Print’Story – Episode 10

Certes il restait encore à faire mais depuis une dizaine d’année les investissements allaient bon train. Pour preuve, le dernier chantier de son père avant sa retraite : 750 m2 de locaux supplémentaires pour mettre en place un stock papier digne de ce nom. Ce qui avait conduit à remanier une partie des ateliers existants et notamment le prépresse.

Si c’était à refaire aujourd’hui Antoine prendrait conseil pour l’aménagement des ateliers afin d’être certain de suivre les normes en vigueur.

L’éclairage du prépresse ne lui plaisait pas, il le trouvait peu confortable et l’isolation du stock papier lui semblait perfectible (la consommation de gaz était importante pour un local somme toute peu chauffé) tout comme la largeur des allées pour le passage des chariots.

En fait son père n’avait cessé de pousser les murs et d’agrandissements en agrandissements les locaux avaient perdu de leur rationalité. Il faut dire que de 8 personnes en 1970 l’entreprise avait grossi jusqu’aux  37 salariés actuel.

Il aurait sans doute été préférable de construire une nouvelle usine… 

Mais au fait :

A qui s’adresser pour être sûr d’être bien conseillé et optimiser tous les paramètres par rapport à la législation ?

Existe-t-il des aides pour ce type d’aménagements ?

Comment penser un bâtiment HQE ?

Lire l’article de l’UNIIC
Réponses élaborées par Chantal RICHARDEAU, Responsable HSE à l’UNIIC – chantal.richardeau@uniic.org

 

Graphitec 2017 ferme ses portes…

Des Alpes-Maritimes au Nord en passant par la Loire Atlantique ou le Rhône, de nombreux adhérents de l’UNIIC ont répondu présent à notre invitation. Nous avons été heureux de les accueillir et de partager avec eux le verre de l’amitié.

Très suivies, nos conférences ont attiré des auditeurs d’horizons divers, dont certains ont profité de l’occasion pour concrétiser leur adhésion à l’UNIIC. Merci à tous pour votre fidélité et votre confiance…

Dans l’attente d’un Dossier de fond qui reviendra sur les grands sujets & tendances qui ont marqué cette édition du salon, morceaux choisis en images…

Eric Huignard et Jacques Chirat, Présidents respectifs du SNCD et de l’UNIIC, signaient une convention de partenariat pour renforcer les liens entre les deux organisations. Un rapprochement qui contribue à renforcer le poids des actions de chacun tout en nourrissant les réflexions et les échanges sur des sujets divers : des enjeux liés à la logistique au rôle désormais incontournable de la data pour les métiers de l’industrie.

 

L’espace Frenchprint, animé par l’UNIIC, l’IDEP, Agefos PME-CGM, le Groupe Lourmel, Grenoble INP-Pagora, le CTP, Imprim’vert, Imprim’Luxe, la CSNRBD, l’IDICG, ClimateCalc et Culture Papier, fut à la fois un lieu d’échanges et de convivialité.

 

 

Le CTP proposait des films pédagogiques pour faire la démonstration du potentiel innovant du papier, le tout illustré par des applications balayant du papier hydrophobe aux packaging connectés/intelligents.

 

Sur le sujet de la relocalisation de l’impression en France, Charles-Edouard Ranchin, Auteur de “5 ans, 5 millions d’emplois”, Pascal Lenoir Directeur de production chez Gallimard et Pascal Bovéro, Délégué Général de UNIIC, ont échangé en alternant état des lieux, opportunités et perspectives…

 

Animée par Matthieu Prévost (Responsable Environnement pour l’UNIIC et coordinateur national de la marque Imprim’Vert), la table-ronde dédiée à la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) a permis de dégager les efforts communs et/ou réciproques à articuler, tant du point de point du donneur d’ordre que du fournisseur/partenaire, pour mettre en place des approches environnementales efficaces. Un tour d’horizon sur lequel nous reviendrons et qui a bénéficié des interventions de Lucille Couraud (Directrice Sécurité Développement Durable chez Clear Channel), Virginie Coll (Experte RSE), Marc Marseille (responsable QSE/RSE chez Electrogeloz) et Juliette Guillermou (Chef de projet commercial et en charge de la RSE chez Groupe Prenant).

Et le 61ème Cadrat d’Or est décerné à…

C’est l’imprimerie CGP Etiqroll qui inscrit son nom au palmarès de ce 61ème Cadrat d’Or, pour sa première participation. Une performance d’autant plus remarquable que l’entreprise est positionnée sur un marché – celui de l’étiquette adhésive – que d’aucuns auraient pu considérer moins “compatible” avec les critères de sélection inhérents à ce type de distinction. Un non-sens pour Pascal Lenoir, Président de la CCFI et Directeur de production chez Gallimard, lors de l’annonce du résultat sur le salon Graphitec : “Peu importe le support, peu importe le procédé, tout participe à enrichir notre Industrie” soulignait-il en effet, dans une volonté de désinhiber les industriels qui hésiteraient encore à tenter leur chance…

L’UNIIC adresse à CGP Etiqroll, une entreprise adhérente, ses plus vives félicitations pour ce prix mérité, qui vient couronner le travail de toute une chaîne de personnes et de compétences. Un point sur lequel Pascal Lenoir insistait tout particulièrement : “Nous irons directement dans l’entreprise pour remettre ce prix à l’ensemble des équipes. Rarement les compliments arrivent jusqu’aux équipes qui travaillent dans les ateliers, or c’est un collectif que nous voulons récompenser”.

 

Véronique Pivat, Présidente du Jury, ici avec Pascal Lenoir, évoquait une victoire qui a su “faire l’unanimité, après quelques discussions”.

 

Print’Story – Episode 9

Antoine travaillait avec trois banques et heureusement car il avait fallu l’association de deux pour obtenir le prêt de la nouvelle 106/5 + UV. Aucune n’avait voulu s’engager seule et le prêt était donc réparti entre les deux. Cela faisait un peu plus de frais de dossiers mais les taux étaient bas et il s’en tirait bien, mieux que s’il avait dû faire financer la machine par le constructeur, ce que son père lui avait toujours déconseillé. Réticents au départ, les banquiers s’étaient adoucis à la lecture de l’étude sectorielle commandée à la Banque de France par l’UNIIC, étude mettant en évidence que les ratios de la profession étaient désormais similaires à ceux des autres secteurs industriels.

Et toujours grâce à l’UNIIC, il avait sollicité SOMUDIMEC qui avait acceptée d’intervenir en contre-garantie ce qui avait grandement facilité les négociations.

Du coup il avait également fait financer une ligne de filmage et de palettisation ainsi que des tables élévatrices pour alimenter les postes de l’encarteuse. Cela faisait partie des demandes des DP et pour améliorer le confort des salariés, mais il espérait aussi des gains de productivité et logiquement une diminution des arrêts de travail. Il avait déjà investi dans une ligne de coupe automatisée et des retourneurs de piles et il avait pu en constater rapidement les effets tant sur la production que sur la satisfaction du personnel.

Mais au fait :

Pouvait-il prétendre à des aides pour ces équipements spécifiques ?

À qui s’adresser et comment monter les dossiers ?

Lire l’article de l’UNIIC

Réponses élaborée par Chantal Richardeau, Responsable HSE à l’UNIIC – chantal.richardeau@uniic.org

Print’Story – Episode 8

La réunion de DP s’était bien passée : la sanction de Maurice n’avait soulevé aucune protestation, le protocole des prochaines élections avait été validé et les quelques questions diverses avaient été évacuées sans problème.

Par contre, les DP étaient inquiets de la perte d’un client important et il s’en était ouvert à Antoine qui les avait rassurés en leur indiquant que grâce à la médiation de l’UNIIC, le client avait admis qu’il ne pouvait pas les laisser tomber aussi brusquement. Il y aurait de toute façon un délai de prévenance beaucoup plus important et un dédommagement conséquent.

Mais surtout Antoine avait eu de bons contacts avec la direction du groupe et il espérait beaucoup arriver à continuer à travailler pour eux.

Seul bémol, le groupe passait par une plate-forme et il faudrait réduire les marges. Et la plate-forme avait déjà prévenu Antoine qu’ils ne confiaient pas de commandes importantes à un imprimeur s’il n’avait pas une solution de back-up pour sa production. En clair ils rejoignaient les demandes d’autres clients de l’imprimerie ce qui confortait son projet d’investissements.

Antoine avait décidé d’en parler succinctement à ses quatre interlocuteurs : Sarah et Paul, titulaires DP et aussi DS et André et Benoit, les suppléants.

–          Vous pensez que les banquiers vont vous suivre demanda Sarah ?

–          On verra mais nos comptes sont bons et les taux d’intérêts sont au plus bas, c’est le moment d’en profiter.

–          Ce qui m’inquiète dit Paul c’est le retour à deux équipes…

–          Oui, moi aussi appuya André. Il faudra trouver des compensations, moi je suis conducteur et je vais perdre beaucoup d’argent.

–          Il faut choisir entre pérenniser le travail de tous et quelques primes individuelles s’insurgea Antoine. Et ce n’est pas comme si  vous faisiez ça depuis vingt ans !

C’était trop beau se dit Antoine, heureusement que les réponses de l’UNIIC l’avaient éclairé…

Mais au fait :

Les suppléants DP, CE, CHST, peuvent-ils assister aux réunions si les titulaires sont présents ?

Quelle est la périodicité des élections DP, CE, CHST et comment les organiser ?

Sous quelles conditions et comment mettre en place une DUP ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Iris DELLOYE, Responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

BREIZH’UNIIC : Compte-rendu & Témoignages

À l’invitation de l’UNIIC une trentaine de participants s’étaient retrouvés dans le cadre majestueux du château de Josselin. Ambiance…

Après avoir fait connaissance lors d’un sympathique lunch au restaurant du Château en bordure de l’Oust c’est sous un grand soleil que nous franchissons les douves du château et découvrons sa roseraie et son parc. Notre guide nous fait traverser les siècles et l’histoire de l’édifice au travers des stigmates encore visibles sur les façades bien que restaurées au 19éme. Nous pénétrons ensuite dans l’antichambre pour traverser la salle à manger, le grand salon et la bibliothèque. Classé monument historique, le château est aujourd’hui habité par la famille De Rohan et entretenu de façon exceptionnelle.  Place au travail : c’est au premier étage, dans la salle du Connétable, que se déroule notre réunion qui commence par une présentation et un point sur l’évolution de l’électronique imprimée par Paul Piette, Directeur de l’unité d’imprimabilité du Centre Technique du Papier :  démonstration très limpide du rôle du CTP mais aussi prise de conscience de chacun qu’il ne s’agit  plus d’utopie mais bel et bien detechnologies matures accessibles aux imprimeurs. Avant d’aborder le cœur du sujet, Pascal Bovéro, Délégué Général de l’UNIIC, nous  brosse un tableau de la situation économique de la branche et nous présente le dispositif DSI qui va permettre aux imprimeurs bretons de bénéficier gratuitement d’un diagnostic de leur entreprise. Après les traditionnelles questions / réponses, Hervé Le Chevalier nous resitue la Bretagne graphique économiquement et socialement puis nous détaille les objectifs, les intérêts et le mode opératoire de cette opération. Après avoir entendu les témoignages d’imprimeurs venus des Pays de Loire et de Jérémie Séjourné, Président de notre DIM Grand-Ouest, les échanges permettent à chacun de  se positionner et la quasi-totalité des participants nous font part de leur intérêt lors de la collation de départ servie dans la salle à manger du château.

Nous entrons maintenant dans la phase active mais sachez que, même si vous n’avez pas pu assister à ce lancement il est encore possible de vous inscrire en nous envoyant un mail via notre formulaire de contact.

Print’Story – Episode 7

Les quelques jours suivants avaient été plus calmes et lui avaient permis d’avancer dans son projet d’investissement. Pour honorer la charge de travail sur sa  106/5 + UV  il avait mis en place depuis deux ans une équipe de nuit mais cela lui créait pas mal de soucis. Il souhaitait supprimer ce poste de nuit à l’origine de beaucoup des problèmes de non-qualité et pour ce faire il envisageait de remplacer sa 75 par une autre 106 dans la même configuration, afin de revenir en double-équipe et aussi de sécuriser sa production en cas de panne, car plusieurs clients et prospects le lui avaient demandé.

Il y a deux ans il avait sorti une  102/4 et les conducteurs avaient accepté de passer en 3 postes. Ils étaient tous relativement jeunes et y avaient vu l’occasion d’améliorer leurs salaires, sauf deux qui avaient refusé et qu’il avait mis en double équipe sur la 75.

Si la banque le suivait et que son projet aboutissait, il devrait remettre en 2 postes les conducteurs de la 106 avant la fin de l’année.

Mais au fait :

Quelle procédure engager pour passer du personnel de 2 postes à 3 postes ?

Et dans l’autre sens ? Faut-il compenser les pertes de salaire ?

Que faire en cas de refus ?

Lire l’article de l’UNIIC

Réponses élaborées par Morgane SCHLAUDER, Juriste en Droit Social à l’UNIIC – morgane.schlauder@uniic.org

Print’Story – Episode 6

Cathy était maintenant la secrétaire d’Antoine depuis cinq ans et succéder à Yvonne qui avait été celle du père pendant des décennies n’avait pas été chose facile. Mais elle adorait son job et Antoine l’avait aidée à s’imposer dans l’entreprise. Son patron n’était pas encore arrivé car il était rentré tard hier soir mais déjà le DP, qui est aussi DS, avait demandé à le voir en précisant que c’était urgent. Il n’avait pas voulu lui en dire plus mais elle avait maintenant suffisamment d’alliés au sein des ateliers pour connaitre en cinq minutes les raisons de l’urgence : il se murmurait que Maurice risquait d’être licencié et une partie du personnel avait décidé de faire bloc avec lui, même si nul ne contestait que son acte méritait une sanction.

Lorsqu’Antoine arriva ce matin-là il traversa les ateliers comme d’habitude s’arrêtant pour saluer chacun de ses salariés. C’était une tradition dans la famille, inculquée à son père par son grand-père et son père la lui avait imposée. Mais plus il avançait vers son bureau plus il sentait qu’il se passait quelque chose d’anormal.

Quand Cathy eu terminé son rapport il s’en voulut de s’être laissé emporter face à Maurice. Sa décision n’était pas encore prise car il attendait la réponse d’Iris à l’UNIIC à qui il avait exposé la situation par mail hier soir mais il se demandait s’il devait recevoir le DP tout de suite. Il pourrait toujours en profiter pour parler de l’organisation des prochaines élections…

Mais au fait :

Est-il obligé de le recevoir sur une simple demande ou peut-il attendre la prochaine réunion ?

Le DP/DS pourrait-il déclencher une grève et si oui sous quelles conditions ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Iris DELLOYE, Responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

Elections législatives – Quels remboursements des frais d’impression ?

Vous pouvez consulter l’arrêté du 4 mai 2017 (paru au JORF n°0106 du 5 mai 2017, texte n° 109) fixant les tarifs maxima de remboursement des frais d’impression et d’affichage des documents électoraux pour les élections législatives des 11 et 18 juin 2017 et les élections législatives partielles ayant lieu jusqu’au prochain renouvellement général de l’Assemblée nationale.

Pour en prendre connaissance : Arrêté tarifs de remboursement du 04-05-2017

Elections législatives 2017 – Le mémento

En attendant de prendre connaissance des tarifs de remboursement qui seront disponibles en fin de semaine prochaine et que nous vous communiquerons dès leur validation officielle, vous pouvez d’ores et déjà consulter le mémento à l’usage des candidats de métropole et d’outre-mer aux élections législatives de 2017.

Il précise notamment les caractéristiques techniques selon lesquelles les documents imprimés de propagande électorale doivent être conçus, puis adressés aux électeurs.