Print’Story – Episode 8

La réunion de DP s’était bien passée : la sanction de Maurice n’avait soulevé aucune protestation, le protocole des prochaines élections avait été validé et les quelques questions diverses avaient été évacuées sans problème.

Par contre, les DP étaient inquiets de la perte d’un client important et il s’en était ouvert à Antoine qui les avait rassurés en leur indiquant que grâce à la médiation de l’UNIIC, le client avait admis qu’il ne pouvait pas les laisser tomber aussi brusquement. Il y aurait de toute façon un délai de prévenance beaucoup plus important et un dédommagement conséquent.

Mais surtout Antoine avait eu de bons contacts avec la direction du groupe et il espérait beaucoup arriver à continuer à travailler pour eux.

Seul bémol, le groupe passait par une plate-forme et il faudrait réduire les marges. Et la plate-forme avait déjà prévenu Antoine qu’ils ne confiaient pas de commandes importantes à un imprimeur s’il n’avait pas une solution de back-up pour sa production. En clair ils rejoignaient les demandes d’autres clients de l’imprimerie ce qui confortait son projet d’investissements.

Antoine avait décidé d’en parler succinctement à ses quatre interlocuteurs : Sarah et Paul, titulaires DP et aussi DS et André et Benoit, les suppléants.

–          Vous pensez que les banquiers vont vous suivre demanda Sarah ?

–          On verra mais nos comptes sont bons et les taux d’intérêts sont au plus bas, c’est le moment d’en profiter.

–          Ce qui m’inquiète dit Paul c’est le retour à deux équipes…

–          Oui, moi aussi appuya André. Il faudra trouver des compensations, moi je suis conducteur et je vais perdre beaucoup d’argent.

–          Il faut choisir entre pérenniser le travail de tous et quelques primes individuelles s’insurgea Antoine. Et ce n’est pas comme si  vous faisiez ça depuis vingt ans !

C’était trop beau se dit Antoine, heureusement que les réponses de l’UNIIC l’avaient éclairé…

Mais au fait :

Les suppléants DP, CE, CHST, peuvent-ils assister aux réunions si les titulaires sont présents ?

Quelle est la périodicité des élections DP, CE, CHST et comment les organiser ?

Sous quelles conditions et comment mettre en place une DUP ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Iris DELLOYE, Responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

BREIZH’UNIIC : Compte-rendu & Témoignages

À l’invitation de l’UNIIC une trentaine de participants s’étaient retrouvés dans le cadre majestueux du château de Josselin. Ambiance…

Après avoir fait connaissance lors d’un sympathique lunch au restaurant du Château en bordure de l’Oust c’est sous un grand soleil que nous franchissons les douves du château et découvrons sa roseraie et son parc. Notre guide nous fait traverser les siècles et l’histoire de l’édifice au travers des stigmates encore visibles sur les façades bien que restaurées au 19éme. Nous pénétrons ensuite dans l’antichambre pour traverser la salle à manger, le grand salon et la bibliothèque. Classé monument historique, le château est aujourd’hui habité par la famille De Rohan et entretenu de façon exceptionnelle.  Place au travail : c’est au premier étage, dans la salle du Connétable, que se déroule notre réunion qui commence par une présentation et un point sur l’évolution de l’électronique imprimée par Paul Piette, Directeur de l’unité d’imprimabilité du Centre Technique du Papier :  démonstration très limpide du rôle du CTP mais aussi prise de conscience de chacun qu’il ne s’agit  plus d’utopie mais bel et bien detechnologies matures accessibles aux imprimeurs. Avant d’aborder le cœur du sujet, Pascal Bovéro, Délégué Général de l’UNIIC, nous  brosse un tableau de la situation économique de la branche et nous présente le dispositif DSI qui va permettre aux imprimeurs bretons de bénéficier gratuitement d’un diagnostic de leur entreprise. Après les traditionnelles questions / réponses, Hervé Le Chevalier nous resitue la Bretagne graphique économiquement et socialement puis nous détaille les objectifs, les intérêts et le mode opératoire de cette opération. Après avoir entendu les témoignages d’imprimeurs venus des Pays de Loire et de Jérémie Séjourné, Président de notre DIM Grand-Ouest, les échanges permettent à chacun de  se positionner et la quasi-totalité des participants nous font part de leur intérêt lors de la collation de départ servie dans la salle à manger du château.

Nous entrons maintenant dans la phase active mais sachez que, même si vous n’avez pas pu assister à ce lancement il est encore possible de vous inscrire en nous envoyant un mail via notre formulaire de contact.

Print’Story – Episode 7

Les quelques jours suivants avaient été plus calmes et lui avaient permis d’avancer dans son projet d’investissement. Pour honorer la charge de travail sur sa  106/5 + UV  il avait mis en place depuis deux ans une équipe de nuit mais cela lui créait pas mal de soucis. Il souhaitait supprimer ce poste de nuit à l’origine de beaucoup des problèmes de non-qualité et pour ce faire il envisageait de remplacer sa 75 par une autre 106 dans la même configuration, afin de revenir en double-équipe et aussi de sécuriser sa production en cas de panne, car plusieurs clients et prospects le lui avaient demandé.

Il y a deux ans il avait sorti une  102/4 et les conducteurs avaient accepté de passer en 3 postes. Ils étaient tous relativement jeunes et y avaient vu l’occasion d’améliorer leurs salaires, sauf deux qui avaient refusé et qu’il avait mis en double équipe sur la 75.

Si la banque le suivait et que son projet aboutissait, il devrait remettre en 2 postes les conducteurs de la 106 avant la fin de l’année.

Mais au fait :

Quelle procédure engager pour passer du personnel de 2 postes à 3 postes ?

Et dans l’autre sens ? Faut-il compenser les pertes de salaire ?

Que faire en cas de refus ?

Lire l’article de l’UNIIC

Réponses élaborées par Morgane SCHLAUDER, Juriste en Droit Social à l’UNIIC – morgane.schlauder@uniic.org

Print’Story – Episode 6

Cathy était maintenant la secrétaire d’Antoine depuis cinq ans et succéder à Yvonne qui avait été celle du père pendant des décennies n’avait pas été chose facile. Mais elle adorait son job et Antoine l’avait aidée à s’imposer dans l’entreprise. Son patron n’était pas encore arrivé car il était rentré tard hier soir mais déjà le DP, qui est aussi DS, avait demandé à le voir en précisant que c’était urgent. Il n’avait pas voulu lui en dire plus mais elle avait maintenant suffisamment d’alliés au sein des ateliers pour connaitre en cinq minutes les raisons de l’urgence : il se murmurait que Maurice risquait d’être licencié et une partie du personnel avait décidé de faire bloc avec lui, même si nul ne contestait que son acte méritait une sanction.

Lorsqu’Antoine arriva ce matin-là il traversa les ateliers comme d’habitude s’arrêtant pour saluer chacun de ses salariés. C’était une tradition dans la famille, inculquée à son père par son grand-père et son père la lui avait imposée. Mais plus il avançait vers son bureau plus il sentait qu’il se passait quelque chose d’anormal.

Quand Cathy eu terminé son rapport il s’en voulut de s’être laissé emporter face à Maurice. Sa décision n’était pas encore prise car il attendait la réponse d’Iris à l’UNIIC à qui il avait exposé la situation par mail hier soir mais il se demandait s’il devait recevoir le DP tout de suite. Il pourrait toujours en profiter pour parler de l’organisation des prochaines élections…

Mais au fait :

Est-il obligé de le recevoir sur une simple demande ou peut-il attendre la prochaine réunion ?

Le DP/DS pourrait-il déclencher une grève et si oui sous quelles conditions ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Iris DELLOYE, Responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org

Elections législatives – Quels remboursements des frais d’impression ?

Vous pouvez consulter l’arrêté du 4 mai 2017 (paru au JORF n°0106 du 5 mai 2017, texte n° 109) fixant les tarifs maxima de remboursement des frais d’impression et d’affichage des documents électoraux pour les élections législatives des 11 et 18 juin 2017 et les élections législatives partielles ayant lieu jusqu’au prochain renouvellement général de l’Assemblée nationale.

Pour en prendre connaissance : Arrêté tarifs de remboursement du 04-05-2017

Elections législatives 2017 – Le mémento

En attendant de prendre connaissance des tarifs de remboursement qui seront disponibles en fin de semaine prochaine et que nous vous communiquerons dès leur validation officielle, vous pouvez d’ores et déjà consulter le mémento à l’usage des candidats de métropole et d’outre-mer aux élections législatives de 2017.

Il précise notamment les caractéristiques techniques selon lesquelles les documents imprimés de propagande électorale doivent être conçus, puis adressés aux électeurs.

Print’Story – Episode 5

Ça commençait à faire beaucoup et comme il avait conduit à l’aller, il s’arrêta pour passer le volant à Michel. Pendant tout le reste du trajet, il consulta ses mails sur son IPhone et répondit aux messages qui s’étaient accumulés. Ils arrivèrent à l’imprimerie un peu après 20h00, Michel rentra chez lui alors que Antoine se dirigea vers son bureau, pour lui la journée n’était pas terminée !

Sur son bureau l’attendait comme d’habitude une pile de courrier parmi laquelle un recommandé provenant d’un de ses clients. Il n’aimait pas ça car c’était un client historique avec lequel il n’y avait jamais eu l’ombre d’un problème. Antoine ouvrit l’enveloppe (les secrétaires n’ouvraient pas les plis recommandés, c’était la consigne) et à la lecture de la lettre regretta de ne pas être rentré chez lui directement… Tout en lui annonçant qu’il venait de céder son entreprise  à un groupe important, il lui précisait que le groupe se passerait dorénavant des services de l’imprimerie Boulanger ayant déjà plusieurs fournisseurs attitrés par ailleurs. Il lui précisait aussi qu’il le regrettait ayant commencé à travailler avec son père il y a plus de trente ans… Antoine alluma son ordinateur et vérifia le compte client, bien qu’il le connaisse parfaitement : il s’agissait d’une belle entreprise en menuiserie industrielle, de presque deux cents salariés et qui éditait de nombreux catalogues, y compris pour l’export, sans compter les imprimés divers et le matériel des salons. Le patron actuel était âgé et Antoine avait toujours été surpris qu’il n’ait pas fait comme son père à lui… Mais il avait dû toucher le jackpot car l’acheteur était un des plus gros « faiseurs » français… Les chiffres apparaissaient maintenant : 27 ans de collaboration, un CA qui n’avait cessé de progresser et qui avait représenté l’année dernière 458 500 €, presque 10% de celui de l’imprimerie. Et bien vendu avec des marges confortables, ce qui était aujourd’hui rarissime…

C’était la plus mauvaise nouvelle depuis longtemps… Certes il allait falloir songer à le remplacer rapidement mais il n’était pas concevable qu’un client de cette importance, en pleine santé, le quitte sous prétexte de cession. Il allait évidemment contacter l’acheteur du nouveau groupe propriétaire et essayer de trouver un deal. Mais aussi contacter l’UNIIC pour savoir si tout ça était bien légal et anticiper au cas où les négociations n’aboutiraient pas.

 

Mais au fait :

Quels délais doit respecter un client avant de rompre une relation commerciale ?

Quelles indemnités vous doit-il et comment sont-elles calculées ?

Quels sont les recours et par quelles voies ?

Peut-on vous reprocher d’avoir accepté trop de CA d’un même client ?

 

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Pascal BOVERO, Délégué général de l’UNIIC – pascal.bovero@uniic.org 

Print’Story – Episode 4

Le rendez-vous s’était moyennement bien passé : le client était évidemment sollicité par des concurrents aux offres mirobolantes mais surtout il se plaignait d’un manque de réactivité suite à ses demandes de prix. Il se passait souvent deux ou trois jours avant qu’il ne reçoive ses devis. Michel tenta de justifier ces délais en disant qu’il tenait à voir personnellement les offres et que comme il ne rentrait pas tous les jours au bureau cela pouvait générer un peu d’attente. Antoine repris la main en expliquant à Michel que ce n’était pas le problème du client et que dorénavant les offres partiraient directement même s’il n’était pas là. Antoine était d’autant plus en colère qu’après avoir attendu en vain un devis trois jours le client avait confié une belle affaire à un concurrent et qu’il en attendait la livraison.

Sur la route du retour la discussion s’envenima encore, Michel prétendant que souvent les devis n’étaient pas clairs et qu’il préférait les valider. C’est ce moment qu’il choisit pour expliquer à Antoine que depuis que la nouvelle deviseuse suivait ses affaires il était contraint de procéder de la sorte pour éviter des erreurs.

Antoine lui répondit qu’il aurait dû lui en parler avant mais qu’il allait voir ça rapidement avec Natacha, la deviseuse.

Mais au fait :

Comment formaliser cet entretien avec Natacha qui pour l’instant semble anodin ?

Faut-il préparer un dossier avec des « preuves » dès maintenant ?

Est-il judicieux d’y convier le ou les plaignants ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Morgane SCHLAUDER, Juriste en Droit Social à l’UNIIC – morgane.schlauder@uniic.org

Le Colloque “Imprimer en France : l’avenir de la filière industrielle du livre” est reporté

Le Colloque « Imprimer en France : l’avenir de la filière industrielle du livre », qui devait se tenir à Caen le 11 mai 2017 de 9h30 à 12h30, est reporté à une date ultérieure.

Cette décision, émanant de la Préfecture et du Conseil régional, est motivée par un « devoir de réserve » lié à l’élection Présidentielle.
L’UNIIC ne manquera évidemment pas de vous informer dès que possible de la date de report et des éventuelles modifications d’organisation. N’hésitez pas à vous abonner, via ce site, à notre newsletter « Com’Uniic », pour être averti au plus tôt.

Print’Story – Episode 3

Son commercial était arrivé à 6h30 et avec cette affaire, Antoine n’avait pas réussi à faire ce qu’il avait prévu ; ce serait pour ce soir, bien qu’il risque de rentrer tard. Après un café à la machine ils avaient pris la route un peu après 7h00. Antoine affectionnait ces moments de tête à tête pendant lesquels bien souvent son interlocuteur se livrait et lui rapportait ce que certains auraient considéré comme des potins mais qu’il prenait lui très au sérieux.

– Alors Michel, la petite ça pousse ? Quel âge a-t-elle maintenant ?
– Elle va avoir 6 ans et justement je voulais vous en parler : vous savez que mon épouse est infirmière et avec ses horaires c’est difficile pour elle de déposer Juliette à l’école le matin. Habituellement c’est moi qui m’en charge mais ce matin par exemple il a fallu demander à une voisine. Et quand je suis en déplacement et que je ne peux pas rentrer c’est la même chose.
– Je comprends bien mais vous voudriez quoi exactement ?
– Je me demandais si je ne pourrais pas avoir un secteur plus proche, mettons 200 km autour de l’imprimerie, ça m’éviterait de partir si tôt pour aller voir les clients et me permettrait de rentrer les soirs à la maison…
– Et donc pour compenser j’embauche un commercial supplémentaire !? Vous pensez que c’est raisonnable ? En plus vous allez forcément faire moins de chiffre, donc moins de commissions ! Vous y avez pensé ?
– Vous serez gagnant en frais de déplacements… Et sur un secteur plus petit je perdrai moins de temps en trajets et pourrai voir plus de prospects et de clients.
– Encore faut-il qu’il y ait matière à prospecter. Si c’était le cas je suppose que vous l’auriez fait sans m’en parler…
– De toute façon mon contrat ne précise pas de zone de démarchage et je suis censé faire 35 heures…
– Je regarderai et vous en reparlerai d’ici quelques jours mais pour l’instant rien ne change.
– Je ne suis pas le seul dans ce cas vous savez Monsieur Boulanger…
Aïe ! Antoine espérait qu’il était en règle avec les contrats des commerciaux… Il sentait qu’il allait s’emporter, aussi il changea de sujet et se promit de vérifier tout ça au plus vite.

Mais au fait :

Comment rédiger un contrat de commercial ?
Comment établir un avenant et y insérer de nouvelles clauses ?
Quels horaires, zones, clauses de non-concurrence et quelles contreparties éventuelles ?

 

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Iris DELLOYE, Responsable du service Juridique et Social de l’UNIIC – iris.delloye@uniic.org