Fabrication du Livre – Identifier & comprendre les écarts de compétitivité

A l’examen de la balance commerciale déficitaire, concernant ce champ d’activité spécifique (loisirs et vie pratique, livre scolaire et parascolaire, beaux livres, guides touristiques, livres pour enfants, littérature générale etc.), le secteur des industries graphiques a souhaité, à la demande de l’UNIIC et des instances paritaires, lancer une étude portant sur les différentiels de compétitivité coût et hors coût qui affectent le marché du livre et mesurer ainsi l’influence exercée par les aides directes et indirectes (aides à l’investissement matériel et aides infrastructurelles) dont certains pays peuvent bénéficier au titre des fonds structurels européens, avec les conséquences qui y sont associées en termes de différentiation coût et d’avantages concurrentiels déloyaux.

Ainsi l’étude en question aura pour objectif :

– De proposer une grille de lecture multifactorielle pour identifier les écarts de compétitivité et leurs causes (management, outils industriels, intégration verticale, créativité, marketing de la valeur, soutien public, faiblesse de la normalisation de certains pays, coût et statut de la main d’œuvre, productivité apparente du travail, ingénierie financière des entreprises etc.).

– D’éclairer les autorités publiques nationales et européennes sur les écarts de compétitivité qui s’inscrivent dans le libre jeu de la concurrence et supposent une réflexion sur nos propres défaillances et la recherche d’optimisations collectives, et ceux qui procèdent d’une concurrence faussée au sens du droit communautaire (aides directes d’Etat notamment).

– De proposer la construction d’opérations collectives nationales et locales fédérant l’ensemble des acteurs de la chaîne de fabrication du livre (labélisation, co-innovation, RSE, circuits courts, transparence, bonnes pratiques communes, expérimentation de relocalisation par segments, événements en commun etc.).

Lire le Projet de livre blanc portant sur les causes des écarts de compétitivité entre les entreprises spécialisées dans la fabrication du livre en France et leurs concurrents.

Le prospectus reste dans le vert

Alors que l’enseigne Monoprix s’est fendue d’une communication contestable (et contestée, notamment par nos amis de Culture Papier) pour expliquer sa décision de stopper la distribution de prospectus papier, la tentation serait grande d’y voir l’amorce d’un déclin plus global du marché, comme si la chose relevait d’un phénomène plus englobant de suppression/dématérialisation progressive et inéluctable des imprimés publicitaires non-adressés.
Or, certainement faut-il d’emblée rappeler que ce ne sont absolument pas les tendances décrites par les dernières études menées sur le sujet, notamment celle éditée (et récemment réactualisée) par l’ADEME sur les flux de produits graphiques en France. On y apprend en effet que “les volumes d’imprimés sans adresse distribués ont augmenté de 4,4 % en 2017, confirmant la hausse de 3,3% observée l’année précédente. Cette progression continue résulte de l’intensification de la guerre commerciale entre des enseignes de plus en plus puissantes et concentrées”.
S’il est toujours périlleux de se projeter trop loin dans des calculs prospectifs de long terme, l’étude estime que “compte tenu de la résistance du média au travers des années de crise, malgré le développement de la publicité numérique”, le taux de croissance retenu pour les 5 ans à venir demeure “proche de zéro, en progrès par rapport à celui l’an passé qui était voisin de – 1 % par an”.

De fait, Les Echos faisaient récemment état de la résistance du prospectus face à la vague digitale, nombre de grandes enseignes y voyant en effet toujours un outil indispensable pour générer chez elles du trafic, et donc a fortiori du chiffre d’affaires. Certainement faut-il aussi par conséquent s’interroger sur le positionnement stratégique relativement spécifique des magasins Monoprix, quasi-exclusivement implantés en centre-ville et donc moins dépendants de relais de communication plus adaptés aux commerces ruraux et/ou installés en petites/moyennes villes.

De quoi tempérer en tout cas les commentaires les moins prudents sur l’avenir du prospectus, le média se portant encore trop bien pour être enterré sans sommation…

Créativ’Book – Le livre au futur ?

Alors que le chiffre d’affaires des biens culturels, tous segments confondus, atteignait encore 8,37 milliards d’euros pour l’année 2017 (+ 2,5 % versus 2016), témoignant ainsi d’une certaine stabilité, le poids global des contenus dits « dématérialisés » au sein dudit CA est passé de 3 % en 2007, à 33 % en 2017. Une progression menée à pas de géants qui traduit, selon Anne Filiot (Directrice Panel Livres – GfK) « des dynamiques internes hétérogènes et bouleversées ». Car les produits sont, par nature, différemment affectés : « Le streaming audio pèse à lui seul, sur la période considérée, pour 50 % de la hausse de la dématérialisation » précise-t-elle, ajoutant que le streaming de livres n’excédait pour sa part pas 1,6 % d’un CA toujours très nettement dominé par le print. Car le livre reste cette exception flagrante qui le voit, en France, ne céder qu’à la marge aux logiques de dématérialisation. Ainsi, 92 % du CA global du livre est toujours généré par son itération imprimée, l’ebook se heurtant à un plafond de verre même en Angleterre ou aux USA, des territoires pourtant a priori plus enclins à l’y voir triompher. De sorte que la question n’est plus tant celle d’une possible substitution des supports, que celle d’une diminution du temps de loisir réservé aux lectures longues, plus challengées que jamais par des distractions numériques de plus en plus fragmentées et mobiles. « Il y a un impact sur les usages, mais il est plus incrémental que concurrent » précise Anne Filiot, rappelant que « les plus gros lecteurs sur liseuses sont aussi les plus gros consommateurs de livres papier » dans un monde où le smartphone roi (80 % des foyers équipés à fin 2018) ne vient pas tant entraver des équilibres visiblement solides :

« À fin octobre 2018, le marché du livre a perdu 0,2 % en volume, mais gagné 0,1 % en valeur. Si la fin d’année demeure cruciale, avec 30 % des ventes historiquement concentrées pendant la période des fêtes, le livre est encore loin de décrocher » conclut Anne Filiot, non sans omettre de préciser que les progressions conjointes des Best Sellers & des livres à courts tirages, continuent d’étendre un marché qui fait le grand écart

Attention toutefois : il serait certainement précipité d’en conclure que le livre papier n’a plus à se soucier des phénomènes qui l’environnent, quelques très gros éditeurs n’hésitant pas à anticiper de possibles mutations, alors que les passages de témoin générationnels rendent chaque jour un peu plus plausible l’émergence d’usages nouveaux. D’où la prudence exprimée par Fabrice Bakhouche, Secrétaire Général, Responsable de la Stratégie et du Développement (Hachette Livre) : « Nous constatons un taux de croissance très fort sur l’audiobook, un format qui permet de toucher de jeunes nouveaux lecteurs, qui n’avaient pas forcément de lien avec le livre papier. Cette tendance nous interpelle forcément beaucoup et nous irons toujours chercher de la croissance dans des univers connexes, comme le jeu mobile par exemple, pour y déployer nos propriétés intellectuelles. Nous avons la volonté de préserver nos marges et pour cela, il faudra développer des synergies »

Un compte-rendu plus détaillé à venir dans le prochain numéro d’Acteurs Graphiques…

J’aime lire et mes enfants aussi

On parle beaucoup d’une jeunesse dont les besoins primaires supposés se résumeraient à s’armer d’un smartphone et d’un code wifi. Pourtant, il ne faudrait pas occulter la réalité concrète de signaux contraires, puisque la presse jeunesse – très majoritairement imprimée – se porte comme un charme…

Les termes Générations X, Y, Z, ne nous y trompons pas, sont avant tout des termes marketing. Ils servent à définir une cible. Probablement ont-ils également servi un coupable raccourci : celui d’une jeunesse quasi-exclusivement soumise aux écrans. Car si la littérature jeunesse est en bonne santé, la presse jeunesse l’est au moins tout autant : 286 magazines et 9,6 millions de lecteurs, le secteur se porte bien. Un succès qui n’est pas étranger au soin apporté à des contenus certainement moins naïfs qu’on ne se les figure parfois, abordant en effet aussi des thématiques à la fois actuelles et difficiles : réchauffement climatique, conflits armés, polémiques sociétales etc. France TV info partait ainsi à la rencontre de Bayard Presse, leader du marché, afin de découvrir pourquoi diable les enfants continuent de lire sur du papier imprimé :

Et pour vous réjouir un peu plus de la place qu’occupe le livre et le magazine dans le cœur des nouvelles générations, vous avez rendez-vous au 34e Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis (Montreuil) du 28 novembre au 3 décembre 2018.

 

 

 

 

Rencontres – Livre, lecture et environnement, une histoire à poursuivre

Ne manquez pas la première journée consacrée à la filière durable du livre et de la lecture, à la Bibliothèque nationale de France, le Mardi 4 décembre 2018, avant une seconde journée qui se tiendra au Centre national du livre en mars 2019. Ci-dessous, la première partie d’un rendez-vous en deux temps… 

9h : Accueil et introduction
Par Denis Bruckmann, Directeur général adjoint de la Bibliothèque nationale de France, Directeur des collections ; le Centre national du livre ; la Direction générale des Médias et des Industries culturelles ; la Haute fonctionnaire au Développement durable du ministère de la Culture.

10h : La fabrication d’un livre aujourd’hui
Par Pascal Bovéro, Délégué général de l’Union nationale des Industries, de l’Impression et de la Communication (UNIIC) et Pascal Lenoir, Président de la Commission Environnement et Fabrication du Syndicat national de l’Édition (SNE).

10h30 : La filière du livre et les écolabels
Par Richard Dolando, Directeur des Achats manufacturing du groupe Editis et Matthieu Prevost, Responsable Environnement et RSE à l’UNIIC, Animateur national Imprim’Vert.

11h : Table ronde
La chaîne de production du livre au prisme de l’environnement
Modérateur : Hervé Hugueny, Chef des Informations à Livres Hebdo avec Pascal Bovéro, Délégué général de l’UNIIC ; Pascal Lenoir, Président de la Commission Environnement et Fabrication du SNE ; Jérôme Mielle, Directeur général d’Arctic Paper ; Hélène Rajcak, Auteure illustratrice, membre du Conseil Permanent des Ecrivains (CPE).

12h30 : Pause déjeuner libre

14h : Café offert par la BnF

14h30 : Table ronde
Les diffusions du livre au prisme de l’environnement

Modérateur : Jean-Guy Boin, Économiste, avec Françoise Berthoud, Ingénieure de recherche au CNRS, Directrice du groupe EcoInfo ; Karima Gamgit, Directrice générale du Centre de diffusion de l’édition (CDE) ; Guillaume Husson, Délégué général du Syndicat de la Librairie française (SLF) ; Jean-Luc Treutenaere, Directeur des
relations extérieures de Cultura.

16h30 : Grands témoins – Trois témoignages pour mettre en perspective les enjeux du jour
Une distribution écoresponsable du livre, de l’éditeur au libraire, l’exemple de la plateforme interprofessionnelle du livre
Par Sophie Salmon, Secrétaire générale de la Commission de liaison interprofessionnelle du livre (CLIL/Prisme).
Durabilité, patrimoine et temps long : la conservation et le développement durable
par Jean-Loup Fossard, Expert en reliure et conservation préventive à la BnF.
La bibliothèque du XX e siècle, une institution écoresponsable
par Manon Le Guennec, Responsable des Services aux chercheurs et du Service des thèses, Service commun de la Documentation de l’Université Paris Nanterre.

17h15 : Conclusion
par Monique Barbaroux, Haute fonctionnaire au Développement durable du ministère de la Culture.

17h30 : Fin des échanges de la première journée

 

Entrée libre sur inscription (01 53 79 49 49 ou visites@bnf.fr).

Prix Littéraires, des imprimeurs à l’honneur

Sans prétendre à l’exhaustivité – à l’heure où nous écrivons ces quelques lignes, tous les prix n’ont pas encore été décernés – saluons le travail de l’Imprimerie Floch et Normandie Roto, pour leur implication respective dans la fabrication des titres déjà récompensés…

L’imprimerie Floch, une habituée de ce genre de sollicitations, est cette année encore plutôt gâtée :  Elle imprime les Prix Renaudot, Médicis, Fémina et Décembre, tandis que le prix Goncourt est imprimé au tiers par Floch (et au deux tiers par Normandie Roto, comme précisé ci-dessous). Pour Hubert Pédurand, son Président, ces succès sont un des signes de l’excellente santé de l’entreprise. “Nous nous remettons à embaucher parce que la demande est en progression. Nous nous félicitons de voir que nos prestations sont très appréciées des éditeurs et les Prix Littéraires n’en sont finalement qu’une illustration”. Il complète : “Il y a évidemment une part de chance. Floch est là pour rendre service à ses clients éditeurs, avec son savoir-faire, sa “signature”, son historique et son aura. Après, dans le hasard de la production éditoriale, il peut y avoir des titres qui vont se retrouver sur les listes des prix littéraires”. Évoquant pour cette rentrée une fourchette large qui balaie entre 50 000 et 200 000 impressions liées aux prix littéraires – sans s’autoriser pour autant à nous en préciser le détail – Hubert Pédurand insiste sur cette fameuse signature Floch : “Un éditeur est capable de reconnaître un livre qui a été imprimé chez Floch, avant même de regarder l’achevé d’imprimé. Déjà parce que Floch utilise une technologie ROTOPAGE qui est unique en France. C’est une technologie flexographique mais il y a aussi des machines qui sont en anilox et qui ont été construites par Floch. Il en existe trois au monde et elles sont toutes les trois chez Floch, parce qu’à l’époque l’entreprise n’avait pas les moyens d’acheter une Cameron. Ils se sont donc mis à construire leur propre copie des Cameron qui sont aujourd’hui des prototypes” développe-t-il, précisant par ailleurs être passé, début 2018, à une capacité de 30 millions de livres par an, avec la mise en production récente de la troisième ROTOPAGE… “D’où la nécessité d’embaucher désormais”, conclue-t-il alors.

L’imprimerie Normandie Roto ne tire rien de moins que le gros lot en imprimant aux deux tiers le prix le plus prestigieux – a minima le plus populaire – puisque c’est le Goncourt qui tombe dans leur escarcelle. Mais là encore, l’entreprise est une habituée : “C’est pour nous une opération prestigieuse et un véritable challenge industriel. En effet, livrer en quelques heures plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires et passer la barre des 200 000 ex. en moins de trois jours requiert une grande maîtrise des outils de productions et des plannings. Dès l’annonce de la seconde sélection du Jury du Prix Goncourt, les équipes de Normandie Roto Impression coordonnent leurs actions avec les éditeurs en lice. Tout doit être prêt à démarrer dans l’heure qui suit l’annonce du lauréat : personnel/papier/machines/transports… Normandie Roto Impression imprime le Goncourt pour la quatrième année consécutive. Les équipes de Normandie Roto Impression ont acquis une expérience et une maîtrise incomparables pour la production de ces prix littéraires” nous explique Christophe Pillon, Directeur général de l’entreprise. Plus de détails à venir dans un article qui leur sera dédié, bientôt en ligne…

Et puisque ces victoires sont aussi les leurs, bravo aux imprimeurs (ceux deux-là, mais bien évidemment les autres aussi) qui participent à faire rayonner la littérature française partout dans le monde.

Liste des Prix Littéraires 2018

Droit voisin : première victoire pour les éditeurs de presse

Avec 438 votes pour, 226 contre et 39 abstentions, la directive sur le droit d’auteur adoptée aujourd’hui par le Parlement Européen marque une étape cruciale dans la lutte opposant (entre autres) les éditeurs de Presse et les GAFA. Ces derniers, Google et Facebook en tête, se voyaient en effet notamment reprocher de préempter une part gargantuesque des revenus publicitaires en ne faisant guère que classer/relayer des contenus d’information pourtant produits par d’autres, à leurs charges. Une intense bataille de lobbying s’est alors engagée, opposant les géants du Net et les partisans d’un “Internet Libre” d’une part, aux éditeurs de Presse et acteurs culturels d’autre part. C’est aujourd’hui en faveur des seconds que penche la balance législative européenne, puisque l’adoption d’un droit voisin obligera les GAFA à reverser à celles et ceux dont ils utilisent et/ou remanient les contenus, une redevance aux propriétés encore floues (il appartiendra semble-t-il aux Etats membres d’en définir les modalités exactes), mais qui devrait être l’équivalent de la SACEM pour les contenus musicaux. C’est du moins le chemin vers lequel nous nous dirigeons à ce jour, même si un nouveau texte, dans sa version définitive, sera une nouvelle fois soumis au vote après examens et négociations auprès du Conseil Européen et en Commission Européenne, avant d’être transposé en droit national. De quoi supposer que la lutte pourra encore durer une année pleine, à minima…

Il n’empêche, voilà pour la première fois une directive qui offre aux producteurs de contenus – des médias print, souvent – une base juridique solide pour défendre leurs intérêts. Et plus encore : une Presse indépendante de qualité…

CirclePrinters (ex. Quebecor), le retour !

Circle Media Group, propriétaire de CirclePrinters annonce ce jour la finalisation du rachat de CPI.

Le premier opérateur du livre noir en Europe passe donc sous contrôle néerlandais.

CPI a CA de 360 000 000 €, 2,500 employés et 16 sites de production répartis sur 5 pays (France, Royaume-Uni, Allemagne, Espagne, et République Tchèque). L’entreprise produit 400 000 000 de livres par an et son histoire remonte à 1713. De son côté, Circle Media Group compte 2,700 employés et un chiffre d’affaire de 550 000 000 €. Avec ce rachat le groupe comptera désormais 26 sites de production dans 10 pays européens, 135 presses dont 29 sont numériques et dépassera le million de tonnes de papier par an.

Lisez l’intégralité du communiqué de presse.

Quand le Stop Pub prône la dématérialisation…

Combien de temps les « stop-pubeurs » pourront-ils encore nier l’évidence et aller à contre-courant…?

Pas longtemps si l’on en croit les résultats de l’étude indépendante réalisée par IPSOS, laquelle bat en brèche quelques idées reçues. Nous vous invitons d’ailleurs à en utiliser les arguments pour promouvoir les avantages de l’imprimé face à la mauvaise foi de cette nouvelle version d’«étiquette à boites à lettres». 

Journaux et radios opposés à une dérégulation de la pub télé

Selon Stratégie News : “Les fédérations professionnelles de la presse écrite (SPQN, FPPR, UPREG, FNPS, SEPM), le pôle radio du groupe Lagardère (Virgin Radio, Europe 1 et RFM), le syndicat des radios indépendantes (Sirti) et l’Union de la publicité extérieure se sont opposées catégoriquement jeudi 2 novembre à tout nouvel assouplissement des règles encadrant la publicité TV, qui font l’objet d’une consultation lancée par le gouvernement. Ces organisations arguent que “tout nouvel assouplissement” ne ferait, comme les précédents (tels que l’ouverture progressive de la publicité pour la distribution et le cinéma, de 2003 à 2007), qu’opérer un “transfert massif” des recettes publicitaires des médias traditionnels vers les chaînes de télévision, sans faire croître globalement le marché publicitaire français”. Elles emboîtent ainsi le pas à l’UNIIC qui, le 26 octobre dernier, vous annonçait avoir interpellé les pouvoirs publics à ce sujet. À suivre toujours…