Etude : quels impacts en cas de déstabilisation de la Filière Papier Graphique ?

Une étude, construite sur la base des perspectives et données fournies par ADREXO, COPACEL, MEDIAPOST et l’UNIIC , mandatée par Culture Papier et réalisée par le cabinet Ernst & Young (EY), s’est donnée pour objectif “d’évaluer l’empreinte socio-économique et les externalités positives de la filière papier graphique en France en général et de l’imprimé publicitaire en particulier. L’étude cherche également à évaluer les conséquences directes et indirectes qu’aurait une restriction de l’usage de l’imprimé publicitaire sur la société et sur les différents acteurs de la filière”. Retour synthétique sur les principaux enseignements d’une étude d’envergure, dans un contexte conjoint d’inquiétudes liées à la préservation de l’environnement et de fragilité sectorielle, due à une contraction continue des volumes imprimés…

Si l’étude s’attache tout d’abord à définir chaque maillon de la bien-nommée “Filière papier graphique” en France, sans omettre d’en analyser les dynamiques respectives, c’est à la fois pour en souligner la diversité et relever la profonde imbrication des intérêts économiques qui en découlent. “La filière papier graphique soutient ainsi, au total, 311 590 emplois directs, indirects et induits en France. A travers ses retombées directes, indirectes et induites, elle contribue au produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 16,9 milliards d’euros et génère 1,3 milliards d’euros de recettes fiscales” nous précise-t-on. Des ordres de mesure qui – il nous faut le souligner – datent de l’avant-crise sanitaire, laquelle aura inévitablement bousculé les équilibres sur lesquels s’appuie l’étude présente…

EY décline ensuite, dans le détail, le poids socioéconomique de chaque produit imprimé issu du périmètre étudié, évaluant même les impacts probables sur la filière d’éventuelles baisses de volumes sur un segment particulier : celui des imprimés publicitaires. Sur la base de scénarios prospectifs, l’étude établit ainsi qu’ “une réduction de 40 % des imprimés publicitaires en circulation (par exemple à l’occasion de l’interdiction de l’utilisation d’un composant chimique/procédé d’impression ou de la mise en place d’un « Oui Pub ») aboutirait, selon les hypothèses du modèle, à une diminution dans les mêmes proportions des retombées socioéconomiques, hors externalités négatives. Soit des retombées socio-économiques amoindries de 23 917 emplois, 1 051 millions d’euros de contribution au PIB (0,05 % du PIB français) et 63 millions d’euros de recettes fiscales par rapport à la situation actuelle. Une réduction de 70 % des imprimés publicitaires en circulation amoindrirait les retombées fiscales de l’imprimé publicitaire de 41 856 emplois, 1 840 millions d’euros de contribution au PIB français (0,1 % du PIB français) et 111 millions d’euros de contribution aux recette fiscales par rapport à la situation actuelle”.

Mieux encore, l’étude va jusqu’à modéliser les conséquences d’un transfert d’une campagne de publicité imprimée vers une campagne de publicité digitale, là encore sur la base de conditions particulières. Si, à visibilité équivalente (l’efficacité sur les ventes n’étant pas traitée ici), les deux campagnes affichent des coûts déséquilibrés (une campagne imprimée étant sans surprise plus coûteuse), une campagne strictement digitale soutient un nombre d’emplois plus de 4 fois inférieur à celui d’une campagne imprimée. Une illustration prouvant une nouvelle fois qu’au-delà des seules logiques comptables visant une économie de coûts – moyennant un possible déficit d’efficacité sur la cible visée, qu’il faudrait effectivement pouvoir déterminer également – la “chaîne papier” est un moteur d’activité économique nettement plus important.

De fait, et dans un contexte où la légitimité/durabilité de l’imprimé – tout particulièrement sur le segment du prospectus – est contestée, cette étude apporte des réponses claires et étayées en termes d’impacts socioéconomiques, anticipant ainsi les conséquences probables d’une déstabilisation de la filière par des voies réglementaires. Des éléments d’importance majeure que l’UNIIC n’a pas pas manqué de porter à la connaissance des élus de la nation, de sorte à ce que les débats parlementaires (récents et à venir) se fassent sur des bases aussi éclairées que possible…

Accéder à la synthèse de l’étude

 

Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de Covid-19

L’UNIIC a été consultée avec d’autres branches industrielles sur le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de Covid-19.

Si nombre de mesures s’orientent vers la prise en compte de la spécificité de nos process industriels et les bonnes pratiques sanitaires qui y sont associées, il demeure nombre d’incertitudes voire de complexités de mise en œuvre (port de visières, obligation de désinfection à chaque rotation, promotion du télétravail etc…) et de manière générale la non prise en compte du coût complet de ces mesures.

L’UNIIC sera en ce domaine en première ligne pour continuer à convaincre les pouvoirs publics que la protection de la santé ne saurait se concevoir sans prise en compte de nos modes de production et des process qui y sont associés…

Voici les 6 points sur lesquels porte cette consultation :

  • Les modalités de mise en œuvre des mesures de protection dans l’entreprise dans le cadre d’un dialogue social.
  • Les mesures de protection des salariés.
  • Les dispositifs de protection des salariés.
  • Les tests de dépistage.
  • Le protocole de prise en charge d’une personne symptomatique et de ses contacts rapprochés.
  • La prise de température.

Huiles minérales : un appel à projet pour des encres heatset alternatives

Si les premières alertes semblent dater de 2012, suite notamment à des mises en garde émanant de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), laquelle considérait déjà “l’exposition aux hydrocarbures aromatiques d’huile minérale (MOAH) comme particulièrement préoccupante”, en raison de leur caractère dit “génotoxique et mutagène”, c’est en 2017 que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) s’est attachée à émettre les premières recommandations concrètes sur le sujet : “L’Agence recommande en particulier d’utiliser des encres d’impression, colles, additifs et auxiliaires technologiques exempts de MOAH dans le procédé de fabrication des emballages en papiers et cartons” écrivait en effet l’ANSES dans une note datée du 9 mai 2017, ajoutant dans la foulée qu’ “au regard de la forte contamination des emballages en papiers et cartons constitués de fibres recyclées, il est recommandé de limiter la teneur en MOAH dans les fibres recyclées”. En d’autres termes : les huiles minérales ne sont pas indésirables uniquement dans les produits imprimés destinés à l’emballage alimentaire, les fabricants de packaging susceptibles de contact alimentaire ayant par ailleurs déjà opéré les changements adéquats, mais également dans les produits susceptibles d’y être mêlés dans le cadre d’un procédé de recyclage. Ou même bien avant, via la collecte des ordures ménagères, lieu de mélanges et donc, potentiellement, de contaminations croisées.

La Loi n°2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire s’est ainsi attachée à construire une réponse réglementaire, stipulant dans son article 112 que :

▪ À compter du 1er janvier 2025, il est interdit d’utiliser des huiles minérales pour des impressions à destination du public. Pour les lettres de prospectus publicitaires et de catalogues non sollicités visant à faire de la promotion commerciale, cette interdiction s’applique à compter du 1er janvier 2023.

▪ À compter du 1er janvier 2022, il est interdit d’utiliser des huiles minérales sur des emballages.

▪ Les conditions d’application du présent article sont définies par décret.

Les encres utilisées dans l’impression Offset et notamment l’offset Heatset sont particulièrement concernées par ces dispositions car elles sont généralement formulées à base d’huiles minérales et l’UNIIC travaille depuis des mois, avec les parties prenantes, sur la définition du décret.

De fait :

Citeo lance un appel à projet (AAP) à destination des imprimeurs équipés de rotatives Offset avec sécheurs à air chaud (Heatset). L’objectif vise à accompagner les imprimeurs mais également leurs clients, à s’approprier l’utilisation des encres heatset dites “alternatives”, à constater que ces encres alternatives sont compatibles avec leur parc machine heatset et qu’elles représentent aujourd’hui une solution techniquement et financièrement viable, au vu des attentes du marché.

Citeo souhaite que ces encres alternatives soient testées et mises en oeuvre chez un large éventail d’imprimeurs afin d’avoir la plus grande représentativité possible. Pour cela, Citeo retiendra des candidats et des propositions variées et représentatives du monde de l’impression en France (parc machine, situation géographique, profil de l’entreprise, produits clients etc.).

Ne manquez pas cette occasion ! L’UNIIC invite ainsi les imprimeurs intéressés à se manifester :

Contactez-nous pour accéder aux documents utiles (formulaire de candidature, cahier des charges etc.) ou plus simplement pour obtenir des informations sur les tenants et aboutissants de cette démarche.

Note importante : un webinar d’information se tiendra le mercredi 2 septembre à 14h30 (durée d’environ une heure), n’hésitez pas à vous inscrire.

OPCO-EP

Suite à l’article paru dans la presse professionnelle concernant l’OPCO-EP, la branche professionnelle des Industries graphiques soutenue majoritairement  par son organisation patronale l’UNIIC, a souhaité apporter quelques précisions :  

S’il a bien quitté AGEFOS-Pme, Bernard Trichot reste Directeur de l’IDEP. Malgré la pandémie et ses conséquences financières nous n’avons constaté aucune défaillance dans la continuité des services de l’OPCO. La collecte, même si elle est légèrement amoindrie transitoirement, ne réduira en rien les droits des entreprises et des salariés dont l’accompagnement est assuré pour l’instant par le même réseau de proximité de qualité auquel nous voulons rendre hommage ici. Notre rattachement  à un opérateur de compétences dont le périmètre a été, pour partie, décidé par l’État n’a pas été simple : comme pour les dix autres Opco qui ont dû faire face à une nouvelle  organisation, il a fallu apprendre à se connaître pour pouvoir imposer le principe de l’unité dans la diversité et l’UNIIC a été, dès le début et reste, en première ligne pour veiller à ce que notre branche ne subisse aucune perte d’identité. Administrateur patronal, je me bats chaque jour aux côtés des administrateurs salariés pour plaider la prise en compte des spécificités liées aux métiers de l’imprimerie et de la communication avec un impact grandissant, appuyé efficacement par les syndicats salariés et patronaux. L’UNIIC travaille d’ailleurs sur les contenus d’une formation à distance adaptée à une sortie de crise des acteurs de la branche, formation qui fait partie du plan anti-crise mis en place par l’OPCO-EP pour toutes les branches de son périmètre…  À un moment où nous avons tous besoin des outils d’accompagnement de nos entreprises et de nos centres de formation, je reste avec les syndicats, tant salariés que patronaux, en état d’alerte sur le sujet afin de garantir l’offre de services qui fait de cette branche un secteur innovant en termes de formation.

René Anélot, Président des Commissions Paritaires et Administrateur OPCO-EP Collège patronal.

Covid-19 : la boucle de recyclage mise à mal ?

Nous avons déjà largement évoqué les effets de la crise sanitaire sur les ventes de journaux, en baisse très sensible à mesure que le confinement se prolonge. A ces ventes en berne, il faut ajouter en pareilles circonstances d’inévitables failles dans la collecte sélective des déchets et donc, des difficultés à maintenir la boucle de recyclage du papier…

La crise du Covid-19 n’épargne personne, l’Express appelant notamment au travers d’une communication prenant les traits d’une bande dessinée à soutenir le secteur de la Presse, en insistant notamment sur la nécessité d’alimenter la chaîne du recyclage… Un message cependant difficilement audible si, dans le même temps, ce sont les structures mêmes de la collecte et du tri des déchets qui font défaut. Or, si la collecte des déchets des ménages est globalement assurée, le tri sélectif n’est quant à lui hélas plus systématique, au gré d’une part des décisions au cas par cas des collectivités territoriales, toutes n’étant pas en capacité d’assurer la sécurité sanitaire des équipes travaillant sur les lignes de triage. Et au gré, d’autres part, des débouchés possibles, puisque tous les centres de tri du territoire ne sont pas en capacité actuellement de fonctionner. Dans une note mise à jour chaque semaine, Citeo dresse ainsi un état des lieux qui évalue à ce jour à « 67 % la capacité des centres de tri en France ». Cette estimation globale n’est toutefois pas sans souligner des disparités géographiques plus ou moins nettes : la situation en Île-de-France est notamment jugée plus sévère, avec un taux de fermeture des centres de tri très au-dessus de la moyenne nationale.

Par ailleurs, la baisse d’activité chez les imprimeurs a logiquement vu s’amoindrir le volume de matière destinée – via les chutes de production – à alimenter le circuit de récupération professionnel. La situation actuelle, qui fait peser un risque de pénurie de PCR (papiers cartons récupérés) en France s’avère d’autant plus exceptionnelle qu’elle a marqué un renversement profond : il y a en effet encore quelques semaines, les centres de tri – privés de débouchés à l’export suite à la décision de la Chine de ne plus accepter de PCR en provenance d’Europe – débordaient, occasionnant un inquiétant sur-stockage. Federec s’était notamment chargé d’adresser, dès juillet 2019, un courrier à Cédric Bourillet, directeur général de la Prévention des risques au Ministère de la Transition écologique et solidaire. L’objectif : obtenir des autorisations de dépassement temporaire des seuils autorisés dans les centres de tri, la faute à un marché saturé.
Aujourd’hui, il faut au contraire veiller à l’alimentation suffisante de la « chaîne du recyclage », laquelle permet notamment de participer à la la fabrication de biens essentiels tels que les emballages ou les produits d’hygiène. Étonnant revirement (le marché asiatique aurait-il rouvert ses portes ?) dont il faut espérer qu’il léguera à terme des équilibres plus stables…

Point (final ?) sur la Loi anti-gaspillage : quelles répercussions pour les Industries Graphiques ?

Largement évoquée ces derniers mois – notamment au travers de notre dernier numéro d’Acteurs Graphiques – la “Loi anti-gaspillage pour une économie circulaire” a enfin fait l’objet d’un accord entre sénateurs et députés. Voici, restituées de de façon synthétique, quelles dispositions touchent directement aux métiers de l’impression…

  • Il sera interdit, en 2022, d’utiliser des encres contenant des huiles minérales pour les emballages. En 2025, il en sera de même pour les papiers graphiques, avec une interdiction d’utiliser des encres contenant certains composants des huiles minérales pour les imprimés publicitaires. Il reste cependant à définir certains points, tels que les intrants qui seront autorisés à rentrer  dans la composition des emballages, mais également des papiers graphiques. Il faudra par ailleurs, bien avant l’échéance 2025, prendre en compte l’apposition d’un malus, pesant sur les metteurs sur le marché, s’élevant à 10 % en 2021 puis 20 % en 2022, pour tout recours aux encres incriminées. Il faudra par conséquent veiller à la stabilité de ces taux entre 2022 et 2025, l’UNIIC, – présente dans un groupe de travail élargi sur cette problématique – s’engageant à vous informer sur l’évolution de cette réglementation.
  • Mise en place d’une amende de cinquième classe pour le non-respect d’un “Stop Pub” : à compter du 1er janvier 2021, le non respect d’une mention apposée faisant état du refus de la part de personnes physiques ou morales de recevoir à leur domicile ou à leur siège social des publicités non adressées, sera punie de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. Notons donc que les amendements réclamant un “Oui Pub” (c’est-à-dire un basculement vers un modèle d’Opt In Active) n’ont pas été retenus, au profit d’un renforcement du dispositif existant.
  • Il est également interdit de distribuer gratuitement en boîte aux lettre des cadeaux… Il faut entendre là l’interdiction de la distribution, dans les boîtes aux lettres, des cadeaux visant à faire de la promotion commerciale.
  • La distribution d’imprimés publicitaires sur les véhicules est définitivement interdite. La loi impose également dorénavant l’utilisation de matière recyclée et issue de forêts gérées durablement dans la composition du produit.
  • Presse : Fin du système de contribution en nature en 2023 et obligation de l’utilisation de fibres recyclées à hauteur de 50 % au 1er janvier 2023.

Chers adhérents, pour plus d’informations sur ces sujets parfois complexes, nécessitant le cas échéant des analyses au cas par cas, n’hésitez pas à solliciter notre Service Environnement via notre formulaire de Contact.

Mondial des Métiers : s’imprimer pour exister !

Le Mondial des Métiers fut, cette année encore, l’occasion pour les Industries Graphiques d’élaborer une vitrine attrayante et animée. Le stand de 90 m² construit par l’IDEP, avec l’appui de l’UNIIC, du SNCD, de Fespa France, de l’OPCO EP, de Grenoble INP-Pagora ainsi que des lycées et CFA de Rhône-Alpes, a ainsi accueilli de nombreux (jeunes) visiteurs, non sans manquer de les immerger dans une drôle d’expérience…

Il y a bien sûr les immanquables démonstrations effectuées sur place (prépresse, atelier de sérigraphie, animation filmbook…), un imposant carrousel de produits imprimés, mais il a aussi ce curieux igloo… Si l’on est face à lui d’emblée plutôt interrogatif, sa fonction “expérientielle” a tôt fait de se faire plus claire : de jeunes volontaires se font bander les yeux avant de rentrer dans l’igloo, où ils sont assis face à une table basse. On leur demande alors d’imaginer qu’on y a disposé différents produits : une bouteille de lait, une boite de chocolats, un catalogue etc. Le temps de stimuler leur imaginaire pour que ces derniers visualisent la scène, on leur ôte ensuite leur masque, ces derniers découvrant effectivement les produits qu’on leur avait listés… Neutres de toute impression. Des objets blancs, anonymes, dont il ne reste guère que les formes. Vient alors le moment de les laisser s’exprimer : s’attendaient-ils à ça ? Les “Non” fusent, ces derniers évoquant des choses plus colorées, mieux identifiées, plus attractives, plus “vivantes”… Plus imprimées, en somme. Et pourtant, leur rétorque-t-on : voilà ce que seraient nos objets du quotidien si les métiers de l’impression n’existaient pas. La démonstration est limpide et rappelle combien, en marge des segments en tension ont on parle beaucoup (via notamment les difficultés que subit de la Presse écrite), l’impression est partout, à la fois indispensable et protéiforme.

Une expérience ludique qui souligne l’essentiel et qui n’a pas manqué de susciter des sourires convaincus. C’est là tout le paradoxe d’une “belle vitrine” qui aura gagné à être, pendant quelques minutes, plongée dans le noir…

Municipales 2020

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Adhérer à l’UNIIC.

Print’Story – Episode 66

Antoine est ravi ! Il a de plus en plus de commandes, les affaires marchent bien, même s’il n’avait pas vraiment anticipé un tel afflux de travail. Au point d’ailleurs qu’il s’interroge : ne faudrait-il pas accroître temporairement la capacité de production de l’entreprise et faire en sorte que les machines tournent également la nuit ?

Mais à la réflexion, il ne pense pas que la convention de branche prévoie de dispositions permettant de mettre en œuvre le travail de nuit. Est-ce un frein à sa mise en place ?

Mais au fait :

Comment est mis en place le travail de nuit ? Que prévoit la Convention collective sur le travail de nuit ? En l’absence d’accord, puis-je tout de même mettre en place le travail de nuit dans mon entreprise ? Quelles sont les mesures de prévention à prendre pour les travailleurs de nuit ?

Réponses élaborées par Sabrina SEHRINE, étudiante en Master I de droit social à l’Université de Paris I – Panthéon-Sorbonne et stagiaire au service social de l’UNIIC sous la direction d’Iris DELLOYE- NICLAS – iris.delloye@uniic.org