Dispositif PRO-A : la promotion ou reconversion par l’alternance

La pandémie a remis en lumière la nécessité d’identifier des reconversions ou transitions possibles pour les entreprises et leurs salariés dans un contexte devenu aléatoire. L’UNIIC a conçu avec les partenaires sociaux un outil permettant d’accompagner par la voie de l’alternance les promotions, les mutations et reconversions rendues encore plus nécessaires par la transformation du paysage graphique.

Centré sur l’accompagnement des salariés en CDI dont le niveau de qualification est inférieur à la licence, il s’agit de pouvoir faciliter le recours à des formations certifiantes ou diplômantes. Une liste définie par la branche est annexée à l’accord PRO-A. Organisée en alternance, la formation d’un minimum de 150 heures associe périodes de travail en entreprise en lien avec les qualifications visées et périodes de formation théorique dispensées par un organisme de formation.

Ces formations bénéficient d’une prise en charge par l’OPCOEP sur les fonds de la professionnalisation, ce qui donne des moyens de financement nouveaux et complémentaires pour les actions de formation que l’entreprise souhaite mettre en œuvre.

Contact :
Richard NAVEZ – richard.navez@uniic.org

 

Note d’information sur les huiles minérales et les papiers graphiques

[COMMUNIQUE UNIIC]

Depuis plusieurs mois, l’UNIIC sensibilise, avec d’autres parties prenantes, le secteur graphique et l’ensemble de la filière sur la nécessité de travailler à la recherche de solutions alternatives aux encres à base d’huiles minérales compte tenu, notamment, des contraintes règlementaires procédant de l’article 112 de la loi AGEC.

Les huiles minérales sont des substances (mélanges d’hydrocarbures) contenues dans les encres offset (heatset et coldset). Elles peuvent contribuer à exposer les consommateurs à des risques potentiels liés à la migration de leurs composés. Ce risque et la régulation réglementaire qui y est associée concernent certes en premier lieu le secteur de l’emballage. Mais les imprimés publicitaires et à terme les périodiques, vont être impactés par cette interdiction.

Les imprimeurs et acteurs amont/aval (producteurs d’encres, de colles, fournisseurs et transformateurs d’emballages, éditeurs, industriels de recyclage etc.) ont travaillé sur des solutions alternatives techniquement disponibles et économiquement supportables. A ce titre, plusieurs imprimeurs en partenariat avec leurs fournisseurs d’encres et certains éditeurs ont testé la pertinence et l’efficacité technologique et économique d’encres alternatives dites “encres blanches”.

Les retours d’expériences, grâce notamment à l’investissement Recherche et Développement des fournisseurs d’encres et des imprimeurs, sont positifs. Toutefois, les premières remontées de tests, si concluants soient-ils, font apparaître un surcoût dont la moyenne s’établit entre 3 et 5 %.

L’UNIIC, sans s’ingérer dans les politiques commerciales de chacune des entreprises adhérentes, a vocation à fédérer ces initiatives et s’est investie dans la promotion de l’appel à projet Citeo dont les résultats seront déterminants quant à la pertinence de l’appropriation des encres alternatives par les imprimeurs.

Et, dès à présent, compte tenu des enjeux économiques qui impactent lourdement le paysage graphique et notamment les imprimeurs, qui ont fait le choix d’anticiper le basculement aux encres blanches, il nous semble indispensable que nous prenions collectivement et individuellement la mesure des surcoûts ainsi engendrés qui ne peuvent rester à la seule charge des industriels, déjà confrontés à des aléas qui menacent leur chaine de valeur.

Etude : quels impacts en cas de déstabilisation de la Filière Papier Graphique ?

Une étude, construite sur la base des perspectives et données fournies par ADREXO, COPACEL, MEDIAPOST et l’UNIIC , mandatée par Culture Papier et réalisée par le cabinet Ernst & Young (EY), s’est donnée pour objectif “d’évaluer l’empreinte socio-économique et les externalités positives de la filière papier graphique en France en général et de l’imprimé publicitaire en particulier. L’étude cherche également à évaluer les conséquences directes et indirectes qu’aurait une restriction de l’usage de l’imprimé publicitaire sur la société et sur les différents acteurs de la filière”. Retour synthétique sur les principaux enseignements d’une étude d’envergure, dans un contexte conjoint d’inquiétudes liées à la préservation de l’environnement et de fragilité sectorielle, due à une contraction continue des volumes imprimés…

Si l’étude s’attache tout d’abord à définir chaque maillon de la bien-nommée “Filière papier graphique” en France, sans omettre d’en analyser les dynamiques respectives, c’est à la fois pour en souligner la diversité et relever la profonde imbrication des intérêts économiques qui en découlent. “La filière papier graphique soutient ainsi, au total, 311 590 emplois directs, indirects et induits en France. A travers ses retombées directes, indirectes et induites, elle contribue au produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 16,9 milliards d’euros et génère 1,3 milliards d’euros de recettes fiscales” nous précise-t-on. Des ordres de mesure qui – il nous faut le souligner – datent de l’avant-crise sanitaire, laquelle aura inévitablement bousculé les équilibres sur lesquels s’appuie l’étude présente…

EY décline ensuite, dans le détail, le poids socioéconomique de chaque produit imprimé issu du périmètre étudié, évaluant même les impacts probables sur la filière d’éventuelles baisses de volumes sur un segment particulier : celui des imprimés publicitaires. Sur la base de scénarios prospectifs, l’étude établit ainsi qu’ “une réduction de 40 % des imprimés publicitaires en circulation (par exemple à l’occasion de l’interdiction de l’utilisation d’un composant chimique/procédé d’impression ou de la mise en place d’un « Oui Pub ») aboutirait, selon les hypothèses du modèle, à une diminution dans les mêmes proportions des retombées socioéconomiques, hors externalités négatives. Soit des retombées socio-économiques amoindries de 23 917 emplois, 1 051 millions d’euros de contribution au PIB (0,05 % du PIB français) et 63 millions d’euros de recettes fiscales par rapport à la situation actuelle. Une réduction de 70 % des imprimés publicitaires en circulation amoindrirait les retombées fiscales de l’imprimé publicitaire de 41 856 emplois, 1 840 millions d’euros de contribution au PIB français (0,1 % du PIB français) et 111 millions d’euros de contribution aux recette fiscales par rapport à la situation actuelle”.

Mieux encore, l’étude va jusqu’à modéliser les conséquences d’un transfert d’une campagne de publicité imprimée vers une campagne de publicité digitale, là encore sur la base de conditions particulières. Si, à visibilité équivalente (l’efficacité sur les ventes n’étant pas traitée ici), les deux campagnes affichent des coûts déséquilibrés (une campagne imprimée étant sans surprise plus coûteuse), une campagne strictement digitale soutient un nombre d’emplois plus de 4 fois inférieur à celui d’une campagne imprimée. Une illustration prouvant une nouvelle fois qu’au-delà des seules logiques comptables visant une économie de coûts – moyennant un possible déficit d’efficacité sur la cible visée, qu’il faudrait effectivement pouvoir déterminer également – la “chaîne papier” est un moteur d’activité économique nettement plus important.

De fait, et dans un contexte où la légitimité/durabilité de l’imprimé – tout particulièrement sur le segment du prospectus – est contestée, cette étude apporte des réponses claires et étayées en termes d’impacts socioéconomiques, anticipant ainsi les conséquences probables d’une déstabilisation de la filière par des voies réglementaires. Des éléments d’importance majeure que l’UNIIC n’a pas pas manqué de porter à la connaissance des élus de la nation, de sorte à ce que les débats parlementaires (récents et à venir) se fassent sur des bases aussi éclairées que possible…

Accéder à la synthèse de l’étude

 

Protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de Covid-19

L’UNIIC a été consultée avec d’autres branches industrielles sur le protocole national pour assurer la santé et la sécurité des salariés en entreprise face à l’épidémie de Covid-19.

Si nombre de mesures s’orientent vers la prise en compte de la spécificité de nos process industriels et les bonnes pratiques sanitaires qui y sont associées, il demeure nombre d’incertitudes voire de complexités de mise en œuvre (port de visières, obligation de désinfection à chaque rotation, promotion du télétravail etc…) et de manière générale la non prise en compte du coût complet de ces mesures.

L’UNIIC sera en ce domaine en première ligne pour continuer à convaincre les pouvoirs publics que la protection de la santé ne saurait se concevoir sans prise en compte de nos modes de production et des process qui y sont associés…

Voici les 6 points sur lesquels porte cette consultation :

  • Les modalités de mise en œuvre des mesures de protection dans l’entreprise dans le cadre d’un dialogue social.
  • Les mesures de protection des salariés.
  • Les dispositifs de protection des salariés.
  • Les tests de dépistage.
  • Le protocole de prise en charge d’une personne symptomatique et de ses contacts rapprochés.
  • La prise de température.

Huiles minérales : un appel à projet pour des encres heatset alternatives

Si les premières alertes semblent dater de 2012, suite notamment à des mises en garde émanant de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), laquelle considérait déjà “l’exposition aux hydrocarbures aromatiques d’huile minérale (MOAH) comme particulièrement préoccupante”, en raison de leur caractère dit “génotoxique et mutagène”, c’est en 2017 que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) s’est attachée à émettre les premières recommandations concrètes sur le sujet : “L’Agence recommande en particulier d’utiliser des encres d’impression, colles, additifs et auxiliaires technologiques exempts de MOAH dans le procédé de fabrication des emballages en papiers et cartons” écrivait en effet l’ANSES dans une note datée du 9 mai 2017, ajoutant dans la foulée qu’ “au regard de la forte contamination des emballages en papiers et cartons constitués de fibres recyclées, il est recommandé de limiter la teneur en MOAH dans les fibres recyclées”. En d’autres termes : les huiles minérales ne sont pas indésirables uniquement dans les produits imprimés destinés à l’emballage alimentaire, les fabricants de packaging susceptibles de contact alimentaire ayant par ailleurs déjà opéré les changements adéquats, mais également dans les produits susceptibles d’y être mêlés dans le cadre d’un procédé de recyclage. Ou même bien avant, via la collecte des ordures ménagères, lieu de mélanges et donc, potentiellement, de contaminations croisées.

La Loi n°2020-105 du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire s’est ainsi attachée à construire une réponse réglementaire, stipulant dans son article 112 que :

▪ À compter du 1er janvier 2025, il est interdit d’utiliser des huiles minérales pour des impressions à destination du public. Pour les lettres de prospectus publicitaires et de catalogues non sollicités visant à faire de la promotion commerciale, cette interdiction s’applique à compter du 1er janvier 2023.

▪ À compter du 1er janvier 2022, il est interdit d’utiliser des huiles minérales sur des emballages.

▪ Les conditions d’application du présent article sont définies par décret.

Les encres utilisées dans l’impression Offset et notamment l’offset Heatset sont particulièrement concernées par ces dispositions car elles sont généralement formulées à base d’huiles minérales et l’UNIIC travaille depuis des mois, avec les parties prenantes, sur la définition du décret.

De fait :

Citeo lance un appel à projet (AAP) à destination des imprimeurs équipés de rotatives Offset avec sécheurs à air chaud (Heatset). L’objectif vise à accompagner les imprimeurs mais également leurs clients, à s’approprier l’utilisation des encres heatset dites “alternatives”, à constater que ces encres alternatives sont compatibles avec leur parc machine heatset et qu’elles représentent aujourd’hui une solution techniquement et financièrement viable, au vu des attentes du marché.

Citeo souhaite que ces encres alternatives soient testées et mises en oeuvre chez un large éventail d’imprimeurs afin d’avoir la plus grande représentativité possible. Pour cela, Citeo retiendra des candidats et des propositions variées et représentatives du monde de l’impression en France (parc machine, situation géographique, profil de l’entreprise, produits clients etc.).

Ne manquez pas cette occasion ! L’UNIIC invite ainsi les imprimeurs intéressés à se manifester :

Contactez-nous pour accéder aux documents utiles (formulaire de candidature, cahier des charges etc.) ou plus simplement pour obtenir des informations sur les tenants et aboutissants de cette démarche.

Note importante : un webinar d’information se tiendra le mercredi 2 septembre à 14h30 (durée d’environ une heure), n’hésitez pas à vous inscrire.

OPCO-EP

Suite à l’article paru dans la presse professionnelle concernant l’OPCO-EP, la branche professionnelle des Industries graphiques soutenue majoritairement  par son organisation patronale l’UNIIC, a souhaité apporter quelques précisions :  

S’il a bien quitté AGEFOS-Pme, Bernard Trichot reste Directeur de l’IDEP. Malgré la pandémie et ses conséquences financières nous n’avons constaté aucune défaillance dans la continuité des services de l’OPCO. La collecte, même si elle est légèrement amoindrie transitoirement, ne réduira en rien les droits des entreprises et des salariés dont l’accompagnement est assuré pour l’instant par le même réseau de proximité de qualité auquel nous voulons rendre hommage ici. Notre rattachement  à un opérateur de compétences dont le périmètre a été, pour partie, décidé par l’État n’a pas été simple : comme pour les dix autres Opco qui ont dû faire face à une nouvelle  organisation, il a fallu apprendre à se connaître pour pouvoir imposer le principe de l’unité dans la diversité et l’UNIIC a été, dès le début et reste, en première ligne pour veiller à ce que notre branche ne subisse aucune perte d’identité. Administrateur patronal, je me bats chaque jour aux côtés des administrateurs salariés pour plaider la prise en compte des spécificités liées aux métiers de l’imprimerie et de la communication avec un impact grandissant, appuyé efficacement par les syndicats salariés et patronaux. L’UNIIC travaille d’ailleurs sur les contenus d’une formation à distance adaptée à une sortie de crise des acteurs de la branche, formation qui fait partie du plan anti-crise mis en place par l’OPCO-EP pour toutes les branches de son périmètre…  À un moment où nous avons tous besoin des outils d’accompagnement de nos entreprises et de nos centres de formation, je reste avec les syndicats, tant salariés que patronaux, en état d’alerte sur le sujet afin de garantir l’offre de services qui fait de cette branche un secteur innovant en termes de formation.

René Anélot, Président des Commissions Paritaires et Administrateur OPCO-EP Collège patronal.

Covid-19 : la boucle de recyclage mise à mal ?

Nous avons déjà largement évoqué les effets de la crise sanitaire sur les ventes de journaux, en baisse très sensible à mesure que le confinement se prolonge. A ces ventes en berne, il faut ajouter en pareilles circonstances d’inévitables failles dans la collecte sélective des déchets et donc, des difficultés à maintenir la boucle de recyclage du papier…

La crise du Covid-19 n’épargne personne, l’Express appelant notamment au travers d’une communication prenant les traits d’une bande dessinée à soutenir le secteur de la Presse, en insistant notamment sur la nécessité d’alimenter la chaîne du recyclage… Un message cependant difficilement audible si, dans le même temps, ce sont les structures mêmes de la collecte et du tri des déchets qui font défaut. Or, si la collecte des déchets des ménages est globalement assurée, le tri sélectif n’est quant à lui hélas plus systématique, au gré d’une part des décisions au cas par cas des collectivités territoriales, toutes n’étant pas en capacité d’assurer la sécurité sanitaire des équipes travaillant sur les lignes de triage. Et au gré, d’autres part, des débouchés possibles, puisque tous les centres de tri du territoire ne sont pas en capacité actuellement de fonctionner. Dans une note mise à jour chaque semaine, Citeo dresse ainsi un état des lieux qui évalue à ce jour à « 67 % la capacité des centres de tri en France ». Cette estimation globale n’est toutefois pas sans souligner des disparités géographiques plus ou moins nettes : la situation en Île-de-France est notamment jugée plus sévère, avec un taux de fermeture des centres de tri très au-dessus de la moyenne nationale.

Par ailleurs, la baisse d’activité chez les imprimeurs a logiquement vu s’amoindrir le volume de matière destinée – via les chutes de production – à alimenter le circuit de récupération professionnel. La situation actuelle, qui fait peser un risque de pénurie de PCR (papiers cartons récupérés) en France s’avère d’autant plus exceptionnelle qu’elle a marqué un renversement profond : il y a en effet encore quelques semaines, les centres de tri – privés de débouchés à l’export suite à la décision de la Chine de ne plus accepter de PCR en provenance d’Europe – débordaient, occasionnant un inquiétant sur-stockage. Federec s’était notamment chargé d’adresser, dès juillet 2019, un courrier à Cédric Bourillet, directeur général de la Prévention des risques au Ministère de la Transition écologique et solidaire. L’objectif : obtenir des autorisations de dépassement temporaire des seuils autorisés dans les centres de tri, la faute à un marché saturé.
Aujourd’hui, il faut au contraire veiller à l’alimentation suffisante de la « chaîne du recyclage », laquelle permet notamment de participer à la la fabrication de biens essentiels tels que les emballages ou les produits d’hygiène. Étonnant revirement (le marché asiatique aurait-il rouvert ses portes ?) dont il faut espérer qu’il léguera à terme des équilibres plus stables…

Point (final ?) sur la Loi anti-gaspillage : quelles répercussions pour les Industries Graphiques ?

Largement évoquée ces derniers mois – notamment au travers de notre dernier numéro d’Acteurs Graphiques – la “Loi anti-gaspillage pour une économie circulaire” a enfin fait l’objet d’un accord entre sénateurs et députés. Voici, restituées de de façon synthétique, quelles dispositions touchent directement aux métiers de l’impression…

  • Il sera interdit, en 2022, d’utiliser des encres contenant des huiles minérales pour les emballages. En 2025, il en sera de même pour les papiers graphiques, avec une interdiction d’utiliser des encres contenant certains composants des huiles minérales pour les imprimés publicitaires. Il reste cependant à définir certains points, tels que les intrants qui seront autorisés à rentrer  dans la composition des emballages, mais également des papiers graphiques. Il faudra par ailleurs, bien avant l’échéance 2025, prendre en compte l’apposition d’un malus, pesant sur les metteurs sur le marché, s’élevant à 10 % en 2021 puis 20 % en 2022, pour tout recours aux encres incriminées. Il faudra par conséquent veiller à la stabilité de ces taux entre 2022 et 2025, l’UNIIC, – présente dans un groupe de travail élargi sur cette problématique – s’engageant à vous informer sur l’évolution de cette réglementation.
  • Mise en place d’une amende de cinquième classe pour le non-respect d’un “Stop Pub” : à compter du 1er janvier 2021, le non respect d’une mention apposée faisant état du refus de la part de personnes physiques ou morales de recevoir à leur domicile ou à leur siège social des publicités non adressées, sera punie de l’amende prévue pour les contraventions de la cinquième classe. Notons donc que les amendements réclamant un “Oui Pub” (c’est-à-dire un basculement vers un modèle d’Opt In Active) n’ont pas été retenus, au profit d’un renforcement du dispositif existant.
  • Il est également interdit de distribuer gratuitement en boîte aux lettre des cadeaux… Il faut entendre là l’interdiction de la distribution, dans les boîtes aux lettres, des cadeaux visant à faire de la promotion commerciale.
  • La distribution d’imprimés publicitaires sur les véhicules est définitivement interdite. La loi impose également dorénavant l’utilisation de matière recyclée et issue de forêts gérées durablement dans la composition du produit.
  • Presse : Fin du système de contribution en nature en 2023 et obligation de l’utilisation de fibres recyclées à hauteur de 50 % au 1er janvier 2023.

Chers adhérents, pour plus d’informations sur ces sujets parfois complexes, nécessitant le cas échéant des analyses au cas par cas, n’hésitez pas à solliciter notre Service Environnement via notre formulaire de Contact.