Le périple jaune

La délégation UNIIC est bien rentrée – au complet – de son “périple jaune”, forte d’une volonté de mieux appréhender la culture graphique chinoise et son stade de développement technico-industriel. Entre visites professionnelles et balades plus ludiques, retour en images sur quelques jours qui mériteront un reportage plus approfondi dans les colonnes du prochain numéro d’Acteurs Graphiques… Lire la suite

Print’Story – Episode 59

Antoine et Serge sont ravis de se retrouver en chair et en os. Antoine était en voyage en Chine la semaine dernière et les échanges par Wechat n’étaient pas des plus simples. Après avoir partagé quelques anecdotes sur son incapacité à manger avec des baguettes et quelques souvenirs de l’atterrissage sportif du vol retour, Antoine demande à Serge des nouvelles de l’atelier et plus particulièrement du poste de massicotier, conducteur de plieuse.

Avons-nous des candidats ?

En fait, Antoine cherche depuis un moment maintenant un candidat pour conduire le massicot et la plieuse et on ne peut pas dire qu’il y ait foule… D’autant qu’il n’est franchement pas sûr de trouver quelqu’un d’aussi efficace qu’Éric, le jeune intérimaire qui était là le mois dernier.

Ça tombe bien Serge lui apprend qu’Éric est en train de passer un double CQP de massicotier et de conducteur de plieuse.

Voilà qui serait parfait, il pourrait postuler au poste à pourvoir. Mais si Antoine se félicite qu’on ait enfin trouvé un candidat pour le poste, il se demande ce qu’il peut en attendre…

Mais au fait :

Qu’est-ce qu’un CQP ?
Qu’est-ce qu’un bloc de compétences ?
Combien de CQP différents existe-t-il ?
Qui est concerné ?
Où se renseigner ?
Faut-il suivre une formation ?
Quelle reconnaissance pour son titulaire ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Nadège Ravier, en charge des CQP et Richard Navez, responsable du service Emploi, Formation & compétences de l’UNIIC – richard.navez@uniic.org

Uniic Centre Val-de-Loire : 100% formation, 100% transmission

Vendredi dernier se tenait l’Assemblée Générale de l’Uniic Centre. Toujours soucieux de partager son action dans les territoires son Président Sébastien Lemaire, dirigeant de Cogeprint, avait choisi le Pôle du cheval à Lignieres dans le Cher pour recevoir ses adhérents.

Après les incontournables obligations statutaires, René Anelot, Président de la Commission Paritaire Nationale, a remis les chèques de la dernière collecte de la taxe d’apprentissage à Brigitte Jolly, Coordinatrice pédagogique du Cartif à Tours. Une preuve supplémentaire de l’implication des imprimeurs de la région dans la formation de leur personnel.

Gérard Davy, Sébastien Lemaire et René Anelot remettent les chèques de la collecte de la taxe d’apprentissage à Brigitte Jolly (CARTIF de Tours)

Principal invité, le consultant François Gassion s’est appuyé sur ses nombreuses années d’expérience en fusions / acquisitions de sociétés pour délivrer à l’assistance les clés de la réussite de ces opérations désormais courantes dans notre secteur professionnel et aussi pour donner les recettes de base nécessaires à la prise de ces “greffes” qui, comme il l’a rappelé, sont autant humaines qu’industrielles.

Fusion / acquisition avec François Gassion

Bernard Trichot, Directeur de l’Idep, avait lui aussi fait le déplacement pour venir expliquer les conséquences de la réforme de la formation pour nos métiers, nos entreprises, nos centres de formation, nos apprentis : c’est toute la profession qui va être impactée et vous pourrez lire prochainement dans Com’Uniic le résumé de son intervention et les enjeux de cette réforme menée à la hussarde par le gouvernement. Claire Puchault, chargée de mission Agefos pme cgm Centre Val-de-Loire a ensuite présenté l’opération 100% Formation.

Et enfin le représentant de l’Uniic nationale a clôturé la réunion en détaillant le projet de mandature du nouveau Président de l’Uniic, Benoît Duquesne. Les échanges et conversations se sont prolongés autour du verre de l’amitié et pendant le sympathique dîner qui a suivi. On ne peut que féliciter les organisateurs de ces rencontres qui donnent de leur temps et de leur personne pour porter la parole de l’Uniic dans leurs territoires et animer et faire vivre la branche dans les régions.

Vidéo – L’intelligence artificielle peut-elle bouleverser les industries graphiques ?

 

Alors que l’Intelligence Artificielle semble vouloir changer l’organisation des entreprises à coup d’algorithmes, une table ronde a permis de démystifier un sujet qui semble si complexe parfois qu’il en donne le vertige.

Et à la question de savoir comment l’IA peut être d’ores et déjà intégrée à l’entreprise, sans être du ressort exclusif des plus grosses structures, Frédéric Fabi (Dupliprint) échangeait notamment avec Landry Maillet (ABCM, une société d’usinage). Loin de considérer ce genre de projets comme inaccessibles, ce dernier s’amusera même de préciser que “ces technologies sont en réalité hyper simples, c’est nous qui sommes complexes”. De quoi rappeler que le premier moteur d’une IA pertinente relève d’idées bel et bien humaines.

Une table-ronde avec Tahar Melliti, Délégué Général de l’Alliance Industrie du Futur, Landry Maillet, Président d’ABCM et Frédéric Fabi, Président de Dupliprint.

TABLE RONDE PARTIE 1 :

TABLE RONDE PARTIE 2 :

 

Fabrègue : de la petite boutique au groupe industriel

Le Groupe Fabrègue, adhérent historique de l’UNIIC, c’est aujourd’hui 36 millions d’euros de chiffre d’affaires, réalisé à 70 % par Fabrègue Imprimeur et 30 % par Fabrègue Duo, lui-même doté de deux activités (50 % de négoce d’articles de bureau et 50 % d’impressions administratives pour les collectivités locales). C’est 300 collaborateurs sur un seul et unique site de production, à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute Vienne). Mais au départ, ce n’était qu’une petite boutique de lithographie…  

D’une guerre à l’autre…

Le Groupe Fabrègue, par la voix d’Emmanuel Fabrègue, son actuel dirigeant (et, entre autres, membre du Bureau Exécutif de l’UNIIC), aime à rappeler quand et comment son Histoire a débuté : “Le premier imprimeur c’est mon arrière-grand-père, qui s’est installé en haute Corrèze à Bort-Les-Orgues en 1892. Il s’y est installé comme imprimeur lithographe parce qu’il avait fait les Beaux-Arts de Paris. Il gravait donc ses pierres, mais s’est vite aperçu que cette activité peinerait à le nourrir, donc il est vite devenu typographe, avant une histoire faite de bouleversements assez systématiques. Mon arrière-grand-père est mort très jeune, son fils – mon grand-père – n’avait alors que 14 ou 15 ans et on lui fait arrêter ses études pour reprendre la boutique. Etant né en 1894, comme beaucoup d’autres Français de l’époque, on lui a trouvé une autre vocation en 1914 et a été porté disparu. Sa mère, se retrouvant veuve et avec son fils porté disparu, a dès lors vendu la boutique, pour revenir dans sa famille natale en basse Corrèze. Mais 18 mois plus tard, son fil est retrouvé ! La boutique étant vendue, il s’installe à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute Vienne), où nous sommes toujours aujourd’hui, uniquement parce qu’il s’est trouvé une petite imprimerie à vendre à ce moment-là, en 1919. C’est là qu’il donne le premier caractère industriel à l’entreprise, en développant des produits qui étaient très administratifs, majoritairement pour les collectivités locales. A la veille de la deuxième guerre mondiale, ils étaient passés de quatre salariés en 1920 à une cinquantaine. Une belle progression avec trois déménagements et la construction d’une nouvelle usine, mais arrive donc la guerre et l’histoire se renouvelle : l’activité tourne au ralenti puisque l’entreprise, qui avait une certaine croissance avec des salariés qui étaient jeunes, presque tous partis à la guerre, se retrouve en effectifs très réduits, avec toutes les complications que l’on peut imaginer en cette période-là. Le 6 juin 1945, à 50 ans, mon grand-père décède brutalement d’une attaque cardiaque. Là encore, l’histoire se répète : mon père avait 14 ans à l’époque. C’est ma grand-mère qui reprend alors ce qui reste de l’entreprise, pour laisser à mon père le temps de terminer ses études. Il part faire une formation en imprimerie à Paris et revient en 1952, date à laquelle il reprend l’entreprise, lui redonne de l’allant, toujours sur les métiers qui étaient ceux de son père et sur le marché de l’imprimé administratif. Nous resterons d’ailleurs spécialisés sur ce segment de marché jusqu’à la fin des années 80 ».

Une réorientation stratégique nécessaire

Un historique d’entreprise à la fois peu commun et caractéristique de l’importance particulière du legs familial dans les métiers de l’imprimerie, qui sont à la fois des métiers de passion et de transmission. « Je suis pour ma part rentré dans l’entreprise en 1983, mon frère en 1985, et notre père nous a posé une question : est-ce que vous considérez que les marchés qui sont les nôtres sont susceptibles de pérenniser l’entreprise ? Il faut bien se rendre compte qu’à cette époque-là, nous ne savions pas ce qu’était une quadrichromie : on ne faisait que des imprimés administratifs, avec des imprimés pour les collectivités locales (mairies, principalement), le recueil des lois et règlements de l’éducation nationale et les feuilles de sécurité sociale, qui ont été remplacées par la carte SESAM-Vitale. La réponse que nous avons donnée à notre père était donc clairement « Non »… Nous savions que si nous restions sur ces secteurs d’activité, grâce auxquels nous vivions pourtant très bien à l’époque, nous n’avions pas d’avenir. Et nous ne nous étions pas trompés : ces documents n’existent effectivement quasiment plus. Nous avons donc complètement changé la stratégie de l’entreprise, à 180 degrés. Nous sommes rentrés dans le monde la couleur, mais en prenant des places là où elles étaient encore disponibles : à la fin des années 80, la réorientation que nous estimions la plus porteuse, c’était dans le monde de la communication. En 1991, notre père a été emporté en trois mois par un cancer généralisé et nous nous sommes retrouvés, mon frère et moi, à la tête de l’entreprise sans en avoir la moindre action. Cette succession a été relativement douloureuse parce que, dans ces cas-là, l’Etat réclame son dû et il nous a fallu 10 ans pour nous en relever complètement”.

… Et des questionnements de plus en plus urgents

L’occasion de demander à Emmanuel Fabrègue si cette expérience, cette capacité à anticiper les mutations des marchés, elles-mêmes adossées à des pratiques changeantes, est comparable aux capacités d’adaptation dont il faut faire preuve aujourd’hui, le Web et la démocratisation des devices numériques et connectés ayant profondément modifié nos modes de communication“Non, les choses s’appréhendent aujourd’hui de façon totalement différente. On arrive peut-être au bout du bout en termes de volumétrie. Les papetiers nous disent par exemple que depuis le début de l’année, c’est près de 13 % des volumes qui ont disparu en Europe : 13 % pour la roto, 9 % pour la feuille. On continue pourtant à avoir des machines de plus en plus performantes. Si on regarde le temps de calage entre la première machine feuille quadri dans laquelle on a investi en 1990 et notre 8 couleurs LED-UV aujourd’hui, c’est faramineux. On produit donc de plus en plus vite, avec des volumes qui sont de moins en moins importants et nous sommes encore quand même beaucoup d’acteurs, avec des prix qui sont de plus en plus bas…”

Une lucidité qui lui vaut de penser que le secteur traverse aujourd’hui “une tempête qu’il faut affronter”, selon ses propres mots. Car le pire serait certainement de subir, sans ouvrir les yeux sur les réelles opportunités qui se profilent peut-être… Ce que l’on peut attendre du collectif, entre autres choses, tient à mon avis en la défense de l’ “Imprimez en France”. Les gens y sont de plus en plus sensibles, comme ils sont sensibles au bio. Les discours anti-papiers, qui étaient souvent portés par de grands groupes bancaires, de télécoms ou d’assurance, étaient plus liés au prix du timbre qu’à des arguments écologiques ou environnementaux. Une feuille A4 éditique, c’est 2 à 3 centimes, quand on paye 50 à 60 centimes de timbre… Inutile de chercher plus loin les vraies raisons de la diabolisation du papier. On n’entend plus vraiment le discours “On a coupé des forêts pour faire du papier”, on a au contraire réussi à faire passer le message qu’entretenir les forêts, c’est les valoriser, c’est de l’élagage etc. Aujourd’hui, l’ennemi médiatique s’appelle le plastique. Nous sommes donc dans une période certainement moins défavorable qu’elle n’a pu l’être. Aujourd’hui, il faudrait peut-être poser cette simple question : qui va payer vos retraites demain ? Les Bulgares ou les imprimeurs français ? Donc je pense qu’il faudrait en effet beaucoup plus développer le made in France, le Print in France en l’occurrence. Les coûts de transport vont augmenter et relocaliser relève d’une démarche de bon sens, parce qu’on se dit, de plus en plus, qu’il est idiot d’aller faire ailleurs ce qu’on peut faire ici, à des coûts parfaitement raisonnables. A nous d’enfoncer le clou !”

Emmanuel Fabrègue, qui intervenait ici durant le Congrès “L’Intelligence en Action” porté par l’UNIIC.

Circuits courts, relocalisation : un objectif commun ?

Un discours porté avec d’autant plus d’assurance que l’entreprise est profondément attachée à son ancrage local, en dépit des difficultés qui peuvent en résulter : “On est maintenant dans une grande région qui s’appelle la Nouvelle Aquitaine mais le Limousin était une toute petite région, assez “loin de tout ” Nous avons 4 ou 5 clients sur la région, mais ça ne pèse en tout et pour tout que 3 % de notre CA. Quand on est à Lyon, Lille, Paris, Toulouse ou Marseille, on a un vivier forcément beaucoup plus important. En contrepartie, nos racines sont ici. Mais je trouve un petit peu dommage que ce soit un tel handicap, contrairement à l’Allemagne par exemple où les infrastructures sont nettement mieux adaptées. Pour faire des petits volumes là où nous sommes placés, avec de l’impression numérique, les frais de livraison à Paris, par exemple, rendraient ça absolument inabordable : c’est un marché sur lequel on ne peut même pas aller” regrette-t-il, sans y voir pour autant une fatalité : “Je suis intimement convaincu qu’à terme, cela changera. La vraie question reste de savoir “quand”. Je participe régulièrement à des sessions de formations de l’APM (l’Association Progrès du Management, ndlr), en compagnie, notamment, d’autres imprimeurs. On se rencontre tous les mois autour de différents sujets et parmi les derniers intervenants, Philippe Dessertine (économiste et expert des questions financières, ndlr) estime que la relocalisation via les circuits courts est inévitable pour les années qui viennent. Les grandes – ou “trop grandes” – métropoles vont devenir trop difficiles d’accès et il sera de plus en plus difficile d’y vivre. Selon lui, les mouvements de décentralisation/relocalisation vers les régions feront donc partie de la 4ème Révolution Industrielle, parce que les aspirations des gens vont être différentes”. Une perspective qu’il admet certes être “incertaine” et en incapacité évidente de répondre à tout, mais qui constitue une piste de réflexion intéressante lorsqu’il s’agit de conduire ce délicat – mais perpétuel – exercice : penser et repenser la stratégie de son entreprise au gré de l’époque et des “tempêtes” qui lui font face. Un défi passionnant, débuté en 1892, et qui ne semble pas près de s’arrêter…

Vidéo – De l’IA à la RSE, quelle place pour l’Humain ?

Alors que l’IA pose de légitimes questions relatives à la transformation de l’entreprise et ses conséquences sur l’organisation du travail, la dimension RSE des débats n’a pas été oubliée, lors du Congrès porté par l’UNIIC…

Avec Emmanuel Fabrègue (Groupe Fabrègue), Matthieu Prevost (Responsable Environnement pour l’UNIIC et animateur national de la marque Imprim’Vert), Dominique Burnel (Expert RSE) et Valérie Bobin Ciekala (IDEP, Directrice des Opérations et du développement de la RSE sectorielle)…

Une typographie contre la dyslexie

Entre 8 et 10% des enfants souffrent de dyslexie. Une maladie répandue et très handicapante puisqu’elle provoque des troubles de l’écriture, de la lecture et de l’orthographe.

Il existe des polices disponibles en ligne  comme OpenDyslexic, une police open source régulièrement améliorée à partir des commentaires des utilisateurs dyslexiques. Un designer néerlandais est aller plus loin et a créé une typographie pour aider les personnes dyslexiques à lire. Cette police plus complexe est basé sur l’assurance que chaque caractère soit unique.

Christian Boer est lui-même atteint de dyslexie. Donc pour lui, la confusion de deux lettres est un obstacle courant et les difficultés qui en découlent pour lire et écrire: il les connait intimement. Pour construire sa typographie, le designer s’est affranchi de toutes les règles du design graphique pour se concentrer sur les principales difficultés de lecture rencontrées par les personnes dyslexiques: permutation, symétrie, modification, retournement et fusion de lettres. Et résultat, il a créé en 2008 une typographie où chaque lettre est formée de façon unique comme il l’explique lui-même sur le site dyslexiefont.com

Une base épaisse

© Christian Boer

Le centre de gravité est placé en bas, évitant de retourner les lettres, tout en ajoutant une ligne de base claire.

Des lettres inclinées

© Christian Boer

Regardons les choses en face, qui ne confond pas “b” avec “d”? Les lettres qui se ressemblent sont placées légèrement inclinées, ce qui les rend plus faciles à distinguer.

Des ouvertures plus grandes

© Christian Boer

Les ouvertures des lettres de la police Dyslexie sont agrandies. De cette façon, les lettres se ressemblent moins et seront facilement reconnaissables à leur forme.

Des formes différentes

© Christian Boer

Les formes des lettres qui se ressemblent sont ajustées subtilement, ce qui diminue les chances de les confondre.

Des bâtons plus longs

© Christian Boer

Certaines lettres de la police de caractères Dyslexie ont des bâtons plus longs, ce qui permet de réduire le nombre de confusions de lettres pendant la lecture.

Les lettres majuscules et la ponctuation

© Christian Boer

Les signes de ponctuation et les lettres majuscules sont en gras, soulignant les coupures, les fins et les débuts de phrases.

Des hauteurs variables

© Christian Boer

Les lettres qui se ressemblent sont différenciées par des hauteurs différentes.

Plus haute que larges

© Christian Boer

La hauteur des lettres est augmentée alors que la largeur ne l’est pas. Cela ajoute “de l’air” aux lettres de la police Dyslexie.

Plus d’espacement

© Christian Boer

La distance entre les lettres et l’espace entre les mots sont agrandis, ce qui facilite la lecture et évite l’effet de surpopulation.

Un livre imprimé dans cette police en voilà un bel outil pour les personnes dyslexiques. Pour aller plus loin nous vous recommandons la conférence TED de Christian Boer :

 

Print’Story – Episode 58

Antoine a reçu une mise en garde de son prestataire chargé de la collecte de ses déchets industriels : “Attention, la première fois qu’il y aura une erreur, nous vous le stipulerons mais en cas de récidive, nous serons dans l’obligation de décoter la totalité de votre benne”.
Si Antoine ne se met pas à l’abri des erreurs de tri, la facture risque d’être salée. Il fait donc le tour de son entreprise et franchement, ça laisse à désirer… D’ailleurs, André le conducteur offset a été honnête avec lui : “La zone déchet est à l’autre bout de l’atelier… Je ne vais pas faire 30km dans la journée pour porter mes pots d’encres vides…”
Antoine ne s’en sort plus. Sa gestion des déchets est devenue une vraie usine à gaz qui lui coûte chère – trop chère lui semble-t-il. Il va tout falloir remettre à plat.
Plein de bonne volonté, Antoine décide de prendre le problème à bras le corps. Mais comment y voir clair à la fois dans l’organisation et dans ses factures tout en étant conforme d’un point de vue réglementaire ? Antoine a besoin d’un coup de main du service environnement de l’UNIIC :

Mais au fait :

Quels sont les types de déchets ?
Qu’est-ce que la responsabilité élargie du producteur (REP) ?
Quelles mesures de traçabilité mettre en place ?
Comment organiser le tri des déchets dans l’entreprise ?
Comment choisir son fournisseur pour le traitement de ses déchets ?
Comment optimiser les coûts que représente la gestion de ses déchets ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Matthieu Prevost, Responsable Environnement pour l’UNIIC – matthieu.prevost@uniic.org 

Vidéo – Première Presse nanographique Landa chez le Groupe Prenant

Parmi les moments forts du Congrès, l’annonce officielle de l’arrivée d’une Presse Landa S10P – la première en France – chez le Groupe Prenant (Diamant Graphic, site de Choisy-Le-Roi) a permis de poursuivre le fil thématique de la journée : comment la technologie et l’offre des différents fournisseurs pourront aider à recomposer un paysage industriel post 4.0 ?

Avec Philippe Vanheste (Groupe Prenant), Marc Schillemans (Vice-Président et Directeur Général Landa Digital Printing) et Jean-Baptiste Bardinet (Business Manager France Landa Digital Printing).

Groupe Prenant, la différence comme atout

Comme Laurent Prenant, Président du groupe éponyme, ne manque jamais de le rappeler : “Tout le monde peut proposer des prix bas dans un contexte d’absence de stratégie de développement de l’entreprise. Moins nombreux sont ceux qui risquent l’innovation, l’investissement et la différenciation technologique”. Plus qu’une formule, c’est là une vision d’entreprise que se sont appropriées toutes les forces vives d’un projet qui embarque aujourd’hui 700 collaborateurs sur 4 sites : Impression rotative, impression feuille, façonnage & routage, personnalisation, logistique, gestion de données et web-to-print, sont autant de solutions que le Groupe Prenant a su développer, tout particulièrement ces dix dernières années, alors que le groupe affiche près de 60 ans d’existence.

Porté par une forte stratégie de croissance externe, marquée notamment par le rachat ambitieux, en 2008, du site de l’Imprimerie Nationale basé à Choisy-Le-Roi (94), pour y établir Diamant Graphic, spécialisé dans “l’imprimé rare & précieux”, ou encore l’acquisition de CFI Technologies (solutions de Data-management/Éditique/Routage) à Lisses dans le 91, le Groupe Prenant s’est attaché à construire une offre cohérente et complémentaire, en accord avec une philosophie qui refuse l’attentisme.

Petit tour du propriétaire en vidéo :

Note : Diam (ex-filiale de routage du groupe La Redoute) et Taylormail (ex-3 Suisses), sont devenues une seule et même entité : Kallisté, basée à Tourcoing (59).

Au lendemain de l’annonce de l’intégration d’une Presse Landa sur le site de Choisy-Le-Roi (une première en France), c’est cette même volonté, selon les termes de Philippe Vanheste (Directeur Marketing), de “transformer l’entreprise”, qui voit le Groupe Prenant poursuivre une stratégie de renforcement/pérennisation par le haut. “Nous nous sommes beaucoup développés par de la croissance externe, mais aujourd’hui nous changeons de braquet : c’est l’innovation qui sera le moteur de la transformation digitale de l’entreprise” confirme-t-il, insistant également sur l’importance de conjuguer modernité et transmission. “Nous sommes engagés, sous l’impulsion de l’UNIIC, dans un plan de formation qui doit pouvoir être déclinable et partagé. L’idée, ce serait par exemple d’accueillir une classe pendant une année complète, directement au cœur d’une imprimerie et sans qu’il s’agisse d’alternance, pour reconnecter les jeunes générations à ces milieux qu’ils appréhendent souvent trop tard”.

Un volontarisme qui a mené le Groupe Prenant à la tête d’un CA de plus de 80 millions d’euros et qui les voit désormais probablement hantés par cette seule question : quel prochain défi relever ?