Print’Story – Episode 62

Au travers de la vie quotidienne d’une imprimerie, nous vous proposons de participer à l’analyse et au décryptage des pièges auxquels Antoine, notre chef d’entreprise vedette est confronté. L’occasion pour vous de tester vos connaissances mais aussi de les remettre à jour avec l’aide de l’UNIIC.

Antoine a entendu au journal télévisé que certaines entreprises peuvent bénéficier d’une exonération de cotisations salariales sur les heures supplémentaires !

L’entreprise est restée aux 39h. Mais, pour autant, Antoine n’est pas sûr qu’elle puisse bénéficier de l’exonération, d’autant que plusieurs salariés sont au forfait en heures sur l’année. Pour éclaircir la situation et répondre aux salariés qui ne manquent pas de le questionner, il décide de contacter l’UNIIC.

Mais au fait :

Quelles sont les conditions pour bénéficier de l’exonération des cotisations sur les heures supplémentaires ?
Quelles sont les rémunérations donnant lieu à exonération ?
Quelles sont les limites à l’exonération ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en Master I de droit social à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS – iris.delloye@uniic.org

Industries Graphiques & RSE : des avancées et un label

Clotilde Vernes, Responsable de projets Développement Durable et RSE à Bpifrance, intervenait durant le Congrès de la Filière Graphique imaginé par l’UNIIC pour rappeler combien “la prise en compte des impacts environnementaux et sociaux” joue, dans les conditions de financement des projets d’entreprise, “un rôle central”… “Cela fait partie de notre ADN” ira-t-elle même jusqu’à assurer.

Dans la foulée, Valérie Bobin-Ciekala, Directrice des opérations et du développement de la RSE sectorielle à l’IDEP, refaisait un point détaillé sur Print’Ethic (de sa genèse aux protocoles d’accompagnement mis en place), le premier label RSE des Industries Graphiques (relire notre interview).

Print’Story – Episode 61

Au travers de la vie quotidienne d’une imprimerie, nous vous proposons de participer à l’analyse et au décryptage des pièges auxquels Antoine, notre chef d’entreprise vedette est confronté. L’occasion pour vous de tester vos connaissances mais aussi de les remettre à jour avec l’aide de l’UNIIC.

Antoine conseille à Victor également chef d’entreprise dans le secteur de l’imprimerie d’appeler l’UNIIC.

Victor est complètement dépassé ! Il a bien compris que le CSE doit être mis en place pour le 1 janvier 2020 et a accompli les démarches nécessaires pour cela. Toutefois, la disparition du CHSCT le laisse perplexe.

En effet, son entreprise comprend plus de 300 salariés et il pense être soumis à l’obligation de créer des commissions dont une remplaçant le CHSCT.

Mais il y en a tellement ! Il voudrait bien avoir un aperçu des modalités de mise en place et fonctionnement d’une telle commission.

Antoine quant a lui, est bien content, sa petite structure ne l’oblige pas à mettre en place de commission. Son CSE se charge de tout. N’est-ce pas ?

Mais au fait :

Quelles sont les commissions obligatoires à mettre en place dans les entreprises de 300 salariés ?
Quel est le rôle de la commission santé, sécurité et condition de travail (CSSCT) ?
Comment la CSSCT est-elle mise en place ?
Une entreprise de moins de 300 salariés est-elle entièrement dispensée de mettre en place une CSSCT ?
Comment est-elle composée ?
Qui est présent lors des réunions ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en Master I de droit social à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS – iris.delloye@uniic.org

Print’Story – Episode 60

Au travers de la vie quotidienne d’une imprimerie, nous vous proposons de participer à l’analyse et au décryptage des pièges auxquels Antoine, notre chef d’entreprise vedette est confronté. L’occasion pour vous de tester vos connaissances mais aussi de les remettre à jour avec l’aide de l’UNIIC.

La date de mise en place définitive du CSE approchant, Antoine souhaiterait avoir un rappel des différentes attributions de cette nouvelle instance.

Il a entendu dire qu’il n’y a pas réellement de changement entre ces anciens DP et son futur CSE.

En effet, Antoine est dirigeant d’une petite structure. Le CSE qu’il mettra en place ne devrait avoir que des pouvoirs limités.

Il plaint son ami, Victor, dirigeant quant à lui d’une grande structure qui doit mettre en place un CSE aux attributions beaucoup plus larges.

Mais au fait :

Quelles sont les attributions du CSE dans les entreprises de moins de 50 salariés ?
Quelles sont les attributions du CSE dans les entreprises d’au moins 50 salariés ?

Lire la réponse de l’UNIIC

Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en Master I de droit social à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS – iris.delloye@uniic.org

Le plastique, ce n’est plus fantastique

Cible d’une disgrâce pour le moment essentiellement médiatique et symbolique, le plastique n’en subit pas moins enfin ses premières vraies attaques politiques et réglementaires, l’objectif étant d’en raréfier la production et – si possible – de lui trouver des alternatives plus vertes. Ci-dessous trois illustrations concrètes, parmi tant d’autres, des changements en train de s’opérer…

Le plastique, ennemi politique désigné

Qu’il s’agisse de couverts jetables, de coton-tiges ou de pailles, les plastiques dits “à usage unique” voient officiellement leurs jours comptés. “Mercredi 27 mars, la directive européenne interdisant l’usage et limitant la mise sur le marché de certains produits en plastique a été adoptée après plusieurs mois de négociations dans lesquelles la France a joué un rôle clé” nous rappelle en effet le Ministère de la Transition Écologique et Solidaire, ce qui ne manquera évidemment pas de se traduire par des ajustements productifs imminents et potentiellement radicaux, alors que de nouvelles filières Responsabilité Élargie du Producteur (REP) viendront renforcer le principe de “pollueur payeur”. Or, si la France s’est engagée à atteindre 100 % de plastiques recyclés en 2025, il s’agira dans un premier temps surtout de s’en passer le plus possible, au profit de modèles alternatifs et d’innovations durables bienvenues…

 

Loop : la consigne remise au goût du jour ?

“Loop est un site e-commerce circulaire conçu pour éliminer l’idée de déchet (…) Les emballages à usage unique sont remplacés par des contenants durables et design, exclusivement disponibles sur Loop” indique fièrement le site maboutiqueloop.fr. l’objectif : construire un espace-test avec des marques partenaires, pour évaluer de nouveaux formats de consommation, visant à limiter le gaspillage. Concrètement, il s’agira d’en passer par une plateforme de e-commerce se réappropriant le système de consigne : “il vous suffit simplement de payer une consigne unique entièrement remboursable pour emprunter le contenant réutilisable” indique le site. Une fois les produits commandés consommés, les clients pourront effectivement demander à ce que les contenants soient récupérés par la plateforme, directement à leur domicile. “Nous nettoyons les contenants vides et vous renvoyons vos produits à votre convenance” indiquent-ils, promettant même aux usagers de ne plus être contraints de jeter ou recycler. Si le système de livraison pose évidemment la question des impacts liés aux trajets effectués, e-commerce oblige, de même que l’on peut s’interroger sur la pertinence de déresponsabiliser ainsi le consommateur sur les notions de tri & de recyclage, telle initiative doit toutefois rappeler combien la volonté de réduire/supprimer les emballages uniques prend un tour éminemment concret. Et si c’est bien évidemment le plastique qui figure au premier rang des cibles du système expérimenté ici, il ne faut pas manquer de voir non-plus que les papiers/cartons sont également concernés, dès lors en effet qu’ils s’avèrent non-réutilisables…“Nous devons apprendre à mettre en place un nouveau modèle de consommation, avec d’un côté un enjeu d’adhésion du consommateur, et de l’autre un enjeu industriel, avec la mise en place d’un processus efficient de lavage et de réutilisation des packagings”, explique Louis d’Aoust, directeur marketing France et Benelux pour les catégories soin du linge et soin de la maison chez Procter & Gamble, dans ce qui ne fait encore figure que de (très sérieux) galop d’essai. Pour autant, certainement faut-il voir ce qui se joue ici, et en anticiper les conséquences (notamment industrielles) probables…

De l’emballage à l’embeillage

Présentant entre autres le tort de n’être que peu recyclable, le plastique – effectivement non-recyclé aux deux tiers – pose forcément la question des matières qui lui seraient substituables tout en se révélant durables. Si le papier/carton s’est naturellement imposé sur des produits où le matériau est pertinent de manière évidente (citons notamment les sacs en papier), une start-up française a donné naissance à l’embeillage, une matière à base de cire d’abeille et de résine de pin. Modelable, lavable, réutilisable et même compostable, l’embeillage est ainsi décrit par ses inventeurs comme un emballage en forme de “seconde peau”, capable de rendre tous les services à ce jour assurés par le plastique, les inconvénients environnementaux en moins. De quoi en tout cas lui laisser sa chance et ne pas manquer de voir que des initiatives analogues s’agrégeront les unes aux autres, pour constituer des solutions alternatives potentiellement viables…

 

Compte professionnel de prévention, kézako ?

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Huiles minérales ou pas

Utilisez-vous des huiles minérales ? Telle est la question.

Les huiles minérales posent problème pour le recyclage du papier. Dérivées des hydrocarbures, ces substances contenues dans les encres des impressions Coldset et Heatset contaminent les autres supports et les contenants et sont donc des perturbateurs de recyclage. L’UNIIC a pris le sujet à bras le corps et joué son rôle (depuis 2015 maintenant) auprès de CITEO, mais aussi des metteurs sur le marché comme des fournisseurs d’encres et de colles au sein d’un groupe de travail pour anticiper une réglementation sanitaire à ce sujet.

Dans ce cadre, les emballages et papiers graphiques ont fait l’objet d’expérimentations et pour qu’une traçabilité correcte puisse être effectuée sans heurts pour les imprimeurs, l’UNIIC a obtenu que ce soit les fournisseurs de consommables qui accompagnent la livraison de leurs encres et colles d’une attestation stipulant l’absence d’huiles minérales dans leurs produits. Ce document de suivi existe. Réclamez le auprès de vos fournisseurs. Une attestation que vous transmettrez ensuite à vos clients puisque l’éco-conception engage la responsabilité du metteur sur le marché. Pas de panique, sachez qu’il existe des alternatives avec les huiles végétales notamment et des tests grandeur nature et multi-produits, chez Léonce DEPREZ, ont permis de vérifier que ce changement n’avait pas d’impact sur le flux de production ou sur le rendu final de la production.

Très bien mais qu’en est-il concrètement pour votre entreprise ?

La première chose est de savoir si vous êtes concerné ou non. Pour ça l’UNIIC et CITEO vous proposent un arbre d’auto-diagnostic très simple.

Je fais mon auto-diagnostic (l’arbre d’auto-diagnostic et suivi d’une Foire Aux Questions)

Et si vous avez encore quelques questions Matthieu Prévost, responsable environnement vous répondra avec plaisir. Contactez Matthieu Prévost.

Santé & Sécurité l’UNIIC vous accompagne

Deux Conventions Nationales d’Objectif vous permettent de bénéficier d’aides substantielles pour réaliser vos projets en matière de Santé & Sécurité au travail.

Luttez contre les Troubles Musculo Squelettiques (TMS)

Cette aide s’adresse exclusivement aux petites et moyennes entreprises de 1 à 49 salariés en France. Elle vous permet d’acheter du matériel et/ou des équipements pour réduire les contraintes physiques en particulier lors de manutentions manuelles de charges, d’efforts répétitifs ou de postures contraignantes, mais également la réalisation de formations adaptées pour les salariés concernés.

Plafonnée à 25000 €, TMS Pros Action finance à hauteur de 50 % cet investissement hors taxes (HT) pour un minimum de 2000 € HT.

  • Etape 1 : réservation sur devis.
  • Etape 2 : Confirmation sur bon de commande.
  • Etape 3 : Versement de l’aide sur présentation de la facture.

Imprimerie de labeur: tout est dans le nom. Les manutentions manuelles sont légions dans nos entreprises alors lancez-vous, équipez-vous, l’UNIIC vous aide.

L’UNIIC vous accompagne

Ce soutien est issu d’une Convention Nationale d’Objectif transverse conclue par l’UNIIC (seule organisation représentant le labeur reconnue par la CNAM). Elle concerne le labeur mais également les autres techniques d’impression.

Mais cette Convention va plus loin puisqu’elle permet à l’ensemble de nos TPE et PME de bénéficier d’aides substantielles relatives à leurs projets en matière de santé et de sécurité au travail y compris des investissements matériel qui améliorent l’environnement de travail (machine plus silencieuse par exemple). Les formations aux premiers secours sont gratuites pour les entreprises cotisant aux AGEFOS PME CGM.

Enfin, l’UNIIC vous propose ses solutions de diagnostic et d’accompagnements pour vous aider dans le montage de vos projets.

Que demandez de plus ? Alors allez-y foncez !

Pour tout renseignement, contactez chantal.richardeau@uniic.org, Responsable Santé & Sécurité

Arrêter la surconsommation numérique ?

Il nous est parfois objecté que la dématérialisation des contenus, ainsi devenus des “flux numériques” dans un “monde numérique”, serait le “sens de l’Histoire” et qu’il serait donc vain de s’y opposer. Il n’a pourtant jamais été question de nier l’évidence en ces termes, ni même d’extraire les métiers de l’impression d’une (r)évolution numérique qui n’a de toute façon épargné personne, souvent aussi pour le meilleur. En revanche, de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer une réalité qui commence (enfin) à faire son chemin : le caractère énergivore des consommations dites “numériques” et/ou “connectées” a pris des proportions telles, qu’une des urgences pour rester dans les clous des recommandations du GIEC, consiste bel et bien à endiguer une hausse des impacts numériques galopante et, en l’état, hors de contrôle… “Le numérique consomme aujourd’hui une proportion significative de l’énergie mondiale, environ 5 %, mais le plus préoccupant, c’est le taux de croissance de cette consommation, qui est de presque 10 % par an. C’est énorme. Cela signifie que ça double tous les 7 ou 8 ans, tout ceci à un moment où le monde doit s’engager dans la transition environnementale” souligne Hugues Ferreboeuf, chef de projet du think tank The Shift Project qui vient de publier un rapport sur l’impact environnemental du numérique.

A ce rythme, nous apprend-on, le numérique pèsera jusqu’à 8 % des émissions mondiales de GES dès 2025. Soit autant que l’ensemble du parc automobile.

Un constat qui n’est certes déjà plus neuf, mais qui donne lieu à des débats passionnants : écoutez le tout récent podcast de l’émission “Consommation numérique : la fabrique à CO2(.0)” sur France Culture, qui laisse des pistes concrètes pour s’engager sur ce que les experts interrogés appellent “la sobriété numérique”, en opposition à une situation actuelle de “surconsommation numérique”… Une sobriété qui, n’en doutons pas un instant, ne dépareillerait en rien avec la juste réhabilitation des contenus physiques et (notamment) imprimés. Comme un juste retour de balancier…

Source complémentaire : Quand la transition numérique entrave la transition énergétique ou comment l’époque subit un paradoxe politique profond.

Bon anniversaire Imprim’Vert !

Vingt ans d’existence, ça se fête, mais c’est aussi l’occasion de se retourner. A l’heure du bilan d’étape, une quarantaine d’initiateurs de la marque (référents, imprimeurs, représentants institutionnels…) ont évoqué à la fois des souvenirs – parfois cocasses – et les dynamiques qui ont permis l’éclosion d’Imprim’Vert, un label aujourd’hui devenu incontournable. Ils ne se sont pas soustraits non-plus à un travail de réflexion portant sur l’avenir, parce qu’un label n’est que rarement destiné à une maturité statique : il doit toujours s’adapter et progresser…

Tout le monde en convient, Imprim’Vert doit son existence à l’adjonction d’une suite d’initiatives et d’expérimentations convergentes, nées d’un constat commun : “En 1996, les imprimeurs rejettent encore leurs produits toxiques et dangereux dans les égouts” rappelle en effet Nicolas Hénault (Secrétaire Général de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de la Région Centre-Val-de-Loire), qui évoque là une réalité certes désormais lointaine et presque saugrenue aujourd’hui, mais ô combien représentative du chemin parcouru…. Une réalité qui a vu quelques imprimeurs volontaires et pionniers “tester” en région Centre une sorte de prototype de ce que deviendra Imprim’Vert, en se déployant ensuite à l’échelon national, puis européen. “En décembre 97, il y a eu une sorte d’alignement favorable des astres” confirme Benoît Moreau (Ecograf), qui rappelle “la création d’un service environnement au sein de la FICG (devenue l’UNIIC suite à la fusion avec le SICOGIF, ndlr)” ainsi que “l’édition des premiers écoguides dédiés à l’imprimerie”. De ces impulsions concomitantes naîtra officiellement en 1998 un label de prime abord local, avant d’assurer une couverture nationale et européenne (56 entreprises sont à ce jour labellisées en dehors du territoire français), qui témoigne à la fois de la proactivité du secteur sur le plan environnemental et de la solidité d’un cahier des charges constamment affiné. Porté aujourd’hui par 1852 entreprises labellisées et 167 référents en régions, Imprim’Vert affiche une indéniable stabilité, malgré une légère contraction directement corrélée à la santé-même du secteur… “Il y a une érosion globale du nombre d’entreprises ainsi qu’un phénomène de regroupements, qui s’est forcément répercuté sur le label : Imprim’Vert comptait 2274 labellisés en 2012” concède Matthieu Prevost, animateur national de la marque et Responsable Environnement pour l’UNIIC, avant de tempérer : “Mais l’érosion en question a été proportionnellement moins forte chez nos labellisés”, ce qui pourrait bien souligner que les structures les plus investies sur ces thématiques sont aussi souvent les moins fragiles…

Raphaëlle Lacroix (référente Imprim’Vert Provence-Alpes-Côte-d’Azur), Matthieu Prevost (Animateur national d’Imprim’Vert et Responsable Environnement pour l’UNIIC) et Franck Baudement (Responsable Développement durable chez la Chambre régionale des métiers et de l’artisanat Provence-Alpes-Côte d’Azur).

“Lorsque nous nous sommes attachés à sonder nos clients, le label Imprim’Vert s’est révélé être le plus connu et reconnu, et d’assez loin” affirme Abdellah Ben Hamou (Imprimerie l’Artésienne), qui voit moins l’obtention d’un tel label comme un aboutissement que comme une étape centrale et nécessaire vers un mieux qui dépasse aujourd’hui la stricte dimension environnementale. Les thématiques liées à la sécurité, à la prévention des maladies professionnelles et au bien-être au travail ont ainsi été évoquées comme d’incontournables préoccupations actuelles. Un “mieux” qui ne doit toutefois pas faire perdre de vue que les bases posées par Imprim’Vert ne sont pas définitivement et inconditionnellement acquises… “153 entreprises ont été radiées en 2018, pour 82 entrantes. Nous avons encore des entreprises qui arrêtent ou au contraire décident de se lancer, avec des exigences liées au cahier des charges qui ne sont pas négociables. Ce n’est donc pas quelque chose de figé, et encore 20 ans après, il faut toujours y travailler” rappelle un Matthieu Prevost lucide, qui met l’accent – au titre des objectifs futurs de la marque – sur des axes de progression très technico-pratiques : parfaire le cahier des charges sur des points sensibles (gestion/stockage des déchets dangereux, non-utilisation des produits dits “CMR”, c’est-à-dire cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques, sensibilisation environnementale interne et et externe et suivi énergétique), mais aussi faire évoluer la communication autour de la marque, optimiser les aspects organisationnels/événementiels, développer les partenariats etc. De quoi voir loin et imaginer – déjà – d’autres anniversaires…