous faire partager cet acquis, fruit d’un engagement sans faille aux côtés des entreprises du secteur sur les articles 310 et 311.

L’UNIIC était partie intervenante dans ce dossier complexe portant sur le traitement des heures supplémentaires de la convention collective. Dans ce domaine, comme dans d’autres qui touchent au fonctionnement des entreprises, l’UNIIC défend l’intérêt général et celui de l’adhérent confronté à une action judiciaire.

Ce dossier qui fait sens, sera suivi d’autres décisions majeures qui clarifient l’interprétation qu’il convient de donner à certains articles de la convention collective. On ne peut cependant que regretter la judiciarisation des relations sociales à un moment où l’UNIIC se bat pour rénover notre outil conventionnel devenu obsolète et source de conflits.

VOUS AUSSI, SOUTENEZ VOTRE PROFESSION ET DÉFENDEZ VOS DROITS EN ADHÉRANT À L’UNIIC !

Communiqué de Presse – Signature des imprimés : un devoir de vigilance

Communiqué de Presse

Signature des imprimés : un devoir de vigilance !

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En quelques années le secteur de l’imprimerie a été transformé tant par les ruptures technologiques que par  l’émergence d’intermédiaires multiples qui occultent la place de l’imprimeur. Cette mutation arrive à un moment où l’exigence de traçabilité, qui rime aujourd’hui avec responsabilité, n’a jamais été aussi grande alors que l’obligation de signature des imprimés par l’imprimeur est ignorée, avec les conséquences de droit qui pèsent  encore sur ceux qui croient pouvoir s’y soustraire.

L’étendue de l’obligation

L’article 3 de la loi sur la Liberté de la Presse dispose que « tout écrit rendu public, à l’exception des ouvrages dits de ville,portera le nom de l’imprimeur et sa localisation, sous peine d’une amende de 3750 € ». La distribution des imprimés concernés qui ne porteraient pas la mention exigée est interdite et la peine visée au paragraphe précédent est applicable à ceux qui contreviendraient à cette interdiction.

La portée de l’obligation

Cette obligation semble tombée en désuétude mais dès qu’il y a recherche de responsabilité en cascade, la non signature par l’imprimeur et la distribution des imprimés sans mention de cette signature sont qualifiées de délit. En effet, l’obligation de signature répond à une règle de police (recherche des « responsables d’une contrefaçon » par exemple) et les intermédiaires (agences, bureau de fabrication…) ne sauraient, aux yeux de la loi, être considérés comme des imprimeurs qui sont seuls visés par le texte quand bien même ils ne sont que les exécutants d’une commande.

La nécessaire vigilance des imprimeurs

Le caractère pénal de l’infraction aux règles légales de signature des imprimés doit conduire les imprimeurs à rester vigilants et à considérer comme inopposables les assurances qui pourraient être donnés par leurs clients déclarant « prendre en charge » les risques encourus « en échange » de l’absence de signature de l’imprimeur.

La signature des imprimés : une obligation légale  et un droit à l’information pour les utilisateurs finaux

Au-delà de l’obligation formelle, la signature des imprimés par celui qui les a réalisés indique l’origine de la fabrication à un moment où chacun plaide pour des circuits courts et le retour en force des labels.
L’UNIIC, qui s’investit avec toutes les parties prenantes pour renforcer l’achevé d’imprimer sur le Livre, lance une grande campagne de sensibilisation portant sur le respect des textes définissant l’obligation de signature pour tous les imprimés, tant par les donneurs d’ordre que par les imprimeurs, qui sont invités à saisir l’UNIIC des cas les plus flagrants de violation de ces textes dont le non-respect masque souvent des délocalisations de production qu’il importe de faire savoir au nom de la nécessaire transparence exigée par le consommateur.

Drupa 2016 : nous y étions !

L’UNIIC, accompagnée de l’IDEP, Imprim’Vert, Grenoble INP-Pagora et ClimateCalc, faisaient la promotion de la « Frenchprint » à la Drupa, au sein d’un espace vivant et collégial, qui a permis à la délégation française engagée sur les « parcours d’innovation » organisés par les étudiants de Grenoble INP-Pagora, de se retrouver, apprendre et échanger. A la fois lieu de rencontres et point de ralliement, l’espace « Frenchprint » a symbolisé l’engagement d’une filière française proactive et soucieuse de son rayonnement international.

Le stand collaboratif Frenchprint, porté par l’UNIIC, l’IDEP, Imprim’Vert, Grenoble INP-Pagora et ClimateCalc a fait le plein.

 

Au gré des « parcours d’innovation » proposés par les étudiants de Grenoble INP-Pagora, Patrice Bernou (HP France) présentait un Hall entier dédié à HP, faisant du constructeur le premier exposant de cette édition 2016. Parmi l’éventail de machines et d’applications présentées, notons huit nouvelles presses Indigo, dont un modèle électrophotographique capable d’assurer un format B1 (746 x 1120 mm) : l’Indigo 50 000. Une démonstration de force pour un message clair : « Il y a une vraie accélération du numérique et il nous fallait de la place pour vous le montrer » assure Patrice Bernou.

Au chapitre des grandes tendances que cette 16ème édition de la Drupa révélait cette année, le numérique (et notamment les solutions d’impression jet d’encre) occupait la place de choix que beaucoup lui prédisaient. Patrice Bernou, Directeur marketing chez HP France, parle ainsi « d’accélération du numérique », après une édition 2012 qui montrait dans ce domaine une notable ouverture. Cette « accélération » a notamment vu HP occuper un hall entier, pour faire la démonstration de la multiplicité des supports et des applications aujourd’hui éligibles à l’impression numérique, à des niveaux de productivité et de qualité inédits. Telle tendance se vérifiait d’ailleurs chez tous les grands constructeurs, y compris les plus historiquement attachés à l’offset : Heidelberg s’est ainsi notamment associé à Fujifilm pour présenter la Primefire 106, machine 100 % numérique dédiée aux secteurs de l’emballage et de l’imprimé commercial, déclarant même vouloir opérer une percée significative sur ce pan de marché, tandis que nombre de solutions d’automatisation des flux de production sur le salon venaient parfaire un paysage plus numérique que jamais.

Le numérique jet d’encre – ici sur le stand Kodak – s’est trouvé au cœur de beaucoup des nouveautés présentées.

Autre tendance forte du salon : un focus très marqué sur les marchés de l’emballage. KBA présentait notamment pour la première fois sa Neo XD LR HYBRID, une nouvelle rotative flexo.

Toujours attendu, Benny Landa s’est quant à lui fait le porte-voix de la nanographie, procédé d’impression présenté comme « révolutionnaire » quatre ans plus tôt, encore assez secret à ce jour. Prometteur sur des runs intermédiaires qu’il situe entre les pics de rentabilité du numérique et de l’offset, la volonté claire de Benny Landa est d’imposer ce procédé comme une référence sur les moyennes séries, avec un niveau de qualité optimal. Prévues pour être livrées début 2017, les Presses Landa dédiées à l’emballage souple, le carton pliable, à l’imprimé commercial ou à l’impression sur métal, ont en tout cas suscité une curiosité massive… Avant d’exploser pour de bon ?

L’UNIIC reviendra plus en détails sur les enseignements à tirer de cette édition, à la fois via la revue « Acteurs de la Filière Graphique » et via le Congrès « Voix d’experts, voies d’avenir : vers une reconquête graphique » qui se tiendra à la maison de l’Amérique Latine le 23 septembre prochain.

Demeurant finalement sur un cycle événementiel de 4 ans – malgré les annonces insistantes qui annonçaient la prochaine Drupa en 2019 – la prochaine édition se tiendra à Düsseldorf du mardi 23 juin au vendredi 3 juillet 2020.

La Drupa 2016 en chiffres : 260 000 visiteurs en 11 jours (contre 314 000 en 2012, en 14 jours) issus de 188 pays. 76 % de visiteurs non-Allemands, dont 17 % en provenance d’Asie. 1 837 exposants de 54 pays, répartis en 19 halls.

 

 

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ALERTE : des entreprises du secteur graphique victimes d’exactions organisées

C’est suite à une alerte donnée par l’un de nos adhérents en Bourgogne, recoupée avec d’autres sources dans la Haute Loire, que l’UNIIC a décidé de vous mettre en garde : il semblerait qu’un ou plusieurs groupes organisés aient mis en place des stratégies d’exaction selon un mode opératoire bien rôdé. Les personnes en question, souvent vêtues de gilets de sécurité fluo et de casques de chantier, disent avoir subi une panne de machines sur un chantier voisin. Contre des cartes de visite et en livrant des coordonnées a priori rassurantes, ils sollicitent une aide (un prêt de plaques offset usagées, par exemple) le vendredi, en promettant de restituer ce qu’ils souhaitent emprunter le samedi si ouvert, ou à défaut, le lundi suivant. Fort des cartes de visite du chef d’entreprise obtenues la veille, le samedi le matériel est bien rapporté, pour mettre en confiance le personnel qu’ils croiseront, en expliquant au culot (et rarement en français, pour encourager la gêne et les incompréhensions) qu’on leur a donné l’autorisation d’être là pour récupérer davantage de matériel. S’ils parviennent à mener leur plan jusque là, ils ne ramèneront cette fois jamais le matériel en question.

Si vous avez été approché de la sorte, nous ne saurions que vous inviter à être extrêmement prudent, d’en informer vos équipes et de prendre les mesures de sécurité nécessaires.

L’Office Central de Lutte Contre la Délinquance Itinérante (OCLDI) appelle quiconque serait victime de ces exactions à porter plainte auprès de la brigade de gendarmerie la plus proche. Si vous avez la possibilité d’en faire le relevé, leur communiquer les numéros de plaques d’immatriculation des véhicules concernés serait bien entendu d’une grande aide.

Si vous avez été touché, les griefs pouvant être retenus sont les suivants :

  • Abus de confiance
  • Usurpation d’identité
  • Vol par ruse

Maillage & consolidation des entreprises : bénéficiez d’un diagnostic individuel gratuit

Le développement et la pérennité de l’activité des industriels passent par le renforcement des structures et par un maillage interentreprises permettant de consolider le tissu graphique dans les régions.

Pour ce faire, que vous soyez adhérent ou non, l’UNIIC vous propose de bénéficier d’un Diagnostic Stratégique Individuel (DSI) gratuit ! Portez un regard nouveau sur votre entreprise, sur son positionnement dans un contexte ultra concurrentiel et prenez ensuite, en toute connaissance de cause, des décisions stratégiques. L’UNIIC organisera ensuite des réunions régionales sur le sujet afin de mettre en relation les entrepreneurs intéressés pour constituer les réseaux pertinents.

Ce plan d’action placé sous l’égide de l’UNIIC bénéficie d’un cofinancement du Fonds de développement des bassins graphiques. Découvrez-en les aspects et modalités en consultant la pièce ci-jointe : Operation DSI UNIIC

« Vers une reconquête graphique » le congrès imaginé par l’UNIIC !

Prenez date ! Le vendredi 23 septembre 2016, l’UNIIC organisera un grand congrès aux ambitions multiples : il sera en effet question de faire un point sur les enseignements de la Drupa, d’établir un état des lieux réflexif et analytique du secteur de l’impression en France, de se pencher sur les outils de financement qui lui sont dédiés, de procéder à des analyses comparatives avec les marchés Nord-Américain et Asiatique, d’étudier les solutions et modèles d’avenir en compagnie d’experts etc.

Baptisé « Voix d’experts, voies d’avenir : vers une reconquête graphique » ce congrès, qui se tiendra à la Maison de l’Amérique Latine, fera très rapidement l’objet de précisions ultérieures (intervenants pressentis, tarifs et modalités d’inscription etc.). Restez connectés !

Formation professionnelle : solutions et opportunités dans les Industries Graphiques

La Délégation Interrégionale Multisectorielle (DIM) île-de-France de l’UNIIC, accompagnée de l’Agefos PME-CGM, donnait rendez-vous le 11 mai dernier à ses adhérents Franciliens pour un petit-déjeuner/débat autour de l’accord paritaire de branche du 30 octobre 2015, relatif à la formation professionnelle… 

Jean-Pierre Willems, consultant sollicité par l’UNIIC sur ces questions, s’est attelé à une présentation à la fois synthétique et pédagogique des solutions et opportunités mises en place par la branche sur le thème : « La formation professionnelle au service de la compétitivité des imprimeurs et des entreprises du secteur ». Une approche déclinée en 4 points :

 

1 – Le contenu de l’accord de branche

De la loi du 5 mars 2014 à l’accord de branche du 30 octobre 2015 : les apports spécifiques de l’accord de branche par rapport au légal et les opportunités qui en découlent.

2 – Les dispositifs légaux

Quel est le champ des dispositifs et les conditions d’accès associées ? Quelles opportunités liées aux dispositifs légaux : plan de formation, périodes de professionnalisation, compte personnel de formation ?

3 – Les dispositifs conventionnels 

Quelles opportunités liées à la contribution conventionnelle ?

4 – L’articulation des dispositifs

Quelles opportunités financières et managériales ?

 

Un travail de décryptage nécessaire, que Bernard Trichot (Agefos PME-CGM) entend poursuivre : « Il faut passer d’une logique de dispositifs à une logique de projets. Nous sommes là pour évaluer et construire avec vous ces projets, dans un cadre balisé qui est celui des repères réglementaires. La complexité des dispositifs existants est réelle, mais c’est à nous de l’absorber pour que, toujours, la simplicité soit renvoyée au projet ». Un point de vue que partage sans mal Jean-Pierre Willems, qui enchérit : « On est dans un système qui offre beaucoup de possibilités. Il faut en tirer des solutions clés en mains pour éclairer les entreprises sur ces opportunités ».

De fait, n’hésitez pas à contacter l’UNIIC pour définir et accompagner vos projets.

 

« Il faut passer d’une logique de dispositifs à une logique de projets. Nous sommes là pour évaluer et construire avec vous ces projets, dans un cadre balisé qui est celui des repères réglementaires. La complexité des dispositifs existants est réelle, mais c’est à nous de l’absorber pour que, toujours, la simplicité soit renvoyée au projet » – Bernard Trichot (Agefos PME-CGM)

Electronique imprimée : Quel champ des possibles ?

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